Quel équilibre pour la validation de l'App Store ?

Arnaud de la Grandière |
Une nouvelle fois, Phil Schiller s'est expliqué sur le système de validation de l'App Store dans une interview accordée à BusinessWeek. Concernant celui-ci, Il y a deux écoles qui s'opposent fondamentalement : ceux qui voudraient son abolition totale, et ceux qui le voient comme un mal nécessaire. Chaque point de vue s'est radicalisé au fil des mois, les opposants à la validation devenant de plus en plus bruyants. Comme souvent en cas d'extrêmes qui s'opposent, le juste milieu est peut-être ailleurs…


Apple seule face à sa responsabilité

L'enjeu fondamental au cœur de ce débat houleux se résume en un seul mot : responsabilité. En effet, sachant que non seulement Apple touche 30 % des ventes, mais qu'en plus elle distribue elle-même les logiciels, sa responsabilité est engagée de facto. On se souvient par exemple de la polémique qui a entouré des applications comme Baby Shaker (voir Apple s'excuse d'avoir laissé passer Baby Shaker) ou I am rich (voir Apple n'aime pas les riches) : à chaque fois qu'une application douteuse passe entre les mailles du filet, c'est vers Apple que se tournent les reproches. Et Apple ne peut pas même se réfugier derrière le statut légal d'hébergeur, dans la mesure où elle fait une sélection éditoriale du contenu de son magasin : elle est passible de poursuites (et de lourdes condamnations) dès l'instant où une application hors-la-loi se voit vendue, à l'inverse des hébergeurs qui ont une immunité s'ils retirent le contenu litigieux dans un bref délai après avoir été alertés.

Des cas épineux à trancher

Et ça n'est pas les occasions de fauter qui manquent : la loi de chaque pays où l'App Store est proposé doit être respectée… on imagine sans mal le casse-tête légal qu'un tel magasin implique. Phil Schiller décrit les différents cas qui se présentent à la sagacité des validateurs : sur toutes les applications rejetées, 90 % le sont à cause de bugs, que les développeurs sont généralement heureux de pouvoir corriger avant la publication. Les 10 % restants concernent du contenu "inapproprié" : violation de propriété intellectuelle (d'Apple ou d'autres détenteurs de droits), voire comportement "malfaisant" (vol de données, etc). Il y a malgré tout 1 % d'applications qui se trouve dans une zone floue : Phil Schiller donne l'exemple des logiciels qui permettent de tricher au casino. Il a fallu que l'équipe juridique se renseigne sur la législation internationale, afin de déterminer si la responsabilité de la firme de Cupertino et de ses utilisateurs pourrait être engagée, pour trancher : si les logiciels peuvent vous apprendre à jouer, hors de question en revanche de valider ceux qui permettent de tricher.

Sans conteste, les applications qui posent le plus de problèmes sont celles qui violent le copyright : du simple puzzle faisant figurer une image de Bob l'Eponge sans la moindre licence à celles qui permettent de pirater du contenu, les occasions sont nombreuses et il est tout bonnement impossible à Apple de remonter la chaîne des droits de chaque application. On a ainsi vu nombre de logiciels être retirés de l'App Store pour tel motif, après qu'Apple ait été alertée par les véritables détenteurs des droits (voir par exemple App Store : Nintendo fait retirer une application).

D'autres cas sont plus délicats encore : ainsi, à l'heure où nous écrivons ces lignes, on peut trouver sur l'App Store des applications , gratuites comme payantes, permettant de télécharger illégalement des centaines de manga (traduits en anglais par des amateurs). Officiellement, ces logiciels ne sont que des "navigateurs" spécialisés : les images ne sont pas incluses dans les applications, qui ne sont que des versions spécialisées de Safari permettant de charger le contenu de sites web pirates, en listant leur contenu de manière organisée, alertes de mises à jour y compris. Cependant la législation indique que faciliter la copie illégale d'une œuvre en publiant les moyens d'y parvenir est tout autant illégal que la copie en question… A tout le moins, si Safari était distribué en incluant des signets par défaut pointant vers pareils sites, Apple serait passible de poursuites, tout comme MacGeneration le serait si nous vous donnions l'adresse des sites en question. Et il ne s'agit là que d'un exemple parmi tant d'autres, qui illustre bien la problématique.



La sélection éditoriale assumée

Concernant la question du contenu en lui-même, Apple a un droit de regard sur ce qu'elle publie en termes qualitatifs. Si les applications étaient toutes publiées telles qu'elles, nombre d'entre elles comporteraient des bugs, ce qui rejaillirait sur l'appréciation que l'utilisateur final a de l'iPhone en tant que machine. Sans parler bien sûr des applications "malignes" qui volent les données privées de leurs utilisateurs, ou pire, peuvent lui vider son compte en banque. Apple offre à l'utilisateur final une garantie de sécurité, qui participe grandement au succès de l'App Store : les utilisateurs savent qu'ils peuvent acheter en confiance, et la confiance est la pierre angulaire de toute économie, comme on le constate amèrement en temps de crise. Enfin, Apple a le droit de choisir ce qu'elle offre dans ses rayonnages, comme tout responsable de magasin : certains produits ne correspondent pas à l'image qu'elle souhaite donner de ses services, ou au public auquel elle souhaite s'adresser.

Toutes ces contraintes existent depuis bien longtemps avec la notion de plateforme : les constructeurs de consoles ont de tout temps agi de la sorte. Avec parfois des jeux qui ont coûté des millions à produire et qui à la dernière minute se voient refusés la patente du constructeur pour être publiés, l'histoire du jeu vidéo ne manque pas d'exemples. Ainsi, Nintendo est connue pour avoir exigé des jeux destinés à un public familial et de jeunes enfants, nombre de titres plus "gores" ont été priés d'aller voir la concurrence. Sans oublier les bugs qui sont d'autant plus gênants que les jeux sur cartouche ou CD-Rom ne peuvent être mis à jour… Bref, comme on le voit cette problématique n'a rien de nouveau, et sans surprise on ne voit aucun des éditeurs historiques du jeu vidéo se plaindre de la validation d'Apple, rompus qu'ils sont à pareil exercice. En revanche, les développeurs qui se plaignent le plus bruyamment d'Apple ont un profil bien différent : certains viennent du développement web, d'autres sont indépendants, bref, ils ne partagent pas cette culture et le choc est quelque peu brutal (voir notre article Le développeur de Facebook rend son tablier).

Pour toutes ces raisons, il semble difficile de contester la légitimité d'Apple à vouloir conserver le contrôle de ce qu'elle publie : chaque commerçant est libre de vendre ou non ce que bon lui semble dans le respect de la légalité, et on ne saurait faire les mêmes reproches aux sociétés correspondantes dans le monde "brick and mortar". Nombre d'arguments avancés par les développeurs mécontents ne pèsent donc guère lourd, d'autant qu'ils ne peuvent prétendre qu'ils ignoraient que leur application était susceptible d'être refusée : ils ont créé leur logiciel en pleine connaissance de cause.

