Les Galeries Lafayette, symbole du malaise dans les Apple Store

Nicolas Furno |

Pour promouvoir et vendre son Apple Watch, Apple a ouvert un point de vente aux Galeries Lafayette. Cette boutique, dédiée exclusivement à la montre, a été construite à la hâte dans le plus grand secret. Entre les débuts des travaux et l’inauguration, il s’est passé un gros mois qui n’a certainement pas été de trop pour installer toutes les tables et surtout recruter et former les équipes sur le stand.

La boutique Apple Watch des Galeries Lafayette (image Apple).

Cette boutique éphémère, censée représenter le meilleur de ce que fait Apple actuellement, catalyse pourtant toutes les crispations en interne. Souvent en silence, par peur des représailles, les employés des Apple Store sont de plus en plus frustrés par leur quotidien et par le décalage entre le discours d’Apple et leur réalité.

Lancement improvisé aux Galeries Lafayette

Pour présenter son Apple Watch aux clients (et surtout touristes) de passage dans le grand magasin, le constructeur a embauché une soixantaine d’employés. La moitié environ provient des Apple Store parisiens, pour l’essentiel de celui d’Opera, situé à deux pas des Galeries Lafayette. Les autres viennent soit d’autres Apple Store, soit sont de nouveaux employés, embauchés spécialement pour cette boutique.

Même si ses dirigeants parlent régulièrement à la presse, Apple reste une entreprise secrète et qui aime surtout contrôler sa communication. Ainsi, l’existence même d’une section des Galeries Lafayette occupée par Apple a été découverte assez tardivement non seulement par la presse, mais aussi par les employés eux-mêmes. L’entreprise a commencé en interne son recrutement avant d’officialiser la création de ce point de vente et c’est, en partie, ce qui explique les problèmes de bon nombre d’employés aujourd'hui.

La boutique Apple Watch des Galeries Lafayette est à deux pas de l’Apple Store d’Opéra. Cliquer pour agrandir

Les vendeurs ont été recrutés pour un nouveau poste, sans savoir de quoi il s’agissait. Quand ils ont découvert que c’était pour vendre la montre aux Galeries Lafayette, ils ont aussi découvert en même temps qu’ils allaient devoir changer leurs habitudes et respecter un nouveau règlement. En effet, Apple n’a pas vraiment ouvert de boutique à l’intérieur des Galeries, il s’agit uniquement d’un point de vente aménagé à son goût, mais qui dépend encore intérieurement du magasin où il se trouve.

On est beaucoup plus proche, au fond, des coins Apple Shop que l’on trouve dans les Fnac que d’un Apple Store. La conséquence directe est qu’Apple a été contrainte de faire beaucoup de concessions et respecter toutes les règles du lieu. Par exemple, le système de paiement que l’on trouve dans toutes les boutiques du constructeur (un iPod touch équipé d’un lecteur de cartes bancaires) n’est pas utilisé pour encaisser les clients aux Galeries Lafayette. Ce sont les caisses du magasin qui sont utilisées, puisque l’encaissement est fait au profit des Galeries qui reverse à Apple la somme, moins sa commission.

Ce système de paiement est le même pour tout le monde à l’intérieur des Galeries. Apple devait le connaître et aurait pu préparer la transition, former ses équipes pour utiliser ces caisses plutôt que celles qu’elles avaient l’habitude de manipuler dans les Apple Store. Il aurait aussi fallu former les vendeurs avec les différentes cartes de fidélité du grand magasin ou bien encore des options de paiement différentes, car elles ajoutent un peu de complexité encore à l’ensemble.

La boutique Apple Watch le jour de l’inauguration. Sur la droite, on distingue deux vendeuses avec le traditionnel iPod touch des Apple Store, qui sert à la fois à ouvrir les tiroirs des tables et effectuer la transaction. Seul l’encaissement à proprement parler est réalisé sur les caisses du magasin. Cliquer pour agrandir

La transition ne s’est pas déroulée comme prévu et la situation est apparemment encore largement chaotique. D’après nos informations, des responsables découvraient encore le système de paiement des Galeries Lafayette la veille de l’ouverture. Et Apple n’a pas abandonné son système maison autour de l’iPod touch pour ouvrir les tiroirs où sont stockées les montres et pour enregistrer les commandes. Certes, l’Apple Watch n’était pas encore à vendre le 10 avril et les vendeurs ont eu le temps, depuis, de se former, mais cette anecdote est un bon exemple des débuts difficiles de la boutique.

Ce point de vente au cœur de l’un des plus grands magasins parisiens, un point de vente fréquenté par des millions de touristes du monde entier, est un lieu stratégique pour Apple. Tellement stratégique que certains acteurs — français en particulier — normalement présents dans le processus ont été court-circuités pour tout ce qui concerne la boutique des Galeries Lafayette.

