MS-Apple : l'incompréhensible discorde

Arnaud de la Grandière |
Apple et Microsoft ne manquent jamais une occasion de s'échanger des amabilités. Depuis des années, les meilleurs ennemis du monde affichent publiquement l'hostilité cordiale qu'ils se vouent l'un à l'autre, la dernière pique en date venant (à nouveau) de Steve Ballmer (voir notre article Steve Ballmer boit du petit lait). Si Apple se contente d'aiguillonner Microsoft par campagne publicitaire interposée, jouant la mouche du coche, du côté de Redmond en revanche, ce sont les cadres dirigeants qui vont au front. Peut-être faut-il y voir un signe de l'efficacité de la première sur la nervosité des seconds.

Historiquement parlant, Apple a toute raison d'en vouloir à Microsoft, mais les choses ont toutefois bien changé depuis l'origine de la discorde, et à bien y regarder, on peut se demander pourquoi ces deux sociétés, dont le rang exige pourtant un comportement respectable, persistent à s'entendre comme chien et chat, frisant parfois l'immaturité. Avec 33 ans pour Apple et 34 pour Microsoft, il ne s'agit pourtant plus de perdreaux de l'année. La question semble d'autant plus pertinente qu'à bien y regarder, depuis le passage aux processeurs Intel, Apple et Microsoft auraient pourtant toutes les raisons de s'entendre.

Les origines de la querelle



Microsoft n'a pourtant pas toujours été en mauvais termes avec Apple. En 1984, alors qu'il dévoile le Macintosh, Steve Jobs n'a qu'une seule obsession : faire rendre gorge à IBM, son ennemi juré d'alors. Le géant de l'informatique, culturellement aux antipodes des francs-tireurs de Cupertino, a en effet emboîté le pas à Apple en créant le PC en 1981.

L'initiative est vécue comme une déclaration de guerre par Apple, qui a démocratisé la micro-informatique en 1977 avec l'Apple II. Alors jeune et impétueux, dans la mouvance hippie, Steve Jobs voit en IBM l'archétype des anciens tenants du pouvoir, avec ses complets-vestons de rigueur et son livret d'hymnes à l'entreprise patriarcale.



extrait du documentaire "Triumph of the nerds" de Robert Cringely


Microsoft a alors des partenariats avec les deux constructeurs, avec lesquels elle entretient donc de bonnes relations : elle fournit à Big Blue MS-DOS, le système d'exploitation du PC, et à Apple des logiciels pour le Mac (c'est notamment sur Macintosh qu'est né Excel).

Bill Gates, en fin stratège, va utiliser la compétition entre IBM et Apple pour détourner leur attention et les trahir tous les deux en faisant d'une pierre deux coups. En effet, alors qu'elle travaille avec IBM sur son prochain système, OS/2, Microsoft travaille dans l'ombre à l'élaboration de Windows, en reprenant l'interface graphique du Mac, et dame le pion aux deux frères ennemis.

La trahison est d'autant plus perfide qu'Apple avait dévoilé son interface graphique révolutionnaire à Microsoft en avant-première pour que la firme de Redmond fournisse des logiciels à cette nouvelle machine. Ainsi, Microsoft dépossède IBM de la plate-forme des "compatibles PC", et ravit le marché de la micro-informatique à Apple, qui ne s'en remettra jamais vraiment.



IBM et Apple ne pardonneront jamais une telle trahison à Microsoft, et les anciens belligérants finiront même par s'unir pour contrer leur nouvel ennemi commun, avec l'élaboration de la famille de processeurs PowerPC qui animera le Macintosh de 1994 à 2006. Comme quoi Apple est capable d'enterrer la hache de guerre lorsque cela va dans le sens de ses intérêts.

Microsoft gagne la guerre

Dès lors, Apple et Microsoft n'auront de cesse de s'envoyer régulièrement des piques acerbes. Microsoft poursuit son irrésistible ascension, faisant de Windows un standard incontournable, et Apple dépérit peu à peu, jusqu'à se trouver au bord de la faillite. À tel point qu'Apple et Microsoft annoncent un accord, tel un coup de semonce, en juillet 1997 : Microsoft investit 150 millions de dollars dans la firme à la pomme, et s'engage sur le maintien de la version pour Mac de sa suite Office, en échange d'actions, de partage de technologies, et de la fin des poursuites judiciaires qu'Apple avait intentée à son encontre.

Le geste est bien plus symbolique que salvateur, puisque l'investissement ne dépasse alors pas 5% du capital d'Apple, mais suffit à redonner confiance aux actionnaires et permet à Apple de rebondir, et Microsoft sauve la mise au seul dernier concurrent dont elle puisse encore se prévaloir. La firme de Redmond est en effet taraudée de plus en plus par des menaces de démantèlement pour cause d'abus de position dominante.

À l'occasion de cette annonce, Steve Jobs enterre officiellement la hache de guerre sous les huées sidérées des Mac-users : "Il nous faut revoir certaines notions. Nous devons cesser de croire qu'il faut que Microsoft perde pour qu'Apple gagne. En ce qui me concerne, la compétition entre Apple et Microsoft est terminée."
Dès lors, les relations entre Microsoft et Apple seront plus cordiales et assainies, du moins pendant la durée de l'accord, nouvelle preuve qu'Apple peut mettre de l'eau dans son vin.

Reprise des hostilités



Pourtant, alors qu'Apple regagne de sa superbe, les anciennes habitudes reviennent peu à peu. Apple verse dans l'humour potache, en incitant Microsoft à lancer les photocopieurs à l'annonce de Tiger en 2005, puis avec la campagne publicitaire opposant deux acteurs qui incarnent le Mac et le PC. On notera d'ailleurs que dans ces spots, le PC s'enfonce tout seul, au "grand dam" du Mac qui tente de lui éviter l'humiliation publique, histoire de ne pas s'attirer l'antipathie du spectateur.