Des règles encore trop floues

Cependant il y a malgré tout quelques arguments qui ne sont pas dénués de sens : certaines zones de flou dans les règles d'Apple, ou dans sa manière de les appliquer, posent tout de même question. Il semble y avoir parfois deux poids, deux mesure, lorsqu'Apple valide Google Mobile qui emploie des API privées, ou quand Sega publie Sonic the Hedgehog imbriqué dans un émulateur : ces cas violent la licence de l'App Store de manière patentée. Nombre de situations donnent le sentiment aux développeurs qu'ils sont soumis à un arbitraire qui rend leur situation délicate : on a parfois l'impression que nul n'est à l'abri de se voir refoulé. Pour plus de justice, et couper court à toute critique, il faudrait qu'Apple fasse montre de plus de rigueur et de transparence dans son processus de sélection, et surtout qu'elle éclaircisse certaines zones d'ombre dans sa réglementation, celle-ci menant invariablement à des mécontentements.

Phil Schiller reconnaît que le système évolue et qu'il reste des progrès à faire, en soulignant qu'Apple fait preuve d'adaptation et qu'elle œuvre à simplifier les choses. Ainsi, concernant le cas de Rogue Amoeba (voir notre article Rogue Amoeba : nouveau fiasco sur l'App Store), Phill Schiller concède qu'Apple doit mieux délimiter ce qui est susceptible d'induire le client en erreur et ce qui peut tout simplement faire référence à un produit par égard pour la compatibilité. « Nous essayons d'apprendre et d'étendre les règles afin de les rendre justes pour tout le monde » indique-t-il. Paul Kafasis, le gérant de Rogue Amoeba, déclare que sa société va prochainement soumettre une nouvelle version d'Airfoil Speakers contenant à nouveau les images d'Apple, espérons que l'affaire trouvera un épilogue heureux. [MAJ] : la mise à jour a déjà été publiée (voir notre article Airfoil Speakers Touch retrouve l'icône du Mac).


50.000 applications en juin, 100.000 en novembre…


Cependant, n'oublions pas qu'avec les plaintes récurrentes des développeurs en pareils cas, on ne peut pas dire qu'ils soient inconscients des risques inhérents à la validation de l'App Store, et donc de son arbitraire : ils font le choix, assumé ou non, de le courir. Et on ne peut pas dire que ce risque semble détourner les candidats, les équipes d'Apple ne recevant pas moins de 10.000 applications à valider par semaine. La validation peut parfois faire figure de loterie, mais comme le dit le slogan : "100 % des gagnants ont tenté leur chance". Il reste toujours la concurrence d'Apple vers laquelle se tourner, avec parfois moins de règles et de contraintes, mais également avec un marché potentiel moins intéressant (voir notre article Gameloft tire le frein sur Android).

Apple trop paternaliste avec ses utilisateurs ?

L'argument qui a sans doute le plus de poids se place du point de vue de l'utilisateur final : Apple n'a pas le droit de décider pour vous ce que vous pouvez utiliser ou non avec le matériel que vous avez dûment acheté. Certaines dispositions légales garantissent d'ailleurs votre droit à cet égard : le "fair use" aux USA, ou la clause d'intéropérabilité en France. Vous pouvez d'ailleurs installer des logiciels qui n'entrent pas dans les balises de l'App Store en "jailbreakant" votre appareil, mais vous le faites au prix de la garantie de votre appareil. On peut d'ailleurs trouver la disposition contestable : on imagine mal qu'Apple puisse refuser de réparer un Mac à l'aune des logiciels qui ont été installés dessus, et il est probable qu'une telle mesure finisse par être remise en question en justice, à moins qu'il soit démontré qu'on peut physiquement endommager l'appareil en le jailbreakant. En revanche, il est naturel qu'Apple soit dégagée de certaines obligations concernant ce qui peut vous arriver si vous faites sauter la protection de votre appareil. Quoi qu'il en soit, Apple se doit vis-à-vis des développeurs de l'App Store de décourager le jailbreak au maximum, dans la mesure ou d'une part il permet le piratage des applications, et d'autre part il affaiblit sa plateforme.