L’ouverture a manifestement été un petit peu bâclée en interne, avec un manque de préparation sur plusieurs points. Certaines décisions ont été prises à Cupertino sans que le message arrive en France, ce qui explique probablement quelques frustrations de vendeurs qui espéraient une promotion, et qui n’ont eu qu’un travail légèrement différent et de nouvelles consignes à respecter.

Silences, radineries et rien à vendre…

Pour vendre aux Galeries Lafayette, il ne suffit pas d’utiliser les caisses du magasin, on s’en doute. Un règlement intérieur complet est imposé à tous les employés et ceux d’Apple ont été soumis aux mêmes règles que tout le monde. Et en particulier, tous les vendeurs sont habillés de la même manière : chemise noire, pantalon ou jupe noire et chaussures de ville de la même couleur. Rien ne distingue ainsi un vendeur d’Apple Watch d’un autre vendeur de montre, ou même de parfum.

Ce costume imposé est courant dans le secteur et pourtant, il concentre toutes les crispations des employés. En cause, tout d’abord un manque de communication qui fait que certains vendeurs embauchés pour ce point de vente ont découvert qu’ils allaient devoir changer de costume quasiment en même temps que l’inauguration. Mais aussi la radinerie habituelle d’Apple en la matière : là où la majorité des autres vendeurs des Galeries Lafayette reçoivent jusqu’à 300 € pour s’habiller de la tête aux pieds, l’entreprise ne voulait initialement rien donner à ses employés.

Ce costume coûte environ 150 € par employé et chaque vendeur devait se débrouiller par ses propres moyens. Face aux protestations, Apple a fini par faire une concession… a minima, puisque la prime offerte aux vendeurs des Galeries s’élève à 60 € environ par personne. Autant dire que les employés recrutés sans savoir à quoi s’attendre n’ont pas apprécié, d’autant qu’ils ont perdu d’autres avantages au passage, comme les tickets restaurant (ils ont accès à la cantine des Galeries Lafayette toutefois).

Et la liste de griefs s’allonge encore : le temps de préparation, par exemple, est le même aux Galeries que dans n’importe quel Apple Store, alors qu’ils doivent se changer complètement et non plus mettre uniquement un t-shirt. À chaque fois, ce sont de petits problèmes, mais qui se combinent pour créer une frustration plus générale. Sans compter que plusieurs employés semblent avoir perdu leur confiance envers leurs représentants syndicaux qui n’ont pas, à leurs yeux, suffisamment agi pour les défendre.

Apple Store de Confluence en semaine, zone d’essayage des Apple Watch.

Pour aggraver le tout, l’Apple Watch est loin d’attirer autant de monde qu’escompté. Les précommandes sont trop peu nombreuses et même les essayages n’attirent pas les foules. C’est le cas partout, y compris dans l’Apple Store à côté de la rédaction. Mais c’est encore plus visible et gênant aux Galeries Lafayette où il n’y a… rien à vendre. On peut bien y acheter un iPhone, c’est vrai, mais les vendeurs sont surtout là pour les montres, et ils n’ont aucune Apple Watch à proposer.

Pour le moment, la boutique ne sert pas à grand-chose et cela se sent, même si les employés ne sont soumis à aucun objectif de la part de la direction (forcément, puisqu’ils n’ont rien à vendre). Et ce n’est pas prêt de changer a priori, puisque les Apple Watch devraient encore se faire rares en magasin pendant tout le mois de mai. Pire, la date du 24 avril qui était donnée initialement pour la commercialisation a disparu du site d’Apple, laissant entendre qu’il ne se passera rien de plus ce jour-là.

Est-ce que les Galeries Lafayette auront un traitement de faveur ? Impossible de le savoir pour le moment, mais si ce n’est pas le cas, les vendeurs vont vraiment trouver le temps long. En attendant, ce point de vente tranche : (presque) aucun autre horloger n’impose à ses clients de prendre des rendez-vous pour tester une montre… qu’ils ne pourront pas acheter immédiatement. Les précommandes sont proposées par les vendeurs, mais il faudra ensuite plusieurs semaines, voire mois selon les modèles.

Et même si les stocks se remplissent finalement, ce point de vente souffrira probablement toujours de la gestion des stocks, puisqu’il n’y a quasiment rien sur place. Les vendeurs devront à chaque fois chercher les montres dans le stock partagé avec la boutique d’Opera, ce qui ralentira le processus.

Essayage en cours dans un Apple Store

Des problèmes à venir pour tous les Apple Store ?

Angela Ahrendts a pris la tête des Apple Store il y a quasiment un an tout juste. Par rapport à Ron Johnson, son prédécesseur qui avait participé à la création des Apple Store aux côtés de Steve Jobs au début des années 2000, la vice-présidente se charge non seulement du réseau de boutiques, mais aussi de l’Apple Store en ligne. Une position centrale qui doit lui permettre d’effectuer des changements en profondeur, qui sont peut-être précisément la cause de tous les problèmes aux Galeries Lafayette.