Microsoft répond avec autant de mordant par la bouche de Steve Ballmer, son nouveau patron, et finit par afficher un certain agacement vis-à-vis des spots d'Apple, allant même jusqu'à y répondre directement : "je suis un PC, et j'en suis fier". La bagarre reprend ses droits, sur deux thèmes bien connus : "Nos produits sont bien meilleurs" pour l'un, et "Ils n'iront pas bien loin avec ça" pour l'autre.




Autre coup de théâtre, Apple finit par utiliser les processeurs d'Intel, qu'elle raillait sans ménagement dans d'anciennes publicités. Là encore, Apple montre qu'elle est capable de pragmatisme quand ses intérêts sont en jeu. Mais la vaine querelle avec Microsoft a pourtant perdu sa raison d'être avec le passage du Macintosh aux processeurs Intel, et surtout la sortie de Boot Camp qui permet de démarrer un Mac sur Windows comme n'importe quel PC. N'oublions pas qu'Apple et Microsoft n'ont jamais réellement été en concurrence directe : malgré la spécificité de Mac OS X, Apple est un constructeur de machines au même titre qu'un Dell ou un HP, alors que Microsoft est avant tout un éditeur de logiciels.

Microsoft pouvait ainsi considérer qu'avec Boot Camp, le Mac devenait un nouveau marché à conquérir, dans la mesure où il lui devenait enfin possible de vendre Windows aux Mac users : peu importe sur quelle machine tourne son OS, du moment que la vente est faite. Elle n'a même plus de raisons de prendre ombrage du succès grandissant du Mac, puisque celui-ci n'implique plus de facto la perte de clients potentiels. À l'inverse, Apple pourrait être indifférente à l'utilisation qui est faite de ses Macs, une fois qu'elle a pu les vendre. Après tout, le principal, pour toute entreprise, c'est d'effectuer la vente, ce qui se passe après ne la concerne guère. Microsoft aurait même pu envisager d'obtenir un accord avec Apple pour qu'elle distribue certaines machines avec Windows préinstallé, ce qui aurait permis aux deux entreprises de gagner une nouvelle clientèle.

Malgré tout, Microsoft et Apple collaborent bon gré mal gré. Il ne faut pas oublier que la Mac Business Unit, le département de Microsoft consacré au Mac, est le plus rentable de toute l'entreprise. D'autre part, Apple lui a payé à prix d'or la licence Exchange qu'elle exploite. Mais Apple tire également ses bénéfices de Windows, puisque la majorité des utilisateurs d'iPod et d'iPhone sont sur PC.

Ainsi, les vieux ennemis auraient-ils pu s'entendre sur des intérêts communs, et on en vient à se demander, outre les anciennes blessures, ce qui peut bien les pousser à poursuivre ainsi leur mésentente avec autant de délectation. D'autant qu'en matière d'affaires, il n'y a pas de place pour les sentiments, de quelque nature qu'ils soient, et que des entreprises de cette taille savent faire preuve de pragmatisme et oublier le passé quand leur avenir peut en bénéficier. Pourquoi donc poursuivent-elles ces chamailleries dignes de querelles de chiffonniers ? Et pour poser la question franchement : n'aurions-nous pas été victimes d'une supercherie?

Une mésentente sincère

Tout d'abord, Apple a de tout temps affronté un adversaire, que se soit IBM comme Microsoft. Elle a la rébellion chevillée au corps, mais pour faire figure de trublion face aux institutions, encore faut-il avoir un ennemi affiché. Microsoft est donc parfaite pour endosser le rôle de sa Nemesis, elle qui l'a déjà été si longtemps. De même, Microsoft a-t-elle besoin d'un adversaire, aussi insignifiant soit-il, pour justifier d'une absence de monopole. La guerre est donc profitable aux deux parties, car l'une comme l'autre aurait plus à perdre qu'à gagner en cessant les hostilités. Et puis, quand on se chamaille depuis si longtemps, il est difficile d'oublier ses vieilles habitudes, quitte à les poursuivre alors qu'elles n'ont plus beaucoup de sens.

La guerre peut malgré tout connaître des trêves, comme on a pu le voir lors de l'interview de Steve Jobs et Bill Gates à la conférence D5 en mai 2007. Les deux hommes devisaient avec bonhommie sur leur parcours commun, mais c'est quand Steve Jobs (qui a dévoilé l'iPhone quelques mois plus tôt) évoque l'ère "post-pc", qu'on réalise les nouveaux enjeux.



Si Microsoft a gagné la bataille des ordinateurs personnels, elle est loin d'avoir gagné la guerre : les belligérants se trouvent face à une page vierge concernant de nouveaux marchés. Plus de marché captif, chacun joue à armes égales. Et Apple est plutôt en meilleure posture que Microsoft dans le domaine des smartphones, ce qui change bien la donne. Les appareils commencent à empiéter sur le domaine réservé des ordinateurs, et remplissent les petits besoins en informatique de tous les jours. Et c'est d'autant plus dangereux pour Microsoft que les utilisateurs peuvent se rendre compte qu'il y a une vie au-delà de Windows.

En effet, le géant du logiciel a de tout temps eu une stratégie tous azimuts pour éviter de se retrouver pieds et poings liés par une autre société. Pour peu qu'un autre se trouve dans la position où elle s'est elle-même trouvée naguère avec IBM, elle serait en position de faiblesse. C'est la raison pour laquelle Microsoft a tout fait pour arrêter la progression de QuickTime ou de Netscape, ou qu'elle s'est lancée sur de nouveaux marchés comme les consoles de jeu vidéos avec la X-Box ou les lecteurs MP3 avec le Zune.