Une politique efficace

Cependant, Apple a malgré tout un problème à régler avec la grogne de certains développeurs, quelle que soit la validité de leurs arguments : on ne parle que des trains qui arrivent en retard, et les quelques couacs de la validation font bien plus parler d'eux que les milliers de cas qui se passent sans encombre. Apple a fait le choix de proposer un ticket d'entrée sur l'App Store extrêmement abordable : il suffit d'un Mac, d'un iPhone ou d'un iPod touch, et de $100 pour avoir une chance d'être publié. Ce choix a permis l'explosion de l'App Store, et offre à l'iPhone et l'iPod touch un vivier d'applications indépendantes très enviable. A l'inverse, monter le tarif pour le réserver à une élite limiterait très certainement les plaintes, mais appauvrirait le contenu. Apple a pris le parti de s'adapter au fur et à mesure afin de rendre la sélection plus souple, quitte à envoyer Phil Schiller jouer les pompiers de service lorsqu'un rouage se grippe. Jusqu'ici, les résultats leur donnent entièrement raison, à la plus grande satisfaction de bien des développeurs, et il sera toujours temps de revoir la politique de la maison si la tendance venait un jour à s'inverser.
avatar shenmue | 
@Divoli:"Si elle ne le fait pas, le gens finiront tôt au tard pour en avoir marre et se barrer vers d'autres plateformes (Android par exemple), et cela deviendra très difficile pour Apple de les récupérer." Il y a aussi des problèmes concernant la validation des applis sur l'Android store et des problèmes concernant le store Android lui-même. Mais tu es tellement dans une logique à double foyer que tu raisonnes en ce moment comme si les problèmes n'existaient que chez Apple. C'est tout de même hallucinant une telle cécité. Tu nous a fait le même coup sur l'ouverture de l'Apple store en France. A t'écouter, c'est toujours mieux chez la concurrence en ce moment. Mais alors, va jusqu'au bout de ta logique.
avatar Trillot Bernard | 
@Psylo: Renault est en situation de monopole sur la Megane!!! Sérieusement, comment dire qu'Apple est en position dominante sur un marché où elle est 3ème avec une part de 17%?
avatar shenmue | 
@Divoli:"Mais la concurrence se réveillant, si Apple ne réagit pas, la dégringolade pourrait être tout aussi rapide." Marrant aussi de constater que tu paris sans cesses sur une DEGRINGOLADE d'Apple. Malgré les faits qui te donnent tord à CHAQUE FOIS. La crise ? une dégringolade à venir pour toi pour Apple si celle-ci ne revoyait pas ses tarifs. Le résultat ? Apple passe les 3 millions de ventes par trimestre et fait un boum des ventes en Europe de l'Ouest où l'entreprise touche pour la première fois les 5% de PDM. L'Apple store ? Une dégringolade à venir nous dis tu au moment où Apple touche records sur records de téléchargements, où jamais autant de Devs n'ont soumis d'applis, et où certains d'entre eux se plaignent dans le monde réel du manque de rentabilité du store ...d'ANDROID. Les ventes d'Iphone ? rien n'est joué avec toi bien sûr malgré le fait qu'Apple dépasse déjà en chiffres réels et en PDM les prévisions qu'on lui attribuait pour...2012. Et c'est TOUJOURS comme ça avec toi. On parie sur la dégringolade, le fiasco à venir. Dommage pour toi que ça ne se passe pas du tout comme dans cette matrice.
avatar shenmue | 
@Divoli:"Mais la concurrence se réveillant, :" La concurrence, c'est le Pré de Palm, qui ne se vend plus passé les premiers mois et qui fait que Palm va bientôt avoir de gros soucis. C'est celle de Motorola et de son Droid qui voit ses ventes s'écrouler passé la première semaine. C'est celle de Windows mobile qui voit sa PDM d'une année sur l'autre passer de 14 à un peu plus de 7% de PDM. C'est celle de Nokia et de son Symbian qui passe en 1 an de plus de 45% de PDM à 35%. Seul RIM résiste à la vague...mais en pratiquant une politique commerciale qu'il ne pourra pas tenir, avec par exemple un RIM acheté un donné sur le territoire US (facile de gonfler les chiffres de ventes avec ça.). Et bien sûr, j'oubliais, ça, c'est sans les ventes d'Ipod touch qui sont AUSSI sous OSX mobile et donc AUSSI compatibles avec le store d'Apple. Mais bien sûr avec toi, l'inexcusable, c'est pour Apple. Et donc la baffe à venir, c'est pour Apple. Mais pour l'instant, la baffe, l'énormissime baffe ce sont les concurrents si parfaits que tu nous dépeins qui en ont pris une. Les gens seraient-ils si cons qu'ils achètet à ce point contre leurs intérêts ? Ou fantasmes tu encore une fois sur une chute à venir (souhaitée ?) ?
avatar Psylo | 
Vous êtes gentils, mais encore une fois, personne ne reproche a Apple son attitude de fermeture, les contraintes contestées qu'elles impose aux devs, et le lock de ses utilisateurs. Alors que vous êtes les premiers à reprocher la même chose à Microsoft. tout le monde gueulait contre l'installation forcée d'Internet Explorer sur Windows, mais personne ne gueule contre l'impossibilité d'avoir un navigateur alternatif sur l'iPhone. Developpez une appli Java pour smartphone, personne ne vous empêchera de la distribuer et personne n'empêchera les utilisateurs de l'installer. Encore une fois c'est "Faites ce que je dit, pas ce que je fait". Cette situation est TRES dangereuse, elle incite tout simplement les gens au jailbreak et au piratage.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@Psylo : encore une fois, ce qui fait que l'attitude de Microsoft sur Internet Explorer était inacceptable, c'est que Microsoft était en situation de monopole : les gens n'avaient pas le choix, et les concurrents aucun moyen de réagir. C'est dans le contexte où tu abuses de cette position dominante, que tu ne peux pas couper l'herbe sous le pied de tes concurrents. Autrement, la méthode est tout a fait légitime : Apple n'a pas investi son argent dans l'iPhone et l'App Store pour que d'autres les exploitent afin de lui en faire perdre!
avatar divoli | 
[quote]A t'écouter, c'est toujours mieux chez la concurrence en ce moment.[/quote] Non, ce n'est pas mieux chez la concurrence pour le moment, qui commence tout juste à réagir face à l'iPhone, et Apple en profite allègrement. [quote]Marrant aussi de constater que tu paris sans cesses sur une DEGRINGOLADE d'Apple.[/quote] Ben il faudra m'expliquer où j'ai parié quoi que ce soit, c'est incroyable la façon dont tu peux interpréter les propos des autres en leur faisant dire ce qu'ils n'ont pas dit et en leur collant des procès d'intention. La dégringolade, actuellement, elle est chez Symbian et chez Windows Mobile, qui étaient et sont encore (en tout cas Symbian) deux gros acteurs du marché. Tout peut aller très vite, dans un sens comme dans un autre, on le voit bien ici. La clientèle en téléphonie mobile est extrêmement volatile. Android reste un concurrent sérieux et encore fort jeune, et Blackberry OS se développe d'une manière plus prononcée et plus fiable que tu n'essayes de le faire croire. Je ne fais pas de prévisions, je n'en sais rien. J'émets juste des hypothèses. Je dis juste que si Apple garde une politique trop rigide au point d'agacer de plus en plus d'utilisateurs, dès qu'il y aura une alternative crédible les gens pourraient aller voir ailleurs. Les quelques trois millions de Mac (une paille) et les toutes petites pdm d'Apple (5 %, pas 10 ou 15, et guère plus qu'il y a dix ans) sont totalement hors de propos ici.