À quoi sert un Apple Store ? Si on prend un petit peu de hauteur, tous les problèmes rencontrés par les vendeurs de ce point de vente sont peut-être liés à la réponse. À l’origine, les boutiques d’Apple servaient à vendre les quelques produits de son catalogue ainsi que quelques accessoires liés, à former les utilisateurs et à faire office de SAV et de support. Jusque-là, c'est toujours le cas, même si avec l’augmentation du nombre de produits à vendre et surtout avec l’augmentation exponentielle du nombre de clients, ce modèle a déjà été mis à mal.

L’Apple Watch est le premier nouveau produit lancé par Apple depuis la mort de Steve Jobs, le premier aussi qui implique Angela Ahrendts. Et la montre bouleverse ce modèle établi depuis une quinzaine d’années : elle est bien visible dans les Apple Store, mais on ne peut pas l’acheter. Il faut absolument la commander en ligne et la boutique physique ne sert plus que de cabine d’essayage de luxe. Un modèle que la SVP connaît bien, et pour cause : c’est exactement celui qu’elle a contribué à mettre en place chez Burberry (lire : Comment Angela Ahrendts pourrait changer les Apple Store).

De fait, le message pourrait difficilement être plus clair : dans un mémo interne, Angela Ahrendts expliquait il y a quelques jours que le temps des files d’attente devant les Apple Store pour les lancements de produits était terminé. Le futur des boutiques semble évident : essentiellement du service, et des commandes sur le site internet d’Apple accompagnées par un vendeur, pour les nouveaux clients.

Le temps des longues files d’attente sera-t-il bientôt derrière nous ? Ici, à Confluence, pour le lancement des iPhone 6 (Plus).

Le problème, c’est que ce changement décidé au sommet de la hiérarchie à Cupertino n’a pas encore atteint les boutiques et encore moins les vendeurs. Difficile de généraliser pour tous les Apple Store dans le monde, mais nous avons eu quelques échos en France. Et d’après ce que l’on sait, le message n’est pas passé et les employés des magasins sont toujours recrutés et formés selon l’ancien modèle.

Ce qui, en partie au moins, explique le malaise actuel des Apple Store. Et la petite boutique à l’intérieur des Galeries Lafayette qui ressemble fort à une expérimentation de ce nouveau modèle avant sa généralisation concentre ainsi tous les problèmes rencontrés par le réseau de boutiques. Au-delà des questions de tenues et d’autres questions techniques spécifiques au point de vente, les tensions parmi les employés trahissent un problème de communication sur ces changements en cours.

Si les Apple Store servent moins à vendre et plus à l’accompagnement des clients et utilisateurs, ils n’ont plus besoin d’autant de vendeurs. Les employés des boutiques Apple devront s’adapter, et les changements commencent aussi avec de nouvelles tenues et des consignes plus strictes en matière de costume. Le temps du « Think Different » où chaque employé faisait (presque) ce qu’il voulait à condition de porter le t-shirt de l’Apple Store est peut-être en passe d’être révolu.

Sous l’impulsion d’Angela Ahrendts, les Apple Store changent et se rapprochent des boutiques de luxe. Ce qui ne manque pas de créer des inquiétudes et frictions dans les rangs, surtout pour les employés de longue date qui ont connu l’époque Ron Johnson. Dans cette optique, les Galeries Lafayette témoignent bien que les vendeurs sur le terrain n’ont pas été préparés à ce changement.

avatar XiliX | 

@gwen :
Laisse tomber... il doit être ce genre de mec qui aime aller au boulot pour glandouiller toute la journée.

Sans faire de mauvaise blague, il n'y a rien de plus chiant que d'attendre la watch avancer.
Comme tu dis, c'est bon un coup de rush, on ne voit pas le temps passer.

avatar Exaoctet | 

@thierry37
Tu dois avoir 12 ans pour sortir des conneries pareil.
Le jour où tu commenceras à travailler, tu comprendras...

avatar SugarWater | 

Au moins, il n'y aura plus de cambriolage mais il n'y aura plus de grand père qui accompagnera le petit fils lui acheter un iPod. Le luxe c'est froid. Pour l'iPhone il y aura toujours les ventes car les files font de la pub. C'est juste que les magasins ne sont pas à même de vendre toujours plus de produit, il faut faites des choix.
Article militant je trouve mais je respecte. 60 € de quoi s'acheter un costume à C&A.

avatar SIMOMAX1512 | 

Arrêtez avec vos pressentiments tout droit sorti d'une boule de Crystal que les Apple Store ne vendront plus rien dans le futur c'est complètement idiot excusez moi de vous le dire comme ça mais le terme est approprié , vous dites les Apple Store deviendront des showroom mais ce sont déjà des showroom , on peu tester tout le matériel grand public d'Apple de l'iPod au Mac iPad iPhone Apple watch casque beats etc... La problématique de vendre l'Apple watch dans les boutiques vient de 2 éléments : la personnalisation et les faibles stock voir absence de stock tout court ( toutes les Apple watch produite sont déjà vendu pour les 2-3 mois qui arrivent alors on vend quoi en boutique ? Des tickets loto? ) vous voyez en Angela la grande méchante qui veut supprimer les files d'attentes et la vente en direct mais dans les boutiques Burberry ( y êtes vous déjà allé ?) on peut acheter toute la collection de vêtements sac et autres objets sans passer par leur site internet. Elle n'est pas stupide comme dirigeante elle connaît très bien son job et je vois pas pkoi elle voudrait enlever un peu du charme d'Apple avec l'excitation lors de la sortie de nouveaux matériel iOS en tout cas.