Hélas pour elle, elle n'a pas réussi à empêcher le succès d'iTunes ni celui de l'iPhone. Il s'agit pour Microsoft comme pour Apple d'enjeux stratégiques majeurs qui détermineront qui dominera demain sur ces nouveaux marchés. Et une telle mainmise serait un levier puissant sur d'autres domaines de conquête. L'hostilité conserve donc toute sa raison d'être, et les deux frères ennemis peuvent reprendre leur lutte comme au bon vieux temps. Pourtant, on retrouve les mêmes lignes d'achoppement avec Google, qui, si elle partage une hostilité réciproque avec Microsoft, s'entend pourtant à merveille avec Apple : non seulement elles partagent de fructueuses collaborations, mais mieux encore, Eric Smidt, le président de Google, siège au conseil d'administration de la pomme. Comme quoi, la concurrence peut se faire dans un esprit de saine compétition, Apple et Microsoft sont-elles peut-être tout bonnement vouées à ne pas s'entendre.

Pour le meilleur et pour le pire, Apple et Microsoft adorent se détester, et ça n'est pas près de s'arrêter.

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avatar Christophe Laporte | 
@AL1 on avait évoqué cette rencontre à l'époque : https://www.macg.co/unes/voir/125701//
avatar oomu | 
Beaucoup ne réalisent pas combien le marché était excitant et délirant dans les années 80. et ne peuvent pas comprendre comment à été vécu le rouleau compresseur Microsoft et l'imposition du PC beige carré.
avatar Born | 
Mon chat a sursauté et est tombé du bureau quand Ballmer a braillé qu'il était un PC. Un signe intéressant à mon avis qui en dit long sur la communication de Microsoft.
avatar banane pourrie | 
Je suis d'accord avec pascal-038, écrire que MS et Apple ne sont pas concurrents est un non-sens total ! La grosse différence, c'est que Microsoft n'a eu pendant bien longtemps qu'un seul concurrent (c'est toujours le cas si on ne compte pas Linux) sur le marché des systèmes d'exploitation. Apple liant son sytème au matériel, en a une floppée (HP, Dell, Lenovo, etc, en plus de MS). En un sens Apple et MS sont aussi concurrents sur le marché des claviers et souris (j'ai un clavier Apple mais une souris MS). Et depuis peu, ils sont aussi concurrents sur le marché du logiciel mobile. A vrai dire, il y a beaucoup de marchés sur lesquels MS et Apple sont soit en concurrence directe, soit en concurrence par procuration.
avatar Atlante | 
Pour moi avant l'arrivée d'Os X mobile, et depuis le milieu des années 90, la guerre Microsoft Apple existait pour faire plaisir aux macusers, c'est tout, et les dirigeants d'Apple l'utilisait pour fidéliser ses clients en leur inventant un ennemi. Vue les déboires des Macs avant le retour de Steve Jobs, de plus en plus seule des raisons partisannes pouvaient pousser les gens à rester sur mac. Mais depuis le retour de Jobs, quoiqu'on dise Apple souffre d'un réel complexe d'infériorité dans le domaine du logiciel puisqu'elles a pratiquement tous le temps refuser d'entrer en compétition contre Redmond. Ses solutions ne jouent jamais vraiment dans la même catégorie, et tout a été fait pour les preserver de la comparaison. Mais depuis Os X, c'est devenu beaucoup moins vrai. :)
avatar kubernan | 
@oomu : "c'est la période où MS a fait planter Netscape" Netscape n'a pas eu besoin de Microsoft pour planter, elle s'est plantée toute seule dès lors qu'ils ont décidé de réécrire de A à Z leur navigateur. Et pour Be inc. c'est la même chose, pas eu besoin de Microsoft, les investisseurs ont suffit à planter cette boîte. Faut pas oublier OS/2 non plus. Miccrosoft n'est pas responsable de tous les maux. La preuve, Apple est encore là.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
[quote], [quote=Vive Apple ! Mort à micro$oft le traitre] Comment on peut en venir à la mort d'une entreprise, commentaire puérils !! [quote], [quote=Le nombre de truc révolutionnaire que le rouleau compresseur de redmond à écrasé pour garder le marché captif, le nombre de boites qu'il a racheté pour mettre leur technologie au placard. Bref sans microdaube, l'informatique aurait 10 ans d'avance si ce n'est plus.] J'adore Mac, en revanche je pense qu'à partir du moment ou le code source d'un logiciel est fermé, son devel est ralentit ! La preuve en à peine 5 ans linux à fait des progrès considérable (il lui manque plus que la convivialité Mac). Pour preuve Combien de logiciels libres utilisons nous sur nos Mac ? et bien beaucoup et dès fois même sans le savoir, depuis que le pengouins grandit, Mac grandit avec (La BSD Family). Même windows copie le libre : Windows 7 ressemble très étrangement à KDE 4. Enfin moi je pense que Mac à du soucis à se faire car des environnements graphiques basés sur GNUstep se développent et viennent progressivement empiéter sur OSX. Pour finir la guerre n'est toujours pas finit et de nouveau concurent veulent leur part du gateau ! ++
avatar bratak67 | 
Article intéressant mais il n'est pas juste de dépeindre Microsoft comme le méchant copieur ... La première interface graphique est le fruit des ingénieurs de Xerox, interface qui a été photocopiée par Apple puis par Microsoft. Il faut arrêter de descendre Microsoft qui a démocratisé l'informatique, cela fait un bout de temps que les écrans bleus sont de mauvais souvenirs, la sécurité n'est pas meilleure ni pire que sur Apple , l'intérêt des délinquants du net se porte simplement sur le système le plus distribué ... Il n'y a pas des imbéciles dans une boite et des dieux dans l'autre, chacun participe au mieux à l'évolution info et je remercie les deux puisque j'utilise chaque système (et linux). Mon premier ordi était ...un ZX81 ... j'ai connu les moniteurs monochromes, les lecteurs de disquettes de 5 pouces 1/4 ...les processurs 286 ... aujourd'hui, quand je vois ce que nous avons à disposition tant en terme matériel que logiciels, on se dit que les mecs de ces boites ont bossé ! Je suis ingénieur agro depuis une vingtaine d'années et mon travail a été simplifié autant par M Microsoft que M Apple ! Merci :)