avatar Wolf | 
@Psylo: J'veut bien un navigateur alternatif sur mon iPhone, mais reconnait que ca vas etre de plus en plus dur d'en trouver un sans webkit ;) Mozilla à louper le train, MS est à la dérive avec IE et seul Opera semble sortir un peu la tète de l'eau, et encore ... Pour le reste, MicroSoft à imposer Windows sur les PC avec des méthodes qui n(ont rien à voir avec la qualité des produits MS. Apple pense que Flash n'est pas bon sur les smartphones, et jusqu'à preuve du contraire, ca casse vraiment pas des briques. Java est le plus gros point noir des dev Android. Puisque tu parle du jailbreak, la plupart des gens qui ont jailbreaker leur iphone ne le savent même pas, puisque c'était vendu comme ca pour pour désimlocker le mobile. j'en ai jailbreaker des centaines à la grande époque du V1 et crois moi, 95% des possesseurs ne savaient même pas ce que c'était Cydia. Encore maintenant les gens vont su l'Appstore parceque c'est Apple et que c'est bien fait. la prochaine version de l'iPhone qui serviras aussi, certainement, de mise à jour pour les posseurs de V1, verras fondre comme neige au soleil le jailbreak parceque les gens pourront l'acheter avec le fournisseur de leur souhait.
avatar Psylo | 
Certains approuvent l'attitude d'Apple qui est pire que celle de Microsoft, avec des justifications douteuses ? Suck my paradox.
avatar divoli | 
Si je comprends bien le raisonnement de certains, tant que Apple n'est pas en situation de monopole, elle peut se permettre n'importe quoi, même de mettre en place une politique qui est assez proche de celle de MS. Vous attendez donc qu'elle soit en situation de monopole pour pouvoir vous inquiéter de ses méthodes, c'est ça ? C'est absurde, et ce sera trop tard. C'est maintenant qu'il faut réagir.
avatar BKN1 | 
Y'en a un peu marre de ceux qui donnent en permanence des leçons de morale et ose même comparer Apple à Microsoft ! Pour rappel : http://www.ecis.eu/documents/Finalversion_Consumerchoicepaper.pdf http://www.droit-technologie.org/upload/dossier/doc/85-1.pdf Apple protége ses quelques 5 % de part de marché de macos ou 17 % de part de marché de l'iphone. enlevez 5 ou 17 % de part de marché à Apple et c'est fini, enlevez 5 ou 17 % de part de marché à Microsoft, ils ne seront pas mort pour autant ! Soyez fort avec les faibles et faibles avec les forts si vous voulez mais ca s'appelle de la lacheté ! Psylo, suck your paradox yourself !
avatar Psylo | 
@BKN1 Tu as raison, enfermer l'utilisateur dans des verrous numériques, avoir le monopole sur les applications installable, brider les fonctions du matériel, interdire l'accès à la concurence, c'est pas du tout comparable avec Microsoft.... c'est pire !
avatar BKN1 | 
Et en plus , il ne sait pas lire…
avatar Coulonval | 
Je ne vois pas en quoi un butineur alternatif (c'est un exemple) ferait perdre de l'argent à Apple sachant qu'ils touchent 30% à chaque fois !!! Donc comme certains, je pense que leur façon d'agir est trop strict et pas assez "ouverte". Je ne remets pas en cause le fait que ça fasse concurrence à leurs logiciels mais l'utilisateur veut ce qu'il y a de mieux pas forcément que du apple !
avatar vvincent | 
Ben oui, Apple est en situation de monopole sur l'Iphone; Normal, c'est elle qui l'a inventé et le vend. Idem pour l'AppleStore. Elle a donné les moyens à tous les développeurs d'y créer et vendre leurs programmes, en prenant sa marge, normal. Elle impose une certaine éthique, toujours normal, elle défend son image de marque. Je ne comprends vraiment pas le débordement d'égo de certains développeurs qui ne supportent pas qu'on mette en doute et qu'on refuse leur projet. Personne ne les oblige à aller chez Apple. Et le responsable de Facebook est assez mal placé pour donner des leçons d'éthique, rappelons sa tentative malheureuse lorsqu'il a voulu s'approprier les droits d'auteur de tous les afficionados de son site. Et ceux à qui la démarche d'APPLE déplaît, qui les empêche d'aller chez Zune HD ?
avatar sekhmet | 
un autre excellent article, merci pour votre qualité rédactionnelle, j'apprend des choses chaque semaines grâce à macGé.
avatar DrFatalis | 
Une des questions à venir, ce sera l'attitude d'apple le jour où, via une tablette ou autre "big thing", ilks vont s'attaquer au macrhé désorganisé du livre électronique... Actuellement, un livre doit être une appli (iphone/ipod touch). Les auteurs sont donc limités. Mais si demain tout un chacun peut proposer des ebooks sur un futur gadget pommé, Cupertino sera t'elle le maître et le seul décideur de ce que vous pourrez lire ?
avatar lukasmars | 
"ormal, c'est elle qui l'a inventé et le vend. Idem pour l'AppleStore. Elle a donné les moyens à tous les développeurs d'y créer et vendre leurs programmes, en prenant sa marge, normal." Certainement pas, avec l'Appstore Apple a pris le train en marche. Y'avais deja des centaines d'appli gratuites et de trés bonne qualité avant même que l'Appstore ouvre ...Merci le jailbreak !
avatar Nesus | 
Des fois je me demande si les détracteurs récurants de ce site ont une once de raisonnement ? Vous en êtes aujourd'hui à dire que l'appstore c'est un monopole et que les règles de la validations sont inacceptable et qu'elles tuent la vie de l'utilisateurs. Alors petite question, pourquoi y a-t-il autant d'applications dessus ? Deuxièmement il me semble pas que ce soit un monopole loin de là. Tu peux très bien acheter un téléphone ailleurs et tu peux très bien avoir des appli ailleurs que sur l'appstore. Pas avec le iPhone ? En même temps dans c'est cas là aller porter plainte contre renault parce que le levier de vitesse dans la voiture ne sont pas ceux que vous avez voulu mais ceux que l'on vous a imposer. Et moi comme je fabrique des levier de vitesse je vais aussi aller me plaindre parce qu'il parait qu'ils ne sont pas assez solide. On s'en fout qu'ils pètent au bout de 3000 kilomètres j'ai pas le choix de m'imposer c'est du monopole. Bref un minimum de réflexion s'il vous plaît. Vous pouvez pas reprocher a apple de vérifier ce que l'on met dans son iPhone. Et pour les application contesté je rappellerais que l'application facebook un était super buggée (donc bon avant de se plaindre...), et que celle de google c'était une honte sans nom. Franchement dans ces cas la je vois pas pourquoi vous vous plaignez pas contre le fait que l'on nus interdisse de faire de la contre bande ou de la fabrication et revente illicite. Par ce que goggle c'était bien ça. Merci les gars de donner votre réseau nous on va en profiter pour nos appels. Alors bon c'est vrai que c'est tentant mais y a quand même un moment où il faut etre en accord avec soit même. Pour rogue oui c'est du délire. Mais bon les règlmes sont faites pour être respectée. Après on peut toujours revoir la politique en cas de problème et c'est ce que Phil nous indique apparemment donc ça devrait aller. Et puis si ça ne va pas ou peu toujours aller voir ailleurs. C'est pas le seul telephone au monde