avatar tothecrazyones | 

Ah ces français râleurs....

avatar misterojd | 

Tirer de l'expérience des Galeries des généralités sur les Apple Store, voilà qui est bien une idée de génie pour faire du bad buzz...

avatar Orus | 

"Sous l’impulsion d’Angela Ahrendts, les Apple Store changent et se rapprochent des boutiques de luxe."
Cette seule phrase ne me donne qu'une seule envie : fuir.

Ce changement est une erreur historique.

avatar tchit | 

Sauf que ce postulat est faux. Va visiter un Apple Store, c'est la même chose, avec ou sans montres.

avatar Lestat1886 | 

@Orus :
Pour le moment, je vois pas trop de differences. Avec la montre, il s'agit d'un produit different aux yeux d'Apple. En tout cas, les apple store avaient l'air deja de boutiques de luxe par rapport aux stores informatiques avant a mes yeux

avatar Sebam | 

Cette boutique, c'est comme les Apple Stores, la chose à faire c'est de n'en avoir rien à foutre.

Franchement.

avatar LogBoy | 

Avec des personnes comme cette Angela, le Apple Cool est définitivement derrière eux c'est sur. Je n'ai jamais aimé ce côté luxe et froid et j'ai peur de ce virage qu'ils sont en train de prendre.

avatar CBi | 

Je suis français habitant à l'étranger depuis de longues années, et j'avoue avoir un peu de mal à comprendre cet article, et ces états d'âme de français pas content d'avoir un job de vendeur sans objectif de vente, parce qu'il faut manger à la cantine et se changer "entièrement" avant d'aller bosser.
J'imagine sans peine l'expression qui viendra aux lèvres d'un américain de Cupertino si on lui traduit cet article : WTF...

avatar Exaoctet | 

T'as juste rien compris.

" pas content d'avoir un job de vendeur sans objectif de vente"

Ce n'est pas ça que l'article pointait, mais le fait que les employés risquent de se faire chier sec pendant plusieurs mois car il n'y a rien à faire.
Perso, pour avoir déjà glander au boulot et ne rien faire des journées entières (car on me donnait pas de travail) je peux t'assurer que c'est horrible, même si t'es payé.

"parce qu'il faut manger à la cantine"

Ce point n'a pas été critiqué.

"se changer "entièrement" avant d'aller bosser."

Ce point n'a pas été critiqué non plus. C'est le TEMPS mit à leur disposition qui est très COURT pour se changer complètement, qui est critiqué. Et comme le dit très bien l'article, c'est la SOMME de toutes ces petites choses qui tape sur le système.

avatar Yarel | 

@CBI

Ah, c'est d'un classique !

C'est toujours tellement mieux ailleurs qu'on se demande pourquoi tous les habitants de chaque pays n'ont pas émigré vers d'autres pays où l'herbe est plus verte, hein !

Ça doit être une question de superficie, non ?

avatar steinway59 | 

@Yarel :
Et chez vous on sent le frustré voire pire le jaloux! Des français peuvent avoir envie pour quelques années d'aller vivre dans un autre pays, pour vivre autre chose, découvrir une autre culture, travailler différemment ou vivre dans un pays qui leur convient mieux pour x raisons à un moment précis de leur vie...et revenir en France enrichis de leurs expériences ou ne jamais revenir! mais tout ceci a certainement dû vous échapper vu l'étroitesse de votre esprit!

avatar Yarel | 

@steinway59

Pour avoir déjà beaucoup voyagé, je peux vous assurer que je ne suis pas jaloux pour deux sous et encore moins frustré. Mieux, je préconise toujours d'aller faire des expériences dans d'autres pays ou de changer de région dès qu'une opportunité se présente, car c'est très enrichissant.

Ce qui me fait rire et me laisse dubitatif, ce sont les migrants qui critiquent avec autant de facilité leur pays d'origine et leurs concitoyens. C'est, non seulement, un manque de reconnaissance difficile à comprendre, mais surtout un manque de colonne vertébrale évident qui laisse à penser que s'ils devaient de nouveau migrer, ils seraient encore les plus prompts à critiquer le dernier pays qui les a accueillis quelque temps.

avatar rikki finefleur | 

CBi
C'est vrai les américains nous importer 3 choses formidables dans la restauration.
- Le mac donald
- Les emplois précaires de façon massive et industrielle
- L'anonymisation des lieux, qui est le propre de toutes ces boites de restauration rapide.

