Apple accusée de violation de brevet et rupture de contrat de confidentialité
Apple est sous le coup d'une plainte pour violation de brevets et rupture d'un contrat de confidentialité autour d'une technologie audio utilisée dans ses appareils mobiles. Une plainte déposée le 3 juillet, explique Computerworld.
Le plaignant, NoiseFree, une entreprise californienne, est spécialisé depuis 2006 dans les techniques de réduction voire suppression du bruit ambiant, comme Apple en utilise sur ses iPhone 4 et 4S avec l'usage d'un microphone dédié à ces opérations.
Dans sa plainte (document), Noise Free dresse la chronologie des faits. Autour du troisième trimestre 2007, année de lancement de l'iPhone, NoiseFree a contacté Apple pour lui présenter sa technologie, laquelle avait fait l'objet d'un dépôt de brevet au mois de mai. Elle jugeait que ce qu'utilisait Apple pour son téléphone était assez sommaire.
En septembre 2007, NoiseFree fit une démonstration générale des avantages de sa solution, puis elle relança Apple en mars 2008. Des rendez-vous s'organisèrent entre les ingénieurs et Apple ajouta qu'elle avait besoin de détails plus précis. Par un accord oral et sur demande de NoiseFree, les deux sociétés convinrent de maintenir la confidentialité de ces échanges.
Le 1er avril 2008, NoiseFree envoya un PowerPoint, explicitement marqué "confidentiel", avec des détails techniques supplémentaires. Une semaine plus tard, Apple demanda plus de précisions sur le fonctionnement de cette réduction des nuisances sonores ambiantes. NoiseFree révéla qu'une partie du dispositif reposait sur un logiciel associé à un composant électronique.
En septembre, les deux sociétés formalisèrent un accord de confidentialité par écrit, et rédigé par Apple précise NoiseFree. Cet accord avait une durée de cinq ans.
En novembre de la même année, NoiseFree fit une démonstration au siège d'Apple, et révéla de nouveaux détails de fonctionnement. Un mois plus tard, c'est Apple qui fit une visite à NoiseFree et se vit remettre une documentation détaillée, un circuit électronique contenant un firmware hautement confidentiel et du code source utilisé pour filtrer des sources de nuisance. Les gens d'Apple repartirent également avec des instructions détaillées sur la manière de faire fonctionner ce circuit, accompagné d'un combiné de test. Le responsable d'Apple pour les iPhone et iPad participa à une partie de la réunion, ajoute NoiseFree.
Après avoir appris à faire fonctionner cet équipement, les ingénieurs d'Apple demandèrent de pouvoir les conserver pour réaliser d'autres tests. NoiseFree explique alors dans sa plainte qu'elle a eu connaissance plus tard de manipulations faites par Apple pour réaliser des tests non autorisés, comme d'extraire du logiciel et de dupliquer sa technologie tant logicielle que matérielle.
Au début 2009, NoiseFree exigea que son équipement prêté et sa documentation lui soient rendus. Apple le fit pour le matériel, mais pas pour les documents. Dans le courant de l'année, Apple cessa toute communication, poursuit NoiseFree, et sans explications. Puis au début 2010, Apple se manifesta, exprimant à nouveau son intérêt pour ces techniques, en vue d'une utilisation dans ses iPhone et iPad.
En mai 2010, NoiseFree fit une nouvelle présentation à Cupertino, et livra encore quelques informations confidentielles, notamment sur l'utilisation d'un système à deux microphones pour soustraire ces bruits ambiants.
Mais sans qu'elle le sache, Apple avait enregistré un brevet le 4 juin 2010 sur une invention servant le même objectif. Les deux ingénieurs inventeurs, Aram Lindahl et Baptiste Pierre Paquier, faisaient partie du personnel d'Apple qui avait assisté aux présentations de NoiseFree, précise cette dernière. Elle ajoute y avoir trouvé des idées et inventions qu'elle avait révélées lors de ses présentations. Au fil du second trimestre 2010, NoiseFree enregistra de nouveaux brevets, toujours sans savoir qu'Apple avait déposé les siens.
Une nouvelle présentation fut réalisée début juillet, avec notamment un mécanisme permettant à l'utilisateur de préciser dans quel environnement sonore il se trouvait pour adapter en conséquence la réduction du bruit. Fin juillet, les deux entreprises signèrent un nouvel accord de confidentialité, engageant les informations reçues de par et d'autre.
NoiseFree entreprit alors de travailler sur des échantillons sonores fournis par Apple. Début août, la société envoya un mail à Apple avec des suggestions sur la manière dont elle pourrait intégrer ce dispositif à son système, avec l'interface afférente. C'est peu de temps après que NoiseFree apprit qu'Apple avait choisi un autre fournisseur pour cette fonction - Audience. NoiseFree affirme ici qu'elle a de bonnes raisons de croire qu'Apple a transmis à son concurrent certaines de ses techniques et inventions pour l'aider à offrir un niveau de qualité similaire.