avatar Mac1978__old | 
Apple - Mac OS X/Mac - iPhone OS/iPhone : similitudes Apple développe un OS pour ordinateur personnel dont elle limite l'installation légale aux ordinateurs qu'elle produit elle-même. Elle détient grosso modo 5-6% du marché mondial des ordinateurs personnels et laisse même d'autres OS s'intaller sur son hardware. Il n'y a rien à redire, n'importe quelle entreprise est libre de limiter l'utilisation de son OS et de son propre matériel. Apple développe un OS pour smartphone dont elle limite l'installation sur son propre hardware. Elle détient 17% environ du marché des smartphones. Apple est libre de le faire comme pour OS X. Dans les 2 cas et jusqu'ici il y a position monopolistique sur le produit, mais pas abus car aucune entreprise ne subit de préjudice à cause de la politique de Apple. Apple - Mac OS X/Mac - iPhone OS/iPhone : grandes différences Toute société qui veut développer un soft pour MacOS X peut le faire, y compris si le soft entre directement en concurrence avec iWork ou iLife. Seuls la qualité de son produit et des critères commerciaux (réelle demande, prix, etc...) en fera un succès ou un échec et Apple n'aura pas ou très peu d'influence directe sur la distribution du produit. Dans l'univers iphone, c'est tout le contraire. Apple contrôle l'unique canal de distribution agréé et peut ainsi prélever une taxe qui ne subit aucune pression directe de la concurrence. Toute société qui veut offrir un software pour iphone doit accepter le canal de distribution imposé, faire agréer son produit sur la base de critères qu'Apple a beaucoup de peine à justifier, et payer une taxe même si elle souhaite utiliser une autre voie. Dans le deuxième cas, il y a abus de position dominante et s'il a fallu plus de 15 ans à la Commission européenne pour épingler Microsoft, qui était aussi sûre de son bon droit qu'Apple aujourd'hui, le délai pourrait être plus court cette fois...
avatar L.Fire | 
Perso je trouve le système plutôt bien fait. Quelque part ça oblige les développeurs à un peu de rigueur avant de soumettre leur travail et ça évite tout problème de sécurité. Je sais où je dois aller pour trouver un logiciel, c'est simple et parfait pour le grand public. Si je peux bien comprendre leur vexation, je n'ai aucune pitié pour ces développeurs du dimanche qui codent comme de la merde et reprochent en suite à Apple la fermeture du système. Les règles sont pourtant simples, ton produit est bon alors il est validé. Étrangement on entend jamais gueuler Gameloft ou Sega ... Franchement c'est pas comme si on pouvait pas faire des tests !
avatar Mac1978__old | 
@L.Fire "Ton produit est bon alors il est validé". Bon pour qui, le consommateur ou Apple ? Si c'est pour le consommateur, alors qu'on le laisse juge. Les produits merdiques sont simplement éliminés du marché par choix des consommateurs et non d'une multinationale, fût-ce notre Apple préférée. Renoncer à ce droit, c'est déléguer sa liberté de choisir à un tiers. Sous OS X les produits merdiques disparaissent ou n'apparaissent tout simplement pas. Pourquoi devrait-il en être autrement sous iPhone OS ? En plus, il y a une avalanche de produit merdique ou plus ou moins bien faits vendus sur l'Appstore, alors que d'excellents produits - y compris certains de Google - sont refusés par Apple sans beaucoup d'explication. Par exemple ceux permettant la VoIP sur la 3G alors que cette contrainte imposée par Apple au monde entier vient de son partenariat aux USA avec son distributeur exclusif, tiens, tiens...
avatar BKN1 | 
@mac1978 - Microsoft est en situation (d'abus) de monopole non seulement sur tout un secteur de l'informatique mais sur des machines qu'ils ne fabriquent pas. Contrairement à Apple ! - Un iPhone N'EST PAS UN PC mais un smartphone ! Et un téléphone ca ne se bricole pas comme un PC et ca ne doit pas planter en pleine conversation… Donc il y a le CHOIX entre le contrôle et la selection des applications (Appstore) ou la liberté et le boxon (cydia store pour les iPhones jailbreakés) ! Y'a même le choix de ne pas acheter un iPhone…
avatar thierry61 | 
Bon papier.
avatar Psylo | 
-Apple est en situation de monopole sur tout le secteur des applications (qu'elle ne devellope pas) pour iPhone. Impossible de valider officiellement une app si Apple est contre. La concurrence est tuée. -Un iphone est très similaire à n'importe quel ordi. La fonction téléphone en plus. Lance un terminal sur ton iPhone, passe admin, ça se bricole comme (presque) n'importe quel Unix.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
En Attendant, cela fait plus d'un mois que Liberation ( le journal ) a publié son application et qu'elle n'est toujours pas disponible sur l' AppStore !
avatar BKN1 | 
APPLE serait en situation de "monopole" sur les logiciels pour iPhone s'il n'y avaient que des applications Apple sur l'AppStore…comme c'est le cas avec les PC pratiquemment tous livrés avec windows ! Les fabricants de console de jeux font exactement la même chose qu'Apple… "l'iPhone, un PC comme les autres" ? Bientôt la CS4 de photoshop pour iPhone alors ? non ? MDR
avatar Psylo | 
@BKN [i]Bientôt la CS4 de photoshop pour iPhone alors ? [/i] Si c'est validé sur l'appstore, pourquoi pas. ^^ BKN sois tu es de mauvaise foi, sois tu es masochiste. Ce que tu tolères sur l'iPhone, personne ne le tolérerait sur son iMac. Le jour où il y aura de VRAIS concurrents à Safari, iTunes et l'Appstore, disponibles légalement pour iPhone, tu pourras peut-être la ramener. En attendant, les propriétaires d'iPhone sont obligés de passer par des solutions à la limite de la légalité (Fair Use) pour utiliser certaines applications sur leur iPhone. C'est plus que dangereux, et c'est une aberration. L'argument de qualité et de sécurité est bidon. Ca fait longtemps que les systèmes d'exploitation libres utilisent des dépots de logiciels. L'Appstore n'a rien de révolutionnaire ou de neuf, ormis les limitations liberticides, imposées par BigBrother.
avatar Psylo | 
Et avant de me faire traiter, comme d'hab, de gros connard de trolleur. Je tiens quand même à préciser que l'iPhone est un appareil fabuleux, magnifique, splendide et, a mon humble avis, l'un des meilleurs smartphone actuellement disponible sur le marché. Ce qui est dommage c'est toutes les limitations, contraintes et obligations, qu'Apple impose a ses clients et aux devs d'applications.