avatar jesfr | 
@ D@OU Benefice net diviser par le mombrte d employer: Microsoft 187.514 dollard par employer Apple 162.037 dollard par employer Dans le meme style Capitalisation boursiere diviser par le nombre d employer: Microsoft:3.043.930 dollard Apple :5.092.592 dollard
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Un très bon article, certes. Aïe, les mac-users s'en donnent à coeur joie en commentaires. Ouille !
avatar weiki | 
Le silence - comme le jus d'orange le matin - est d'or !!! Chuuuuuteu... vous allez réveiller MonsterBall et il va encore être de mauvaise haleine... pardon... humeur !
avatar peji78 | 
Effectivement un excellent article et une analyse très pertinente...
avatar aribibi | 
Tiens je croyais que c'était Xerox PARC qui avait inventé/developpé l'interface graphique
avatar Ladderdice | 
La comparaison entre Apple et Microsoft à toujours était un sujet de débat. Cependant comme certains l'ont montré, Microsoft est souvent attaqué à tord ou du moins avec pas mal de mauvaise foi. Il est indéniable qu'OS X est supérieur à Windows mais la distinction est-elle faite sur le bon rapport? En fait la question c'est: sachant qu'Apple développe son système en vue de le faire fonctionner sur ses propres machines et qu'actuellement Microsoft développe un système capable de fonctionner sur pratiquement toutes les machines qui existent, si Microsoft décidait de faire comme Apple, c'est-à-dire de créer ses propres machines avec leur propre système, ce système ne serait-il pas aussi bon voir meilleur que celui d'Apple? En effet, Microsoft est une des sociétés informatiques les plus riches, elle peut donc théoriquement se payer les meilleurs développeurs et donc aboutir aux meilleurs système. Après je reste persuadé que la politique, l'état d'esprit, le positionnement marketing et la grande rigueur qui caractérise Apple sont les atouts qui font d'elle une des meilleurs entreprises, tout n'est surement pas qu'une question d'argent.
avatar SteveGates | 
Moi, ma grande question, c'est de savoir si on écrit: Switcher sur Mac ou Switcher vers Mac Merci à tous ceux qui pourraient me répondre... ;)
avatar Pascal-007 | 
Combien de fois faudra-t-il l'écrire... Si ce sont les ingénieurs de Xerox qui ont inventé les principes de l'interface graphique moderne, Apple a [i]obtenu les droits[/i] d'utiliser ces principes d'interface pour Lisa puis Mac, en tout légalité et sans voler qui que ce soit. On ne peut comparer ce que Microsoft a fait et ce que Apple a fait en terme d'utilisation des biens d'autrui (dans ce cas, les brevets d'interface). Sinon pour dire que l'un est resté légal (Apple) et l'autre fût fourbe (Microsoft).
avatar Brewenn | 
@Pascal-007 "Apple a obtenu les droits d'utiliser ces principes d'interface pour Lisa puis Mac, en tout légalité et sans voler qui que ce soit." Pas vraiment, Après une première visite au PARC Steve Jobs à demandé l'autorisation de revenir une seconde fois avec ses programmeurs. La responsable du labo PARC à l'époque consciente des conséquences, à demandé à la direction de XEROX de lui confirmer l'autorisation de la visite. Ils n'ont jamais donné aucun droits d'utilisation, mais seulement l'autorisation d'une visite. D'ailleurs, Jobs à l'époque était tellement obnubilé par l'interface graphique qu'il avait vu lors de sa première visite au PARC qu'il est passé à coté du réseau de micro-ordinateurs et de la programmation objet. Voir une des trois vidéos dans le post précédent (En Anglais, mais voix off en Français).
avatar Vivid (non vérifié) | 
>Pascal-007 : faut tout dire! "obtenu les droits...en tout légalité" oui, mais contre l'avis de ce qui avait créer l'interface graphique ! les ingénieurs de xerox ! si les patrons de Xerox a l'époque n'avait pas était des buses... tu m'a compris. Et on peut voir ici les mêmes façon d'opérer que Micro$ !! Maintenant vue la tournure que prend l'entreprise Apple autant qu'il fusionne avec Micro$ l'hypocrisie serait terminer ! Quand a Kde c'est bien le seul qui a ma préférence.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Membre du conseil d'Apple et membre du conseil de Google... Je pense que si l'on veut un monde plus juste, il faut interdire ces doubles mandats...
avatar Pascal 77 | 
Sur les raisons de chacun pour continuer la "gueguerre" : - Apple : Microsoft est en position dominante sur le marché des OS, quoi qu'on puisse en dire, donc il me parait être de bonne stratégie de montrer en permanence que ce n'est pas la "qualité" de ses produits qui lui vaut cette place, mais d'autres motifs, moins avouables. Si j'en juge par le nombre toujours croissant de "switchers" qui viennent se présenter sur les forums, il semble que cette option stratégique soit pertinente ! - Microsoft : Contrairement à Apple, leurs boulets ne visent pas à démontrer la supériorité de leurs produits (ce qu'ils seraient d'ailleurs bien en peine de faire), mais uniquement à dénigrer ceux de leur concurrent : c'est plus de l'agacement qu'autre chose, et si leurs piques sont si peu crédibles, c'est, outre parce qu'ils en ont peu les moyens, aussi qu'ils savent ne pas pouvoir aller trop loin, la présence d'Apple constituant toujours leur seul rempart contre le démantèlement (loi américaine anti-trust). Je pense que la hache de guerre ne pourra être enterrée que lorsque, soit la croissance d'Apple, soit l'apparition d'un troisième larron inattendu, fera que Microsoft ne sera plus en position dominante. Ce jour là, l'un comme l'autre auront alors tout intérêt à donner l'image d'un concurrent "fair play". Bon, ce n'est là que mon analyse personnelle, mais si un gros consultant en analyse économique souhaite m'offrir un "pont d'or", qu'il n'hésite pas :-)