- L'apple store reprend la même chose.
> Des vendeurs anonymes.
> Un lieu anonyme, froid et identique où que l'on soit sur la planète.

et bien excuse moi, je préfère, les vrais restos et les bars, que ces lieux de vente jetables , endroit où règne l'effacement des cultures du pays et rend les vendeurs fantômes...

Donc les américains qu'ils soient de cuppertino ou d'ailleurs , on les emmer..bien fort là dessus sur leurs concepts markétés, qu'ils essaient de mettre partout sur la planète. Car effacer l'humain n'est pas grandiose.

avatar pommier | 

@CBi
C'est facile de critiquer sans chercher à comprendre pourquoi il y aurait déception. Si tu es à l'étranger, il y a une raison, non?

avatar Exaoctet | 

Pourquoi à chaque fois qu'il y ait un article taclant Apple sur Macg, il y a toujours un ramassis de pleurnicheuses qui déversent leur haine dans les com ? :-(

avatar TmrFromNO | 

Donc, pour résumer, Apple c'est :

Promouvoir, sortir et vendre un produit qu'ils n'auront pas en stock avant plusieurs semaines/mois.
Ouvrir une boutique et faire venir des employés vendre leur produit sans stock en proposant aux gens de l'essayer.

Rassurez moi, ils sont juste complètement cons en fait?

Et la prochaine étape c'est quoi, faire comme certaines marques de voiture de luxe? Vendre via catalogue et fabriquer à la demande?
Tim Cook aura pas besoin d'acheter de melon cet été, il aura déjà le sien à bouffer.

Ils sont tellement en train de flairer leur bide de leur montre pourrie qu'ils font vraiment n'importe quoi dans le but de la promouvoir.

avatar Ipader | 

@TmrFromNO :
Non, la prochaine étape sera, comment vendre un produit qui n'existe pas et n'existera jamais, et tu verras un nombre toujours aussi important qui se jetteront dessus à 9h01 !
Apple peut se permettre maintenant de vendre du vent...

avatar Maximus | 

Vendeur Apple aux Galeries Lafayette, tes en Trench Burberry. Dress code imposé par Angela Ahrendts !

avatar oomu | 

A part le coup de se rhabiller à ses frais (et encore), je ne lis rien de choquant: le règlement du lieu est différent, pas les même conditions pour manger à midi, et Apple ne communique PAS (jamais). Tout cela un employé devrait s'y attendre et ce n'est pas du tout grave.

Et pourtant je suis loin d'être vendu au Grand Patronnat. Mais s'adapter à qq différences selon le lieu ou lancement d'un nouveau produit c'est... normal.

Au début à lire, j'aurais cru voir licenciement, changement de poste totalement différent et sans préavis (ou zou la porte). Les contrats de travail ont été renégocié avec les syndicats sans prévenir ?

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quand au "s'est senti mal défendu par le syndicat", ceci est un principe de BASE.

Soit c'est un jeune qui a écrit tout ça, ou alors y a tentative de nous faire adhérer à autre chose.

mais sérieusement, non rien que j'y lis ne me choque.

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article vraiment bizarre et contredisant ce que Ahrendts a déclaré précédemment (pas question de cesser les grands lancements en boutiques)

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la montre évidemment n'attire par les foules : c'est une montre connecté qui principalement est redondante avec un mobile (si encore les capteurs de santé et activité était nombreux, super-fiables, futuristes, changeant totalement notre rapport à la technologie et docteur, alors WOUF, vous auriez eu un chamboulement tectonique à la ipod/iphone).

Mais le produit se vendra suffisamment.

En tout cas, une chose est certaine: en produire n'est pas la priorité des usines du monde.

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Enfin sérieusement, j'ai vraiment l'impression de lire une litanie de jérémiades parce que ho mon dieu, faut changer son cadre de travail et j'ai du mal à comprendre où veut en venir MacG.

Vous voulez que je croie qu'il y a un Cancer de l'Apple Store qui est en Route ? non je n'y crois pas. Même si les produits Apple sont d'avantage présent dans la grande distribution et autres fnac, Apple a toujours besoin d'espaces dédiés où on trouve ce qu'on veut en Apple.

avatar ovea | 

La complexité du changement ne peut probablement pas être surmontée sans en parler et malgré tout on peut quand même entrevoir les coulisses dans ce post de plusieurs points de vue qui aboutiront à n'en pas douter à une simple équation où il faut quand même ne pas oublier de revenir sur la théorie de l'égalité et du rapport client/vendeur :

10clients/vendeur x 1 000€ = 1client/vendeur x 10 000€

avatar Terrehapax | 

Vraiment une litanie de jérémiades cet article.
Exemple frappant : les martyrs transférés aux Galeries ne connaissaient pas, répète plusieurs fois Fumo, le système d'encaissement des GL. Mais qu'est-ce que ça peut bien faire puisqu'ils n'ont rien à encaisser -- comme l'article l'explique longuement, là encore pour plaindre ces malheureux employés payés à ne rien faire (gémissent-ils).
Calembredaines et foutaises.