NoiseFree a alors cessé toute communication avec Apple et elle a depuis déposé plainte avec des demandes de dommages et intérêts à la clef, à la fois d'Apple et d'Audience.
Le plaignant, NoiseFree, une entreprise californienne, est spécialisé depuis 2006 dans les techniques de réduction voire suppression du bruit ambiant, comme Apple en utilise sur ses iPhone 4 et 4S avec l'usage d'un microphone dédié à ces opérations.
Dans sa plainte (document), Noise Free dresse la chronologie des faits. Autour du troisième trimestre 2007, année de lancement de l'iPhone, NoiseFree a contacté Apple pour lui présenter sa technologie, laquelle avait fait l'objet d'un dépôt de brevet au mois de mai. Elle jugeait que ce qu'utilisait Apple pour son téléphone était assez sommaire.
En septembre 2007, NoiseFree fit une démonstration générale des avantages de sa solution, puis elle relança Apple en mars 2008. Des rendez-vous s'organisèrent entre les ingénieurs et Apple ajouta qu'elle avait besoin de détails plus précis. Par un accord oral et sur demande de NoiseFree, les deux sociétés convinrent de maintenir la confidentialité de ces échanges.
Le 1er avril 2008, NoiseFree envoya un PowerPoint, explicitement marqué "confidentiel", avec des détails techniques supplémentaires. Une semaine plus tard, Apple demanda plus de précisions sur le fonctionnement de cette réduction des nuisances sonores ambiantes. NoiseFree révéla qu'une partie du dispositif reposait sur un logiciel associé à un composant électronique.
En septembre, les deux sociétés formalisèrent un accord de confidentialité par écrit, et rédigé par Apple précise NoiseFree. Cet accord avait une durée de cinq ans.
En novembre de la même année, NoiseFree fit une démonstration au siège d'Apple, et révéla de nouveaux détails de fonctionnement. Un mois plus tard, c'est Apple qui fit une visite à NoiseFree et se vit remettre une documentation détaillée, un circuit électronique contenant un firmware hautement confidentiel et du code source utilisé pour filtrer des sources de nuisance. Les gens d'Apple repartirent également avec des instructions détaillées sur la manière de faire fonctionner ce circuit, accompagné d'un combiné de test. Le responsable d'Apple pour les iPhone et iPad participa à une partie de la réunion, ajoute NoiseFree.
Après avoir appris à faire fonctionner cet équipement, les ingénieurs d'Apple demandèrent de pouvoir les conserver pour réaliser d'autres tests. NoiseFree explique alors dans sa plainte qu'elle a eu connaissance plus tard de manipulations faites par Apple pour réaliser des tests non autorisés, comme d'extraire du logiciel et de dupliquer sa technologie tant logicielle que matérielle.
Au début 2009, NoiseFree exigea que son équipement prêté et sa documentation lui soient rendus. Apple le fit pour le matériel, mais pas pour les documents. Dans le courant de l'année, Apple cessa toute communication, poursuit NoiseFree, et sans explications. Puis au début 2010, Apple se manifesta, exprimant à nouveau son intérêt pour ces techniques, en vue d'une utilisation dans ses iPhone et iPad.
En mai 2010, NoiseFree fit une nouvelle présentation à Cupertino, et livra encore quelques informations confidentielles, notamment sur l'utilisation d'un système à deux microphones pour soustraire ces bruits ambiants.
Mais sans qu'elle le sache, Apple avait enregistré un brevet le 4 juin 2010 sur une invention servant le même objectif. Les deux ingénieurs inventeurs, Aram Lindahl et Baptiste Pierre Paquier, faisaient partie du personnel d'Apple qui avait assisté aux présentations de NoiseFree, précise cette dernière. Elle ajoute y avoir trouvé des idées et inventions qu'elle avait révélées lors de ses présentations. Au fil du second trimestre 2010, NoiseFree enregistra de nouveaux brevets, toujours sans savoir qu'Apple avait déposé les siens.
Une nouvelle présentation fut réalisée début juillet, avec notamment un mécanisme permettant à l'utilisateur de préciser dans quel environnement sonore il se trouvait pour adapter en conséquence la réduction du bruit. Fin juillet, les deux entreprises signèrent un nouvel accord de confidentialité, engageant les informations reçues de par et d'autre.
NoiseFree entreprit alors de travailler sur des échantillons sonores fournis par Apple. Début août, la société envoya un mail à Apple avec des suggestions sur la manière dont elle pourrait intégrer ce dispositif à son système, avec l'interface afférente. C'est peu de temps après que NoiseFree apprit qu'Apple avait choisi un autre fournisseur pour cette fonction - Audience. NoiseFree affirme ici qu'elle a de bonnes raisons de croire qu'Apple a transmis à son concurrent certaines de ses techniques et inventions pour l'aider à offrir un niveau de qualité similaire.
NoiseFree a alors cessé toute communication avec Apple et elle a depuis déposé plainte avec des demandes de dommages et intérêts à la clef, à la fois d'Apple et d'Audience.
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