avatar halleck | 
Chouette article, même si la premiere page est quand même nettement partisane. Par contre, y'a pas mal de commentaires limites. Perso, chez moi, j'ai les deux PC et MAC, je reconnais à chacun des avantages comme des inconvénients, qui font que je n'abandonnerai pas une plateforme au profit d'une autre... Ceux qui vomissent sur leurs PC qui buguent tout le temps ou autre, n'ont à mon sens, soit jamais eu de PC, soit jamais su s'en servir correctement ; ceux qui critiquent les prix éhontés d'Apple, leur design qui ne sert à rien d'autre que faire tendance, etc, n'ont jamais du mettre la main sur un macbook, ni jamais du découvrir la foultitude de petits détails géniaux de MacOS qui changent la vie. Bref, dans les deux cas, les clichés ont la vie dur, et les fans d'une marque comme les détracteurs d'une autre, ont vite fait de s'y attacher, aveuglement. Pour en revenir à l'article, y'a quelques raccourcis qui m'ont fait tiquer, genre dire que Grosoft aurait trahi ses deux alliés pour lancer windows, et de la façon la plus sournoise, juste par appat du gain. C'est réducteur. D'abord parce qu'il faudrait savoir comment les choses se sont passée de l'interieur, ensuite parce que dire que Grosoft a volé l'interface "révolutionnaire" inventé par Apple, c'est plutot limite, ne serait-ce parce qu'Apple n'a rien inventé, ils ont juste eu la bonne idée de partir des travaux des génies du Xerox PARC. Sinon, on voit bien qu'au dela des question financières, Microsoft/Apple c'est surtout une guerre de communautés, et une communauté est bien plus soudé dès qu'il y a un adversaire déclaré, rien d'étonnant du coup que les deux sociétés encouragent cette opposition. Et rien que pour montrer ça, cet article a du mérite ! bravo à son auteur
avatar oomu | 
on sait beaucoup de comment cela s'est passé en interne chez microsoft tout simplement parce que les gens parlent et que lors des procés contre Netscape et Sun, la justice avait saisi (et publié) les courriers interne de la société. Microsoft existe depuis les années 70, on sait. Je peux comprendre qu'il y en ait ici qui ont que 20 ans et qui n'ont pas tout connu. Mais cela ne change rien au fait. - dans le genre société qui fut détestée (pour de solides raisons) : IBM. - Microsoft est riche, pour autant cet argent n'a jamais permis de faire un bon système mobile. Microsoft consacre tout ses meilleurs efforts sur Office. - Apple a plus d'argent en banque que Microsoft. Aussi paradoxal que cela puisse vous paraître, Apple peut subitement acheter Sun (si cela leur prenait l'envie délirante de faire cette sottise) en cash, là où Microsoft ne pourrait pas. - Le principal problème que je note dans les commentaires, c'est l'envie de vous appuyer sur vos propres opinions, là où il existe bon nombre de témoignages, de faits, d'archives et de textes officiels sur l'histoire de l'informatique. Il n'y a pas besoin de broder ou d'imaginer. - "Pour en revenir à l'article, y'a quelques raccourcis qui m'ont fait tiquer, genre dire que Grosoft aurait trahi ses deux alliés pour lancer windows, et de la façon la plus sournoise, juste par appat du gain. C'est réducteur. " mais parce que c'est VRAI. et ils ont eu RAISON. Quand Microsoft a utilisé un prototype de mac, pour s'inspirer afin de lancer windows 1 avec Nec, ils ont eu RAISON et Apple a eu TORT de confier des technologies à celui qui allait devenir un concurrent. De même qu'Apple a eu tort de confier tout le futur bureautique du mac de 84 au seul Microsoft. Comprenez bien que c'est ce genre d'erreur qui a forgé le Steve Jobs Radical de maintenant et qui vous explique pourquoi Apple est maintenant un acharné de sa propriété intellectuelle.
avatar DrFatalis | 
On voit qu'il y a des switchers: plein de réactions cherchent des excuses à MS, on loue la trahison infâme qu'est windows sur mac etc... Oui, les gars de Xerox avait l'interface graphique, mais leurs patroins n'en voulait pas. Ils ont laissé toute latitude à Apple qui l'a fortement complété , paufiné et popularisé. MS, à l'époque, c'était 4 lignes vertes de DOS sur un ecran noir. Point. MS a délibérément volé les idées de macOS, au point de se dépétrer dans des procés sans fin dont ils se sont tirés en mettant un pistolet sur la tempe d'apple: soit vous arrétez les poursuites, soit on arréte office pour mac. MS a tout de même du respecter un accord avec apple: les fen^étres doivent y être justaposées, pas superposées...
avatar ezo09 | 
De toute façon qui ne fait pas marcher la photocopieuse ? dans tous les domaines on s'inspire de ce que font les autres c'est comme ca que ca marche la création , on ne créée pas à partir du vide .Personnellement je travaille sur les 2 systèmes et j'en suis très satisfait , mais je préfère nettement MAC OS , pourquoi ? ben je dirais que ce qui fait la différence , c'est "l'âme " du système , on sent que ca été fait par des artistes qui ont le soucis de l'utilisateur , du plaisir , bref y'a un feeling , alors que windows c'est froid et sans âme , d'ailleurs dans ce documentaire en 3 partie , on le sent bien , Jobs pensait a l'époque qu'il pouvait rendre le monde meilleur grâce a la technologie , je dirais que toute la force et la qualité du travail d'apple vient de la , alors que microsoft , c'a n'a toujours été que du business.
avatar BeePotato | 