avatar MiniMac | 

@Terrehapax :
Et bien si : ils ont à encaisser les ventes d'iPhones …!

avatar alan1bangkok | 

tout ce cirque pour une montre à la C...?

avatar raf30 | 

Il n'y a pas que les Apple Stores dans la vie... Ils n'ont plus rien de cool aujourd'hui et Apple est une marque premium comme une autre cherchant à developper son réseau de distribution.

avatar NoxDiurna | 

Apple Watch n'est pas un produit de luxe. C'est un produit électronique comme les autres. Si la version Edition coûte très cher, il fallait laisser peut être la création de ce type de gamme aux créateurs de mode pour une gamme ultra-niche au lieu de refaçonner toute la stratégie de l'entreprise IT comme si cette dernière était devenue une marque de luxe.

Pour revenir aux situations de Galléries Lafayette et ceux qui n'y voient pas d'incommodités, essayez de travailler dans une boite où on vous demande rien. Surtout, vous n'avez pas la possibilité de faire autres choses comme regarder votre Facebook ou appeler les potes. Le temps sera très très très long et surtout vous êtes un peu près sur que vous allez être virés assez rapidement.

avatar PierreBurgi | 

Bon.

Les avis ici partent dans tous les sens, je vais devoir modestement apporter mon savoir et ma concision.

D'après toute mon analyse depuis 20 années sur cette marque, et une vision économique très large, exempt de préjugés, et avec un zest d'épistémiologie, la technologie et l'informatique représentent la solution la plus adéquate, avec l'humain en première ligne, pour chaque problématique de notre nouvelle ère.

Le monde développé a atteint un paroxysme en terme de confort matériel. Le nouveau confort d'une partie croissante de la société intégré aujourd'hui une dimension environnementale, sociale, sanitaire et personnelle plus que jamais.

Pour ce qui concerne Apple : il s'agit d'une entreprise qui agit, grandit et se développe avec son cœur, de métier et d'activité, avec une intention personnelle qui se précise jour après jour avec un engouement et un enthousiasme grandissant. D'abord, il est rare qu'une entreprise souhaite le meilleur d'elle même, c'est avant-gardiste.
Ensuite la nature du domaine de la technologie comporte elle-même une volonté d'améliorer la vie. Comment améliorer la vie sans penser au caractère marketing ? C'est en passant par une meilleure synchronisation entre tous les hommes sur terre. Parce que nous sommes embarqués dans un monde fait de produits manufacturiers divers, il est absolument nécessaire qu'en terme d'écologie au sens noble du terme, l'homme ait conscience de la consommation d'autrui.

En ce sens le développement personnel de l'homme s'accroît fortement chaque jour, avec l'aide d'un modèle d'applications. Par ailleurs, je vous rappelle qu'Adam Smith cherchait comment enrichir les nations et développer l'accumulation de marchandises. Cette recherche de richesse s'est inscrite dans ce modèle. Aujourd'hui, je pense que la richesse est d'une autre saveur et d'une tout autre envergure : l'esprit des gens, la modestie, et la transmission de valeurs et à terme une écologie viable, sont les éléments de l'enrichissement actuel.

avatar PierreBurgi | 

Suite :

Le marché de la technologie a un aspect particulier : le monopole est la meilleure chose qui puisse arriver. J'ai un avis technique sur les marchés, et avec la technologie (informatique usuelle) il est profondément bénéfique que l'éco-système d'exploitation soit cohérent sur tous les appareils car il permet une synchronisation, une synergie ayant une efficacité optimale. Pour parler des désavantages d'un marché concurrentiel dans ce domaine, certaines marques ne créent pas avec leur cœur, mais pour le profit espérer, et ça s'appelle l'industrie au sens strict.

Apple est aussi efficiente à tous les niveaux de direction de son entreprise, et vous ne soupçonnez pas l'investissement monumental qui précède les nouvelles avancées. Chaque employés de cette entreprise est formé avec les meilleures techniques innovantes en terme de management, et rend honneur aux personnes les plus brillantes de l'histoire (prix Nobel etc...) dans l'histoire. Apple est intègre autant qu'elle est exigeante avec elle-même.

Avec un énorme recul, pour la majorité d'entre vous, vous voyez aujourd'hui un produit, en tant que client, et avez un avis critique sur la façon dont Apple organise un événement, à teneur événementielle complexe. Vous n'êtes pas en interne pour deviner les efforts colossaux pour fournir l'expérience géniale.