avatar Kaneda Corp | 
@ Nesus Les raisons pour lesquelles vous rejetter l'appli gooogle est vraiment ... motivée .. argumentée ... juridiquement démontrée... on sent pas du tout un arrière goût de fanboy ... mais c'est pas ça qui doit vous empêcher de penser que vous avez toujours raison même contre la terre entière...
avatar davitron | 
Bon, partons du principe qu'une étape de validation est nécessaire pour que la plateforme progresse correctement... C'est ce que je crois. Alors, pour résumer, une appli peut être rejettée pour 3 raisons: 1 - une bonne: ne respectant pas les règles indiquées clairement par Apple (sécurité, UI, légalité, etc...). A part quelques couacs et difficultés de montée en charge (délai, etc..), ça fonctionne plutôt bien. 2 - une très mauvaise: parce que ça concurrence une appli déjà proposée par Apple. C'est comme si Safari était interdit de séjour sur Windows parce qu'il y a déjà IE. 3 - une compliquée: parce que ça indispose les partenaires télécoms ATT, Orange, etc: avec un débit data iPhone qui croît très vite, on comprend que ça fasse peur... Google Voice sur la 3G: pas difficile de voir pourquoi ça coince. Le réseau 3G n'est pas (encore) fait pour ça... Google Voice sur le WIFI: c'est possible pour Skype. Pourquoi ça ne le serait pas pour Google ? Google Voice avec le réseau téléphonique classique: si ça pouvait stimuler l'imagination de nos chers opérateurs telecoms... Apple a fait un peu bouger la façon dont on téléphone (voicemail). Le projet Google Voice va très loin et est une vraie innovation. Quelle bonne raison pour le bloquer ? PS: Merci de préciser contre quelle sorte de raison vous vous énervez des refus d'Apple. Ca facilitera le débat. Là, ça part dans tous les sens, on sait plus contre quoi on s'insurge et on trolle :-)
avatar Oracle | 
Le développeur de Facebook a remporté son combat, Steve Jobs l’a dit, Apple s’est résolu à supprimer la validation de l’AppStore ! L'utilisation des API privées, celles que tout le monde pensaient limitées à quelques fonctionnalités de relookage et d’activation du multitâche, a explosé en quelques semaines. Il n’aura pas fallu longtemps pour que l’effervescence des forums de développeur underground révèle au grand jour des API qui se révélèrent un peu plus inattendues que supposées. En quelques jours, les problèmes commencèrent à surgir. Tout commença par la propagation d’un cheval de Troie qui s’était répandue à la vitesse de la lumière chez les possesseurs d’iPhone, savamment caché dans les génialissimes iBoobs et PsychologicTest, deux softs développés par HistoireCold (très célèbre pour ses petites bouclettes cuivrées) qui rencontrèrent un succès fracassant chez les 2 sexes, et l’on estima que le cheval de Troie avait alors été téléchargé sur pas moins de 39 % des iPhones en circulation. Le cheval de Troie s’était ensuite attaqué aux iPhone jailbreakés dont le mot de passe SSH n’avait pas été changé, pour se répandre d’avantage et toucher maintenant 64 % des iPhones mondiaux. Une implantation suffisante pour siphonner l’intégralité des carnets d’adresses des iPhones infectés et identifier les quelques 26 % de possesseurs d’iPhone encore non infectés C’est alors que le cheval muta, se mettant automatiquement à jour chez l’ensemble des personnes infectées. HistoireCold avait trouvé le moyen de déplomber à distance les iPhones encore sécurisés en leur envoyant un simple MMS, et fort de cette base de 64 % des possesseurs d’iPhone infectés, son cheval pu ainsi contaminer la quasi-totalité des iPhones en circulation avec un chiffre ahurissant de 99.7 % d’iPhones infectés.
avatar Oracle | 
Très vite, les services clients des opérateurs de téléphonie craquèrent sous l’afflux de clients mécontents de leur facture faramineuse, plombée d’appels de plusieurs heures aux iles Cook à 15 € la minute et qu’ils prétendaient n’avoir pas passés. Nous les avions tous cru naïvement morts et enterrés, mais les bons vieux « caller » de l’époque modem étaient bels et bien de retour. L’on constata également avec effroi que malgré la mise en place d’HADOPI, le piratage de la musique continua de grimper en flèche, et que ceci n’avait pour autre origine que tous ces iPhone, transformés par le cheval en un client P2P qui se contentait de piocher directement dans les bibliothèques musicales des utilisateurs pour les proposer à l’ensemble du réseau. Tout commença à aller vraiment mal quand les petites pattes rampantes de ce trojan tentaculaire finirent de siphonner les carnets d’adresses des utilisateurs, constituant en moins de 2 semaines une base des noms et numéros de téléphone touchant pas moins de 94% des possesseurs de téléphone au monde, dont 99 % des utilisateurs hors Chine, celle-ci étant passablement épargnée du fait du faible taux de pénétration d’Apple en ses frontières. Au début, tout le monde pensa à une coïncidence, mais quand même… il n’aura pas fallu longtemps pour faire le lien avec la soudaine invasion de spam qui, non contente de plomber boites mails, SMS, fax et messages vocales, se mettait soudainement à toucher les boites postales. Il se murmurait que l’Elysée recevait des centaines de courriers par jour provenant de Russie et du Kenya et vantant les mérites du Viagra et du Cialis, et nombreux furent les cas d’invasion de spam proposant agrandisseurs de pénis et autres joyeusetés à des retraités vivant reclus dans des fermes sans électricité ni téléphone perdues au fin fond de la Corrèze.
avatar Oracle | 
Le spam était devenu omniprésent dans la vie de tout le monde, même celle des rares non-connectés, ce qui n’est pas sans rappeler les premières vagues d’invasion, à cette époque tellement lointaine où Outlook, passoire à malware, transformait chaque PC en plateformes tournante du spam. Devant le chaos général, le 20 décembre 2012, l’on condamna Apple pour avoir pris, le 25 novembre de l’an de grâce 2009, cette décision irréfléchie de mettre fin à la validation sur son AppStore. Les peines furent si lourdes qu’Apple mis la clef sous la porte. Steve Jobs fut condamner à creuser un tunnel sous l’atlantique à la petite cuiller. Pour mettre fin au spam, décision fut prise de fermer Internet, couper les réseaux GSM et modifier l’ensemble des noms des rues du monde entier. Quant au développeur de FaceBook à l’origine de la libéralisation de l’AppStore, malheureux dommage collatéral de ce chaos, la rumeur veut qu’une horde en furie armés d’iPhone ai saccagé son palace, ce qui expliquerait que tout ce qu’on en retrouva fut un morceau d’oreille et un rein.
avatar davitron | 