« La première interface graphique est le fruit des ingénieurs de Xerox » « Tiens je croyais que c'était Xerox PARC qui avait inventé/developpé l'interface graphique » Xerox n'a pas inventé l'interface graphique. Ce que le PARC a fait, c'est faire une implémentation concrète de ce concept. Tout en affinant le concept, évidemment, en ajoutant quelques idées. Ça a été très utile parce que ça a bien aidé les visiteurs de chez Apple (dont Steve Jobs) de voir tourner une interface graphique plutôt que de se contenter d'une description abstraite de ce concept. C'est d'ailleurs pour ça que Jef Raskin avait arrangé cette visite. Mais le PARC n'a pas inventé ce concept ni même son implémentation de A à Z, il n'a été qu'un des maillons (mais un des plus importants) de la chaîne de gens qui ont travaillé là-dessus. Tout comme Apple en a été un des maillons les plus importants, ne se contentant pas de « photocopier » l'implémentation de Xerox, contrairement à ce qu'on peut lire ici même. Apple a ajouté et changé beaucoup de choses par rapport à cette dernière. En revanche, Microsoft avec Windows n'a pas apporté grand chose. Windows 1 faisait beaucoup penser à une implémentation à l'arrache de ce qui avait été vu chez Xerox (et non à une tentative de copie du Mac). Les versions suivantes se sont beaucoup plus inspirées des principes de l'interface de Mac OS (culminant avec Windows 95). « "obtenu les droits...en tout légalité" oui, mais contre l'avis de ce qui avait créer l'interface graphique ! les ingénieurs de xerox ! » Plusieurs des ingénieurs du PARC ont rapidement compris l'intérêt de cette visite : là où Xerox ne savait que faire d'une interface graphique, il était en revanche clair qu'Apple avait des plans précis pour rendre ce concept accessible au grand public. Et ces ingénieurs sont passés chez Apple, qui leur permettait d'éviter l'impasse dans laquelle Xerox avait enfermé leurs travaux (le nom de Larry Tesler me vient à l'esprit, mais il y en a eu d'autres).
avatar Le Chapelier | 
Une fois n'est pas coutume, mais je suis totalement d'accord avec oomu concernant son dernier paragraphe. oomu : "De même qu'Apple a eu tort de confier tout le futur bureautique du mac de 84 au seul Microsoft." Cela va même au-delà : Apple avait AUTORISE Microsoft (par contrat) à copier certaines de ses idées en l'échange de la garantie de poursuite du développement d'Office sur Mac. A l'époque, les gens achetaient un ordi pour travailler. Et pour travailler sur ordi, Office était LA suite à avoir (Word et Excel, PP n'existait pas encore). Le Mac ne pouvait pas se permettre de s'en passer. Petit rappel : Bill Gates ne voyant à l'époque QUE l'appât du gain et voulant vendre la suite Office à TOUS les ordinateurs du monde (50 % de Macs, 50 % du reste) a proposé à SJ de licencier Mac OS pour les PC, pour pouvoir ainsi vendre Office aux PC (Office ne fonctionnant QUE sur Mac à l'époque). Jobs a dit "non". Gates a dit : "alors je vais développer un OS qui permettra de faire fonctionner Office sur PC". On connait la suite. Comme oomu, je pense que cela a été une erreur.
avatar BeePotato | 
« Cela va même au-delà : Apple avait AUTORISE Microsoft (par contrat) à copier certaines de ses idées en l'échange de la garantie de poursuite du développement d'Office sur Mac. » Euh… non ! Ça, c'était en 1997, pas en 1984. « A l'époque, les gens achetaient un ordi pour travailler. Et pour travailler sur ordi, Office était LA suite à avoir (Word et Excel, PP n'existait pas encore). » Non plus. À l'époque, Office n'existait pas encore. Pas plus qu'Excel, d'ailleurs. Apple avait demandé à Microsoft de développer des logiciels sur Mac, du type de ceux qu'ils développaient déjà pour PC, mais ces logiciels étaient encore loin, très loin d'avoir l'importance sur le marché qu'ils ont eu par la suite. Notamment, Apple voulait une version Mac de Multiplan, parce qu'il fallait un tableur pour espérer vendre le Mac aux gens « sérieux ». Apple n'avait pas demandé à Microsoft de développer un traitement de texte, ayant déjà MacWrite. Mais Microsoft l'a quand même fait, ne voulant pas laisser filer un marché. Plus tard seulement (en 1985), Microsoft a développé Excel sur Mac pour remplacer Multiplan. Encore plus tard, PowerPoint (développé sur Mac par une petite boîte) a été racheté par Microsoft pour ne pas avoir à développer son propre programme de création de présentations. C'est à partir de là (1989) que Microsoft a eu l'idée de vendre les trois logiciels ensemble sous le nom d'Office. Un peu plus tard enfin, Microsoft a sorti une version d'Office pour Windows, et c'est encore quelques années plus tard que cette version a commencé à devenir « indispensable ».
avatar BeePotato | 
Pour ceux qui ne veulent pas croire à la façon dont Microsoft s'est fortement inpiré du Mac pour le développement de Windows, même tout au début, voici un article écrit par Andy Hertzfeld (principal développeur de la toolbox du Mac jusqu'en 84) relatant les relations avec Microsoft en tant que développeur de logiciels pour Mac (développeur privilégié, puisque travaillant sur ce sujet avant même la sortie du premier Mac et disposant donc à ce titre de prototypes du Mac et de son système) : [url="http://www.folklore.org/StoryView.py?project=Macintosh&story=A_Rich_Neighbor_Named_Xerox.txt&topic=Microsoft&sortOrder=Sort%20by%20Date&detail=medium"]http://www.folklore.org[/url] On y voit notamment comment Microsoft a utilisé cette position privilégiée pour obtenir des informations sur le développement du système lui-même : « I gradually began to notice that Neil [employé de Microsoft en charge du développement sur Mac] would often ask questions about implementation details that he didn't really need to know about. In particular, he was really curious about how regions were represented and implemented, and would often detail his theories about them to me, hoping for confirmation. Aside from intellectual curiosity, there was no reason to care about the system internals unless you were trying to implement your own version of it. » Ce genre de pratique est tout de même difficilement comparable aux deux visites d'ingénieurs d'Apple au PARC de Xerox, où ils ont simplement vu la démo qu'on a bien voulu leur montrer (contre paiement, rappelons-le). Ça traduit bien l'esprit Microsoft, je trouve.