La part de secret doit être maintenue pour le bien-être de l'entreprise et le bon déroulement des opérations. Mais d'après mon observation psychologique de votre comportement, il conviendrait de dire qu'il réside une frustration, une impatience, un caprice enfantin en terme de "changement regretté et regrettable" et que votre processus de fascination (compréhensible) est encore en phase de croissance. Le conseil personnel requis dans ces conditions : patientez.

avatar TmrFromNO | 

Je comprends maintenant pourquoi certains vouent une haine viscérale incommensurable aux Apple users.

avatar Silverscreen | 

Je pense que les infos distillées dans l'article ne sont pas étonnantes en soi (peu d'info pour les employés avant la dernière minute, formation à l'arrache au système de paiement des galeries Lafayette etc.) C'est quasiment la règle chez Apple où la culture du secret est telle qu'on a improvise un peu toujours à la dernière minute.

Quand j'ai demandé à l'Apple store dans le centre où je travaille, l'employé avait découvert les montres et la manière de manipuler les bracelets quelques minutes avant de me la faire essayer et comment s'ouvrait le tiroir ou me valider dans la liste d'attente… en même temps que moi.

J'imagine que les retours négatifs parvenus à MacG proviennent des nouveaux employés peu habitués à ce genre de découvertes de dernière minute.

En revanche je comprends qu'un employé à qui on a proposé une mutation (qui va généralement de paire avec promotion) aie mal vécu le transfert dans un magasin où l'expérience ressemble à une voie de garage (aucune vente à faire).

Par contre, je ne partage pas du tout l'analyse sur les intentions d'Angela A. : tant que les employés continuent d'être évalués par rapport à leur contribution au CA de leur store ou leur capacité à lier des services (Applecare etc) à l'achat d'un produit, on est loin du simple showroom. De ce que je sais par un proche qui bosse en AS, il y a une concurrence plus ou moins "amicale" entre vendeurs et entre les Apple Stores eux-mêmes et les outils d'évaluation de performance ne manquent pas : tout rebasculer sur le store en ligne en termes de commandes, c'est faire table rase d'à peu près tous les outils qui permettent d'évaluer la performance des employés et, donc, aussi la pertinence de promotions internes…

On est quand même dans le secteur du retail et sur un magasin qui génère des records de ventes : je vois mal comment (et pourquoi) transformer ça en simple réseau de showrooms avec SAV…

avatar pat3 | 

Beaucoup de bruit pour rien, dans un article monté en épingle. C'est à mon avis un épiphénomène érigé au rang de vérité générale. Le système du show-room est tout simplement non généralisable à l'ensemble des produits Apple, il va à l'encontre des Apple Store dont le but est de faire toucher le produit Apple avant achat immédiat. Le modèle de vente démontre juste circonstanciel. S'il venait à s'étendre, je ne donne pas cher de la peau d'Angela Ahrendts, qui est sur le siège le plus éjectable de la direction de Cupertino.

avatar becausebreast | 

Le mode de paiement différent, les costumes & compagnie sont si traumatisant ? Non sérieux ? Non réellement ?... On dirait que c'est grave à lire le titre vu la frustration qu'il y a rien que dans l'article lui-même.

avatar Yarel | 

Mon Dieu, Nicolas, qu’avez-vous commis ?

Oser critiquer le management d’Apple et révéler que l’accompagnement du changement n’est pas toujours leur fort, quelle folie.

Du coup, vous avez maille à partir avec un tas de spécialistes qui vous remettent, vous et les employés d’Apple, à vos places en un tournemain.

Dans le désordre, il y a ceux qui critiquent votre compétence de rédacteur alors qu’ils sont incapables d’articuler trois idées de façon cohérente sans faire une faute d’orthographe par chaine de 100 caractères, espaces comprises, et heureusement qu’elles le sont !

D’autres qui s’attaquent à votre objectivité, sans se rendre compte que la leur se trouve être des logarithmes inférieurs à la vôtre. Quand au bout de deux paragraphes ils s’aperçoivent que ce billet ne sera pas tendre avec Apple, leur discernement s’évapore.

Enfin, des quidams omnipotents, qui du haut de leur cuistrerie, relèguent les employés d’Apple au rang de personnes bêtes à manger du foin et vous à un pigiste uniquement préoccupé par la quantité de signes produits pour gagner sa vie.

En même temps, quand vous écrivez ce genre de billet critique, vous savez parfaitement que vous vous exposez à une volée de bois vert, car la plupart du temps, vous nourrissez cette adoration d’Apple. :-)

Pour paraphraser certains et dédramatiser un peu :

« Oh, les pauv’choux, Nicolas n’a pas été gentil avec Apple, il écrit - soit dit en passant, bien ! - des choses désagréables sur votre marque précieuse… Mais c’est pas grave, vous verrez, vous l’aimerez de nouveau très vite ! »

avatar Ipader | 

@Yarel :
Bravo! Et ajouter aussi le côté francophobe de plus en plus omniprésent dès qu'on a un avis critique, à croire que les sectes fonctionnent mieux de l'étranger...

avatar Yarel | 

@Ipader

Merci.

Oui, c’est très courant chez ceux qui partent vivre à l’étranger. Comme là-bas tout est neuf, tout est mieux, c’est humain.

J’ai même été amené à rencontrer des amis d’amis, qui après un an aux states ne savaient plus, soi-disant, parler français et faisaient mine de chercher leurs mots en prenant un air très imprégné et n’avaient pas de mots assez durs pour critiquer la France.