@oracle Si c'est toi qui l'a écrit, chapeau bas. C'est parlant et ça fait ressortir un point marquant entre les PC et les Smartphone: un smartphone peut passer des appels coûteux. Sans processus rigoureux de validation, ça peut être terrible. Quand cela arrivera-t-il sur Android ? D'ailleurs Apple a récemment ajouté à sa panoplie d'outil de validation un nouveau logiciel qui scrute *exhaustivement* les appels aux API...
avatar Oracle | 
Oui c’est bien de moi =) La différence entre un Smartphone et un ordinateur devient ténue… Techniquement, je dirais que l'iPhone est un ordinateur, là où par exemple un Palm n'en est pas un : sur iPhone, les applications tierces sont compilées nativement, leur donnant une puissance, une liberté, mais également un pouvoir de nuisance qu'une application webOS, vulgaire webbApp en Java/html, n'a pas. Conceptuellement, je pense que l'iPhone n'est pas et ne doit pas devenir un ordinateur. Un smartphone ayant la liberté d'un ordinateur (pas de vérification, du multitâche sauvage...) posera des problèmes de performance, d'autonomie, de sécurité et d'intégrité. Ce qui fait la puissance d'un ordinateur, c'est entre autres sa puissance et une IHM efficace (écran "géant", souris, clavier). A l'inverse le Smartphone se doit de rester simple et intuitif. Apple offre cette puissance et cette liberté en contrôlant le pouvoir de nuisance par la validation, tuant dans l'œuf toute velléité de nuisance. Apple prend aussi le parti qu’un téléphone n’a pas pour vocation de devenir un ordinateur, en empêchant notamment le multitâche, permettant au passage à l’iPhone d’être crédible en tant que console. L'absence de multitâche et de libéralité évite la propagation de tâches d’arrière plan tel que keyloger, traçage par géo localisation à notre insu, pillage de contenu (password, carnet d'adresse, numeros, messages, mails...), appels non sollicités type "caller", backdoor grandes ouvertes (au hasard un serveur SSH ?) bref toutes joyeusetés navigant dans les eaux des virus, trojans et autres malware.
avatar Oracle | 
(Pas pratique, cette limitation à 2000 caractères) Si certaines applications hors AppStore sont particulièrement bien vues et respectent la fonction première d'un smartphone (par exemple les applis de Blacklist) d'autres s'évertuent précisément à vouloir transformer l'iPhone en ordinateur (multitask, finder like, exposé like), bref à faire d'iPhone OS un Android, et si je respecte tout à fait le choix des personnes qui en raffolent, je ne suis pas spécialement favorable à les voir intégrées nativement dans iPhone OS, ou à les voir débarquer dans un AppStore sans vérification, précisément pour conserver la garantie d’un iPhone OS inaltérable. Ce jour là, dites bonjour au bon gros débarquement d’antivirus, antispyware, firewall et autres pompes-ressources autonomivores. Personnellement je n'ai aucune envie de passer mes weekends à réinstaller les iPhoneOS de mes amis imprudent qui passeraient leur temps à véroler leur joujou en installant inconsidérément toutes les saloperies possibles et imaginables. Ils le font déjà suffisamment avec leur Windows… Je n'irai jamais mettre un Android entre les mains de ma grand-mère. Un iPhone, pourquoi pas, puisque comme le souligne très bien l’article d’Arnauld, Apple me donne la garantie que toute application qu'il rend disponible sur sa plateforme ne nuira pas à ma grand-mère.
avatar -HTK- | 
1/ Bravo à MacGénération pour l'article. Encore du bon boulot 2/ Bravo à Oracle : On s'appui sur ton scénario quand tu veux pour faire un Film. Je verrais bien Keanu Reeves en acteur principale. :) (c'est sincère, j'adore ton texte) 3/ Je ne rentrerai pas dans le débats pseudo juridique pour savoir si oui ou non Apple est en position de monopole ou pas ; il y a les commissions de surveillance et autres tribunaux pour ça. (chacun son métier) Cependant, Oracle, même si ton scénario est séduisant, je pense qu'il ne faut pas oublier que Microsoft (par exemple) distribue son OS mobile depuis plus de 10 ans et qu'il est possible d'installer tout et n'importe quoi dessus (dont des appli open source). Windaube Mobile fonctionne en multitache. Bref L'OS mobile de krosoft n'a pas entrainé la fin du monde pour autant. (peut-être en 2012 ? allez savoir ...) Pour en revenir au sujet du jour qu'est l'iPhone : en tant qu'utilisateur, je trouve effectivement dommage qu'on doive payer chaque application que l'on souhaite installer sur l'appareil. J'ai effectivement l'impression d'être pris en otage par Apple. Cette même pomme qui pouvait se targuer il n'y a pas encore si longtemps de posséder un large communauté de développeurs open source autour de son OS. Se cacher derrière le risque d'instabilité du système me semble hypocrite. Je dispose d'un tas de soft open source sur mon Mac ainsi que des plugins pour les notifications de mail, le scrolling à la iPhone dans safari, des ajouts de codecs pour quicktime et j'en passe ... Pour autant, mon Mac ne plante pas plus. Il est clair que l'Appstore n'est rien d'autre qu'une Cash Machine. Et pourtant, je n'en veux pas à Apple de nous prendre pour des pommes. Je reste fidèle à mon iPhone non jailbreaké. De même, il m'arrive de ne pas pouvoir faire certaines choses avec mon Mac alors que je sais le faire avec un PC (comme lire un blu-ray par exemple ou encore trouver un logiciel de traitement d'image à la volé gratuit).
avatar -HTK- | 
mais encore une fois je n'en veux pas à Apple. Car comme je dis toujours : mon Mac et mon iPhone ne savent pas tout faire, mais ce qu'il font, il le font à la perfection. Alors, merci Apple de faciliter ma vie informatique au quotidien. @+ -HTK-
avatar BKN1 | 
A mon avis, le vrai problème n'est pas l'Appstore mais plutot la politique de SAV d'Apple concernant les iPhone : votre iPhone a seulement quelques jours et a déjà un sérieux problème hardware ? Apple vous propose son remplacement par du "reconditionné" d'occaz (le fameux refurb, loin d'être toujours au top si on en croit les témoignages sur iphon.fr) alors que n'importe quel magasin vous le changerait par du neuf (c'est la loi). Inversement, comme lu sur iPhon.fr, votre iPhone a pris l'eau (avec la pastille de test bien rouge !), votre iPhone devrait perdre sa garantie… et bien non! il est changé par du neuf ! Va savoir, Charles ! Si J'ai un HTC Hero, ce n'est surement pas à cause de l'Appstore mais bien à cause du SAV de l'iPhone !
avatar Oracle | 