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Brewenn : MacGeneration étant un site responsable et respectueux du droit d'auteur, nous ne pouvons y laisser figurer des commentaires liant vers du matériel piraté, ni même indiquant la marche à suivre pour l'obtenir. Le documentaire que tu lies sous le titre "l'histoire de l'informatique" est en fait Triumph of the nerds (dont un extrait est présenté dans cet article). Il est possible d'en faire l'acquisition légalement, ce que nous recommandons chaudement étant donné la qualité du documentaire. Merci de vous limiter à des recommandations de cet ordre et de ne pas engager la responsabilité de MacGénération dans les liens que vous postez ici.
avatar BeePotato | 
Accessoirement, j'aime bien un autre extrait de l'article que je viens de citer, extrait qui montre la « haute estime » que Steve Jobs avait de Microsoft à l'époque. ;-) « I told Steve that I suspected that Microsoft was going to clone the Mac, but he wasn't that worried because he didn't think they were capable of doing a decent implementation, even with the Mac as an example. » En fait, il n'avait pas tort : l'implémentation de l'interface graphique par Microsoft s'est révélée catastrophique, notamment dans ses premières versions. Il a fallu plus de 10 ans pour qu'elle devienne vaguement utilisable (avec Windows 95) et encore de nombreuses années avant d'arriver à un niveau décent (bien que toujours pas au niveau de ce que fait Apple dans ce domaine). Mais Steve Jobs avait largement sous-estimé la capacité de Microsoft à vendre son produit malgré tout.
avatar BeePotato | 
@ Le Chapelier : « Apple avait AUTORISE Microsoft (par contrat) à copier certaines de ses idées en l'échange de la garantie de poursuite du développement d'Office sur Mac. » Désolé, je viens seulement de comprendre à quoi tu faisais référence avec cette phrase : l'accord malheureux conclu par Sculley avec Microsoft pour s'assurer le développement d'Excel et surtout son exclusivité sur Mac pendant quelques années (Microsoft menaçait de sortir tout de suite une version d'Excel pour Windows, annulant de ce fait ce qui était vu alors comme un avantage du Mac — à ce que j'ai lu, c'était encore un coup habile de Microsoft, qui n'aurait probablement pas pu mettre cette menace à exécution vu le temps qu'il a finalement fallu pour développer la version Windows d'Excel). Cet accord a ensuite joué un rôle important dans le procès perdu par Apple contre Microsoft.
avatar Le Chapelier | 
@ BeePotato : vi, c'est exactement à ça que je pensais, mais mes termes n'ont peut-être pas été clairs. Et quand je parlais d'Office, c'est vrai qu'à l'époque il n'existait pas comme tel, mais c'était pour me faire comprendre du plus grand nombre (surtout des jeunes switchers qui n'ont pas connu cette époque).
avatar Brewenn | 
@Nonoche "@ Brewenn : MacGeneration étant un site responsable et respectueux du droit d'auteur, nous ne pouvons y laisser figurer des commentaires liant vers du matériel piraté, ni même indiquant la marche à suivre pour l'obtenir." Cette volonté de Macgeneration d'être responsable et respectueux du droit d'auteur l'honore. Et après constat d'une modération en temps réel possible sur le site de Macgeneration, jusqu'ou celui-ci est un site responsable puisqu'en page 1 des commentaires de ce billet vous avez un appel au meurtre d'une entité et un propos diffamatoire envers cette même entité.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Brewenn : à ma connaissance, il est impossible d'assassiner une société, et "l'appel au meurtre" de celle-ci n'est donc pas illégal. Il n'y a également pas matière à diffamation dans les propos tenus ici, c'est une notion très précise en matière de droit.
avatar Brewenn | 
@Nonoche Par cette réponse vous pensez être un "site responsable" ?
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Brewenn: Oui.
avatar Psylo | 
"Cette volonté de Macgeneration d'être responsable et respectueux du droit d'auteur l'honore" Sauf pour filer l'adresse d'une site de torrent ou on trouve la beta de MSN.
avatar Arnaud de la Grandière | 
On fait de notre mieux pour éviter ce genre de choses, mais ça peut toujours aider de nous alerter quand un commentaire dérape…
avatar divoli | 
"Nonoche m'a tuer..." Pas taper, je sors... :D
avatar Stanley Lubrik | 