Ils se sont rendu compte que c’était parfaitement ridicule, d’autant plus qu’ils sont revenus ici après leur postdoctorat et sont maintenant fonctionnaires.

avatar Ipader | 

@Yarel :
Mdr!

avatar Cool Active | 

Enfin un commentaire qui reflète mes pensées.

Merci.

avatar Yarel | 

@Cool Active

Merci à vous.

avatar Florian Innocente | 
Ce qui est pas mal aussi ce sont les commentateurs qui parlent du problème du changement de costume alors que ce n'est justement pas ça, mais les vendeurs qui doivent aligner le fric pour. Cela dit, Apple avait déjà du mal à payer une fontaine à eau dans certains AS…
avatar steinway59 | 

@Yarel :
Ou tout simplement il peut s'agir de lecteurs intelligents qui se sont rendus compte que cet article n'émet que des suppositions, des inventions totales sur la réelle motivation d'Apple à agir de la sorte? Apple est loin d'être exemplaire et MacG aussi! Pas mal de fois "leurs visions" ou "leur super sources de haute fiabilité" sur  se sont révélées fausses...mon employeur ne me paye pas mes vêtements et je ne pleure pas pour ça par exemple!

avatar Yarel | 

@ steinway59

Qualifier et quantifier les intelligences de chacun est tellement difficile que je vous laisse faire le tri entre ceux qui en seraient dotés et les autres.

Contrairement à ce que vous écrivez, je ne vois pas de « réelle motivation d'Apple à agir de la sorte » mais plutôt un lancement de produit mal préparé à cause d'une trop grande confiance en leur image de marque, essentiellement basée sur le désir. Mais ils peuvent se permettre, exceptionnellement, ce genre de cafouillage.

Leurs principaux leviers pour créer le désir sont le teasing et le marketing de la rareté. Ce sont des techniques qui fonctionnent à plein quand les « quelques élus » peuvent acquérir le produit qu'ils convoitent rapidement. C'est le propre de l’achat compulsif. En plus, ces premiers acheteurs sont des ambassadeurs sur lesquels Apple compte pour accroitre leurs ventes.
Or, ici, rien de tout ça ! On annonce la sortie du produit, mais on ne pourra que le regarder, le toucher sans le posséder immédiatement. Cela peut créer des frustrations et surtout casser la dynamique de communication, car plus on attend, plus on réfléchit, et plus la raison peut prendre le pas sur la passion.

Apple et MacG se trompent parfois ! Et alors ? Ça n'enlève rien à leurs savoir-faire respectifs.

Que votre employeur ne paye pas vos vêtements me parait normal tant qu'il ne s'agit pas d'un uniforme imposé. S'il y a uniforme imposé, il doit y avoir subvention de l'employeur à la hauteur.

avatar SMDL | 

@Yarel :

"Qualifier et quantifier les intelligences de chacun est tellement difficile que je vous laisse faire le tri entre ceux qui en seraient dotés et les autres."

En lettres d'or sur ma cheminée !

Le problème ne provient d'ailleurs pas des intelligences mais des bêtises ;)

avatar SMDL | 

@Yarel :

"Que votre employeur ne paye pas vos vêtements me parait normal tant qu'il ne s'agit pas d'un uniforme imposé. S'il y a uniforme imposé, il doit y avoir subvention de l'employeur à la hauteur."

C'est l'évidence à moins d'être médiévaliste.

avatar SMDL | 

@Yarel :

"Hors, ici, rien de tout ça !"

Hors d'ici, Hors !! Nous, on veut de l'Or !

avatar Yarel | 

@SMDL :
Bien vu ! :-)
C'est corrigé, merci.

avatar Gladjessca | 

Entre l'article et les commentaires une remarque me vient : et les clients dans tout ça ? Cette Angela qui vient de Burberry n'est pas du tout une référence, cette première expérience en est l'évidence : elle s'est planté !

Êtes vous allez voir l'Apple Watch ? Hier personne à Opéra et des employés qui attendent... La frustration liée à son système est énorme, on peut toucher l'objet, l'essayer et au final en avoir envie mais repartir bredouille !!!

Elle doit tellement être imbue de sa personne qu'elle est persuadée que tous nous allons rentrer chez nous en courant pour commander "sa" montre et attendre, attendre, attendre... Et l'achat impulsif ? Pour ce genre d'objet c'est primordial.

Et "l'esprit" Apple des grands lancements ?

avatar Florian Innocente | 
Bonne remarque aussi. Cette Apple Watch aura connu 5 lancements : - présentation - re-présentation - démos + essayages - vente des précommandes faites en ligne et la prochaine 5e étape à venir : - la vente en boutiques Ce n'est pas ce qu'il y a de plus huilé comme mise sur le marché, il y a eu des précédents mais à ce niveau je ne crois pas. Et on n'a même pas évoqué le MacBook…

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