L’iMac Retina coincé dans le premier Macintosh

Nicolas Furno |

Quand l’iMac Retina est sorti avec son écran de 17 millions de pixels, certains se sont immédiatement demandés à quoi ressemblerait une capture d’écran du premier Macintosh comparé à la capture d’écran de ce nouvel ordinateur. La comparaison était déjà saisissante : l’écran de 512 x 342 pixels de 1984 ressemble à un timbre poste une fois collé sur la capture de 5120 x 2880 pixels (lire : Le premier Mac se noie dans l'image de l'iMac Retina).

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Mike Solomon s’est demandé ce que donnerait l’inverse. Que se passerait-il si on essayait de caser l’écran de l’iMac Retina dans un Macintosh de 1984 ? Comme le montrent ces montages réalisés au pixel près… on ne verrait vraiment pas grand-chose de l’interface d’OS X Yosemite.

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Pour vous donner une idée, les icônes d’OS X sont désormais tellement grandes (1024 x 1024 px) qu’elles ne rentrent plus en entier sur l’écran du Macintosh ! Et pas qu’un peu : comme on peut le juger, on a pris l’habitude d’afficher beaucoup plus de contenu et d’afficher ce contenu beaucoup plus finement.

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Car naturellement, il ne fallait pas compter sur un écran Retina : à l’époque, c’était du noir et blanc, et c’était cubique. Donc cela ressemblerait plutôt à quelque chose comme ça, pour reprendre l’un des exemples de Mike Solomon. Heureusement, la technique a un petit peu évolué en trente ans.

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avatar bugman | 

N’empêche... Qu'est ce qu'il était sympa ce petit Mac !

avatar Wolf | 

Ouais. Ce Mac m'avait déjà coûté un bras a l'époque... Sans compter le prix du billet d'avion pour aller le cherche ;)

avatar Makhno | 

C'est impressionnant mais bon, le Mac, c'était en 1984, y'a 30 ans. Je suis beaucoup plus impressionné par l'évolution des téléphones portables. Y'a 10 ans on avait des téléphones à clapet avec un écran 65000 couleurs de 256 pixels de haut, qui téléphonaient et faisaient des photos en mode bouillie de pixels. Aujourd'hui, smartphones full hd connectés au web en 4G (et Wikipédia au fond de la poche, rien que ça...).

Bref :)

avatar jazz678 | 

@Makhno :
...et sa vie affichée sur Facebook et autres farces et attrape en moins de 2. Si c'est pas le progrès ça ;0)...

avatar Jeckill13 | 

@jazz678 :
Ce qui est le plus fort avec les réseaux sociaux c'est que les personnes le font d'eux même ! Il y a 10 ans t'aurais dis que toute ta vie tes déplacement tes loisirs serait affiché à la vue du premier venu, les personnes n'auraient jamais accepté !

avatar JPTK | 

Un peu caricaturales vos réactions. Sur FB on montre ce qu'on veut et à qui on veut. Je pourrais vous donner mon nom et mon prénom, même ma ville et vous mettre au défi de trouver des trucs intéressants sur moi, voir des trucs tout court, alors que je suis un gros utilisateur de facebook et que je n'utilise pas de pseudo.

avatar debione | 

Ils le font d'eux-même, mais sur pression de qui? Des autres justement...
"T'as vu les photos de mon gamin que j'ai donné à Facebook pour qu'ils l'utilisent dans leurs catalogues "gueules d'anges"?"
"J'ai mis les dates de mes concerts sur facebook, t'as qu'a aller voir"
"Oui nous on communique par watts app, on fonctionne comme cela"
"Je t'ai envoyé un message, et tu as mis 12h pour me répondre, qu'est-ce qui t'arrive?"
"Je t'ai appelé 4 fois en une heure et tu n'as pas répondu, tu te foutrais pas un peu de ma gueule?"

Ne possédant pas de smartphone (et oubliant régulièrement mon feature chez moi) et n'ayant pas de page Facebook, ceci est un petit florilège de ce que j'entends... Au point ou on m'a offert un smartphone sur un projet pour que je puisse utiliser Facebook... Je peux assurer qu'à l'heure actuelle, il faut être sacrément solide face à la pression pour dire: "NON, je n'ai pas de smartphone et NON je n'ai pas l'intention d'en acheter un, et encore NON je ne ferai pas de page Facebook, et j'en ai rien à branler que tu utilises telle ou telle messagerie instantanée..."

Tous ces outils, actuellement je les vois comme une obligation d'asservissement du collectif sur l'individuel. L'inconscient collectif élevé à son paroxysme... Je ne serai jamais proche de X si X utilise Facebook et moi pas... Une sorte d'obligation émotionnelle.

Le plus gros problème est de devoir avoir son propre compte pour voir ce que les autres ont mis (tient j'ai vu une photo de toi sur fb,,, si je n'ai pas de compte je ne peux pas savoir ce que l'on fait de mon image). Actuellement quand je dis que c'est par choix que je n'ai pas de smartphone (en fait je ne vois pas ce que j'en ferais à part perdre du temps et de l'argent) ni compte Facebook, sérieusement 9 fois sur 10 je vois un gros point d'interrogation... Les gens ne comprennent juste pas mon propos... Ne comprennent pas qu'avec leurs compte Facebook ils obligent les gens les entourant à ouvrir leur propre compte ("Ben quoi j'oblige personne moi" Ben voyons...) et que eux même se sont obligés de l'ouvrir pour la plupart non pas par choix mais par obligation sociétal/émotionnelle.

Les gens n'ont pas "accepté" cela, ils l'ont fait parce que toute la subtilité de Facebook est justement de jouer sur l'affect, que les gens se sentent obligés...

avatar tpng | 

14 millions de pixels pour l'iMac rétina, c'est déjà pas mal... 17 c'est vraiment trop !!

avatar CountDown | 

Qu'est ce que vous pouviez faire avec ce mac de 1984 ?

avatar solent | 

Déja on faisait des devis sur Excel, et le simple fait de changer une ligne et que ça calcule tout seul, ça changeait bien la vie. Ensuite tu pouvais taper des courriers et des dossiers hyper propres et avec une mise en page sophistiquée (pour l'époque), faire de la compta, dessiner des petits mickeys (assez basiques d'accord) et surtout le WYSWYG était un confort de travail incroyable par rapport aux PC équivalents.

avatar CountDown | 

D'accord. J'essaye d'imaginer ça. Ça doit être dingue d'avoir connu cette époque et maintenant de pouvoir lire les mails sur un iPhone 6 Plus.

avatar achille70 | 

Les technologies évoluent, les techniques s'améliore, l'innovation repousse le champ des possibles. Nous sommes entrés dans l'aire quantique, les composants électroniques rétrécissent, si bien qu'un jour nous pourrons construire des ordinateurs 5K de la taille de nos chers acariens. La technologie donne le sentiment d'être enfermé dans une bulle dans laquelle nous pouvons toucher la parois de nos connaissances. Que peut on sentir, percevoir de l'évolution de l'informatique dans 30, 40 ans. Probablement, nos petits enfants du futur feront les mêmes comparaisons entre un Imac 5k actuel et leurs ordinateurs. Il est probable que la plus grande révolution technologique du futur soit de nature biologique, Les mentalités auront changés à cause des effets désastreux du réchauffement climatique, et nous nous serons vu contraint d'adapter notre environnement, d'inventer des équipements en harmonie avec la nature, afin de ne plus générer massivement de CO2 à proportion que l'on détruit les forêts et que l'on vide nos poubelles dans les océans.

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