On peut trouver normal que l'histoire Apple/Microsoft se soit jouée grosso-modo comme raconté dans la News dans la mesure ou Palo Alto, Cupertino et Redmond, c'est vraiment le Grand Ouest Américain. La loi, c'est historiquement celle des colts ! La loi du plus fort dans une contrée où les blancs ont éradiqué la population native des indiens. Un génocide perpétré par des envahisseurs aujourd'hui érigés en gendarmes du monde. Et sur l'échelle des débats, il y donc bien plus fondamental que la paternité de l'interface graphique* ou de lister les morts parmi les sociétés informatiques. Cette tendance des deux firmes à se villipender outre mesure - Apple et Microsoft - tient bien de l'ancrage culturel. Pour Ballmer, en pastichant ce qui se disait des indiens dans le Far-West : "un bon O.S.concurrent, c''est un O.S. mort !" Par certains aspects, donc, le bulldozer Microsoft fonctionne un peu comme la vision du monde par les USA. Ce même patrimoine génétique d'une politique à caractère expansionniste et qui aurait force de loi. Je ne sais plus quel documentaire disait que dans tous les pays où les Etats-Unis ont fait la guerre ces dernières années, pas un n'est devenu une vraie démocratie. Les fans de Mac réciteront que Steve Jobs avait un meilleur Smith et Wesson que Bill Gates. Avec un meilleur design ! Et les autres préciseront que Billl Gates a surtout tiré plus vite ! Pour survivre dans la jungle économique, c'est finalement ce qui est essentiel ! Et c'est ce que retiendront les futurs écoliers sur l'histoire de l'informatique. * Que seraient les travaux de Xerox et du Parc sur l'interface graphique sans la calligraphie antique egyptienne. Remercions Champollion de l'avoir décryptée !
avatar Psylo | 
Franchement, résumer l'histoire récente de l'informatique a une simple guéguerre Apple VS Crosoft, avec les bons d'un coté et les méchants de l'autres... c'est très réducteur. Quid de la guerre des Unix ? de la guerre Atari VS Amiga ? BeOS ? NeXt ? Linux ? FreeBSD ? des guerres d'architectures x86 vs PPC vs Sparc ? Avoir une vision manichéènne de tout ça c'est stupide. Ne jurer que par un seul OS ou fabricant, et cracher sur le reste, ça l'est tout autant.
avatar béber1 | 
OK, mais en tous cas qu'en est-il de tes guéguerres? Apuuuu....? Y a pratiquement plus de participants, c'est ça? Qui alors en est responsable ?
avatar indycroft | 
Stanley Lubrik ton "analyse" est bourrée de clichés antiaméricains et pathétique. Merci de nous épargner ta vision tiers-mondiste de merde. C'est pas possible, tu dois voter pour Besancenot ou alors tu t'es cru sur la page de commentaires d'une vidéo youtube/dailymotion... "Je ne sais plus quel documentaire disait que dans tous les pays où les Etats-Unis ont fait la guerre ces dernières années, pas un n'est devenu une vraie démocratie": ben voyons, rien qu'en Irak il y a eu des élections libres récemment... et si on étend la période à la 2nd GM, osera-tu dire qu'Europe et Japon ne sont pas des démocraties? Après cette réaction est caractéristique de l'hypocrisie et/ou la schizophrénie de certains: on vomit les USA comme pas possible, depuis son ordi tournant sur un système made in USA, en buvant du coca et tout en téléchargeant le dernier blockbuster d'Hollywood...
avatar Feroce | 
... et en fumant des Marlboro.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Perso je préfère un PC avec un Windows mais je ne suis pas Bill Gates et vous n'êtes pas Steve Jobs. Mac a ses avantages, Windows aussi. Respectons-nous! Mais comment oser dire que Microsoft n'a rien inventé, et nier 90% de parts de marché ? Quand bien même Bill le traître aurait tout copié sur ses concurrents, n'auraient-ils pas une part de responsabilité ? Je termine par une note d'humour: Une soirée spéciale pour vous les MacUsers :) http://www.programme.tv/le-paradis-du-mac-1825059.php
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Psylo : tu auras du mal comprendre, il n'était ici nullement question de résumer l'histoire de l'informatique… sachant que l'objet de l'article était la guerre entre Microsoft et Apple, il paraissait légitime de remonter à ses origines. Couvrir toutes les autres guerres de l'informatique aurait été quelque peu hors sujet…
avatar iarwain | 
"Et pour poser la question franchement : n'aurions-nous pas été victimes d'une supercherie?" Ouais…exactement la question que je me posais dans le temps des PowerPC : "ils nous disent que c'est plus rapide que les intels, mais est-ce bien vrai ?" me demandais-je en mon fort intérieur. Et vu les prix pratiqués, j'avais comme qui dirait les hémorroïdes qui viraient au rouge, si vous voyez ce que je veux dire. Pour autant, je crois que ces "chamailleries" sont non seulement distrayantes, mais aussi salutaires. Je ne voudrais pas voir un jour naître une sorte de monstre WinApple tout puissant… ça me fait froid dans le dos…
avatar Eaglelouk (non vérifié) | 
Merci pour ce superbe article une fois du plus qui vient nourrir ma soif de connaissances en matière d'histoire de l'informatique.
avatar sams | 
très très bon article. Merci.
avatar pecos | 
c'est amusant de se poser ce genre de question "POURQUOI?" surtout de la part de macusers... Pour ma part, la réponse est toute simple : j'ai, • d'un côté, une société qui n'a quasiment jamais rien inventé, et qui prouve année après année que son plus grand talent consiste à sortir le plus vite possible des produits buggés à mort et à l'ergonomie invraissemblable. • De l'autre, des gens qui essayent de faire leur travail correctement. Le choix est très vite fait, et la détestation tout à fait compréhensible. Que se soit de la part de l'utilisateur lambda de mac, ou des fondateurs/dirigeants d'apple : il ets tout à fait normal d'avoir une certaine rancoeur lorsqu'on est laminé, non pas sur le fond (qualité des produits) mais grâce à une puissance marketting et à des arguments commerciaux dignes de vendeurs de savon. De l'autre, la détestation de microsoft envers apple (comme de ses utilisateurs) est tout aussi naturelle : c'est la jalousie inévitable de pauvres gens condamnés à être des SUIVISTES, pendant qu'apple (ou d'autres) OUVRE LA VOIE. On peut gagner énormément de sous comme ça, mais ça reste peu gratifiant. Et on devient totalement aigri et on frise la débilité profonde, un peu comme M. Ballmer et ses interventions de plus en plus navrantes.

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