Tu as tout fait raison pour Windows Mobile, cependant il n'a jamais été le succès qu'est aujourd'hui l'iPhone, ou, s'il l'a potentiellement été en terme de part de marché (simple hypothèse, je n'en ai aucune idée) il ne l'a pas été d'un point de vue marketing, image de marque et succès populaire, reconnaissance quasi unanime, ce que vit l'iPhone actuellement. On dit que MacOS est épargné des virus parce que plus fiable que Windows, que Safari est épargné des intrusions parce que moins faillible que IE... je ne demande qu'à le croire mais malheureusement, tant que MacOS ne sera pas à 90% de PDM, nous ne pourrons pas le prouver. Et je dirais justement qu'en terme de représentativité, Windows Mobile est à l'iPhone ce que MacOS est à Windows. Mais revenons-en à l'iPhone. L'iPhone est sous les spotlights bien plus que ne l'a jamais été Windows Mobile, ceci suffit à en faire, je pense la cible privilégiée de : - Ceux qui voient un nouveau moyen de se faire de l'argent facile et qui sont aujourd'hui très Windows-normés - Ceux qui ont une dent contre le succès insolent d'Apple, leur politique tarifaire, etc. - Ceux qui veulent montrer qu'ils ont les plus grosses. Qui dit cible privilégiée dit nécessité de vigilance redoublée.
avatar -HTK- | 
@Oracle : Je plussoie ton analyse sur chaque point que tu aborde :) @BKN1 : On n'achète pas un produit parce qu'il sera bien dépanné d'après moi. Et crois-tu vraiment que Apple soit la seule marque au monde à t'échanger ton appareil défectueux par un produit reconditionné ? Non sérieusement, crois tu que tous les produits repris par touts les SAV du monde sont simplement détruits ? Evidement non ! Ils sont reconditionnés et remis dans le circuit. Apple a au moins la franchise de le dire ...
avatar BKN1 | 
@HTK manifestement tu ne sais pas de quoi tu parles alors je te conseille une petite lecture des forum d'iPhon.fr Certains iPhone du refurb sont dans un tel état qu'il est difficile de les confondre avec des neufs !! Désolé mais mon HTC Hero est tellement costaud que je n'ai aucune idée de la qualité du SAV ! MDR
avatar -HTK- | 
@BKN1 Non, effectivement, concernant le SAV d'Apple, je ne sais pas de quoi je parle car je n'ai jamais eu besoin de faire appel à lui avec mon iPhone. Et à priori, tu ne sais pas non plus de quoi tu parles puisque tu ne possède pas d'iPhone et que par conséquent tu n'as pas non plus fait appel au SAV Apple. Concernant le refurb par contre, je connais assez bien pour avoir acheter plusieurs produits dessus et je n'ai jamais rencontré de problème de qualité des produits envoyés. Tu avance des certitudes qui s'appuient sur les dires d'un forum. Sans vouloir manquer de respect à iphon.fr que je ne connais pas, il ne faut pas oublier que ça ne reste qu'un forum. Ca me rappel l'histoire des iPhone qui explosaient. MDR Vive internet et ses rumeurs qui se propagent plus vite que la grippe A.
avatar BKN1 | 
@HTK ben voyons ! Le blème c'est que c'est APPLE himself qui fait la différence entre le neuf et le "refurb" (les iphone du refurb ayant un n° de serie commencant par 5K…). Les problemes de batterie sur iPhone, ce n'est pas un mythe et ca n'a rien à voir avec les explosion d'iPhone! Maintenant tant mieux pour toi si tu n'as pas de problème avec ton iPhone mais penses aux autres, mon ch'ti gars !
avatar Oracle | 
On retombe dans l'histoire des parts de marché. Si le problème de batterie est connue sur l'iPhone, c'est précisément parce que l'iPhone est connu. Les histoires d'écran cassés, c'est exactement pareil. BKN1, connais-tu le problème de batterie du Nokia 4321 ? Non, c'est normal, personne ne connait ce téléphone. Il n'existe pas de site 4321noki.fr pour en parler à longueur de journée. Du coup celui qui possède ce parfait anonyme aura probablement assez de lucidité pour savoir que son avis n'intéressera que ciao.fr, mais en fin de compte il va s'abstenir, puisqu'il n'aura probablement pas oublié que le défaut zéro n'existe pas sur ce type d'appareil de haute technicité. Puisque tu choisis ton téléphone en fonction des remontées de SAV des concurrents, je te conseille d'aller regarder du coté de chez Lada pour ta prochaine voiture, car les influents peugeo.fr et renaul.fr sont unanimes, que de problèmes rencontrés avec les SAV de Renault ou Peugeot, là où personne ne se plaint de Lada ! A qui s'égarerait sur ce topic et souhaiterait changer de téléphone en hésitant entre un iPhone ou un HTC Hero, et que le simple argument des retours d'iPhone.fr ne convainc pas, je vous conseille très sérieusement de les tester. Si le lag dans un simple scroll ne vous dérange pas, le HTC Héro est peut-être fait pour vous.
avatar BKN1 | 
@Oracle les forums généralistes, ca existe. les test comparatifs, ca existe Arretez de dire que la couverture médiatique de l'iPhone explique à elle seul la généralisation des problemes de batterie (et autres) de l'iPhone. C'est faux et ca ne fera que générer des déçus de la marque Apple. Mais le pire est dans le comportement du SAV d'Apple qui semble manquer cruellement de cohérence et il faut croire qu'Apple a réellement un problème : [url]https://www.macg.co/news/voir/137478/apple-modifie-ses-conditions-de-vente-en-grande-bretagne[/url] SOYEZ REALISTE et arretez de nier les évidences! Au fait, je n'ai aucun ralentissement sur mon HTC Hero …et j'ai aussi un ipod touch !
avatar Oracle | 
Je connais les forums généralistes oui, c'est ce qui me permet d'être assez sûr de ce que j'avance. Sors moi un forum généraliste où l'on parle autant des Sony que des Nokia ou des iPhone et on en reparle. C'est un non sens de laisser entendre qu'un téléphone qui a une part de marché de 0.1% peut recevoir la même couverture médiatique qu'un telephone qui est à 3% ou 12%. Concernant le lag dans le défilement, je ne peux pas dire pour un iPod Touch, je n'ai pas eu l'occasion de comparer ; peut etre qu'un iPod Touch est moins fluide qu'un iPhone. Mais le test d'un iPhone 3GS vs. un HTC Hero était sans appel possible, le HTC lagait dans le scroll là où l'iPhone restait parfaitement fluide, et ce dans tous les usages : défilement à un ascenseur, à deux ascenseurs, dans des listes de type carnet d'adresse, sur internet, dans des scrollings de photo, etc. Par exemple j'ai effectué le test en recherchant un mot identique sur la version mobile de Google image et je faisais défiler la page de résultats.
avatar davitron | 
Comme je l'ai écrit dans un autre [url=https://www.macg.co/news/voir/137271/rogue-amoeba-nouveau-fiasco-sur-l-app-store#topComment]commentaire[/url], ce système de validation paraît indispensable. Mais vu la part de marché que commence à prendre Apple et le fait que l'AppStore est le seul moyen légal d'installer des applications, Apple a de nouvelles responsabilités. Il ne peut pas refuser une application concurrente au seul prétexte que cela fait concurrence à son business ou que cela remplace (plus avantageusement) une de ses applications. Le cas d'école sera Google Voice. A suivre...
avatar Arnaud de la Grandière | 
@Davitron : ce que tu dis serait vrai si Apple était en situation d'abus de position dominante, et malgré le succès de l'iPhone, on en est encore très, très loin. D'ici là, le travail d'Apple pour créer sa propre plateforme n'a aucune vocation à permettre à d'autres d'en tirer le parti au détriment même d'Apple…

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