Apple et la Licra : report au 27 octobre
Alain Jakubowicz, le président de la Licra, a indiqué à Europe1.fr que l'audience qui était prévue initialement aujourd'hui avec Apple serait probablement reportée. Le 23 septembre, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme avait assigné Apple en référé à propos de l'application iOS "Juif ou pas Juif ?".
Elle avait été retirée de l'App Store français, mais l'association souhaitait aller un cran plus loin en obtenant qu'elle ne soit plus utilisable par ceux qui l'avaient achetée et téléchargée. Ce qui revenait à demander sa suppression à distance des terminaux.
Une action a priori possible techniquement, mais jamais utilisée à ce jour par Apple, contrairement par exemple à Amazon sur les Kindle ou Google avec Android (lire Apple assignée en référé par la Licra).
Apple a soulevé un point de procédure explique Alain Jakubowicz qui a reçu les conclusions d'Apple ce matin un peu avant 7h. L'assignation a été faite pour Apple France alors que l'App Store est géré par la société iTunes, basée au Luxembourg.
« Par ailleurs, Apple argue, d'après la Licra, que la demande de l'association "n'est pas recevable", car, pour l'entreprise, selon des propos rapportés par Alain Jakubowicz, "la question de l'antisémitisme ne se pose pas". Apple dit encore, toujours selon le président de la Licra, qu'il est "techniquement impossible d'enlever l'appli", ce que la Licra conteste. » écrit Europe1.fr. Steve Jobs avait en effet lui-même évoqué cette possibilité technique il y a trois ans.
Apple a également refusé de communiquer à la Licra le nombre de clients français ayant téléchargé cette application, apparue début août avant son retrait partiel de l'App Store le 15 septembre.
[MàJ] : l'audience a été reportée au 27 octobre à 10h00. « La juge des référés, Magali Bouvier, a estimé que la société iTunes Luxembourg, qui a commercialisé l'application litigieuse, devait "être appelée dans la cause, en plus d'Apple France. » rapporte l'AFP.
Elle avait été retirée de l'App Store français, mais l'association souhaitait aller un cran plus loin en obtenant qu'elle ne soit plus utilisable par ceux qui l'avaient achetée et téléchargée. Ce qui revenait à demander sa suppression à distance des terminaux.
Une action a priori possible techniquement, mais jamais utilisée à ce jour par Apple, contrairement par exemple à Amazon sur les Kindle ou Google avec Android (lire Apple assignée en référé par la Licra).
Apple a soulevé un point de procédure explique Alain Jakubowicz qui a reçu les conclusions d'Apple ce matin un peu avant 7h. L'assignation a été faite pour Apple France alors que l'App Store est géré par la société iTunes, basée au Luxembourg.
« Par ailleurs, Apple argue, d'après la Licra, que la demande de l'association "n'est pas recevable", car, pour l'entreprise, selon des propos rapportés par Alain Jakubowicz, "la question de l'antisémitisme ne se pose pas". Apple dit encore, toujours selon le président de la Licra, qu'il est "techniquement impossible d'enlever l'appli", ce que la Licra conteste. » écrit Europe1.fr. Steve Jobs avait en effet lui-même évoqué cette possibilité technique il y a trois ans.
Apple a également refusé de communiquer à la Licra le nombre de clients français ayant téléchargé cette application, apparue début août avant son retrait partiel de l'App Store le 15 septembre.
[MàJ] : l'audience a été reportée au 27 octobre à 10h00. « La juge des référés, Magali Bouvier, a estimé que la société iTunes Luxembourg, qui a commercialisé l'application litigieuse, devait "être appelée dans la cause, en plus d'Apple France. » rapporte l'AFP.