Mag+ : testez l'export InDesign vers iPad

Florian Innocente |
Mag+ propose aux utilisateurs d'InDesign de tester sa solution de publication vers l'iPad depuis Indesign. Filiale de l'éditeur suédois Bonnier, Mag+ est déjà utilisé pour les versions tablettes de quelques mensuels suédois ou l'américain Popular Science. La solution Mag+, compatible Mac et PC, consiste en un plug-in pour Indesign CS4 et CS5 et un outil de production au format Adobe AIR.

Depuis InDesign on construit son magazine électronique au moyen de gabarits et en reprenant les contenus de la version papier, enrichis avec des sons ou des vidéos. On peut au fur et à mesure juger du résultat dans un simulateur d'iPad. Plusieurs vidéos montrent les différentes étapes de réalisation qui ne font pas appel à des compétences en développement.

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L'utilisation de ces outils est gratuite, permettant de prendre la mesure de ce qui est faisable ou non, des contraintes d'adaptation de ses maquettes et des possibilités interactives. La publication se fait au travers des serveurs de Mag+, avec l'appui d'outil statistiques analysant les comportements du lecteur. La grille tarifaire se décline comme suit : 2500$ pour publier autant de contenus qu'on le souhaite pendant cinq mois. Puis à l'issue de cette période, 500$ par numéro ou 500$ par mois pour des publications illimitées.

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avatar OVF | 
Vu les tarifs on continuera de coder avec les pieds ...
avatar Hasgarn | 
Quand un nouveau marché se crée, on a fatalement des zouaves qui nous prennent pour des vaches à lait, ou pour les cons. Plutôt que de rafler la mise en assurant un service pas cher (et facturable au client), ils préfèrent nous mettre un outil à dispo, un outil qui est hors de prix, et qu'on utilisera pas pour ces raisons. 'sont bêtes, les gars ^^ Du cup, c'est encore plus clair que si je devais me poser la question de proposer ce service à mes clients, ben là non.
avatar Halx | 
C'est cher parce que les commerciaux de cette boite savent que leurs jours sont comptés… alors ils essayent de s'en mettre plein les fouilles avant que la vraie concurrence arrive.
avatar Iounmoutef | 
Il ne s'agit pas que d'un problème d'avidité de commerciaux : être précurseur sur un marché émergent, cela coûte toujours très cher et, en quelques années, les prix chutent de manière drastique : les pionniers de l'automobile, de l'aviation, du minitel, des biotechnologies, etc. l'on appris à leurs dépens (sans parler, bien évidemment, de la « bulle » internet). Être le premier, cela implique de consentir des investissements très importants qu'il est parfois quasi impossible de rentabiliser.
avatar YannK | 
En même temps, vu la taille du marché… vous voulez qu'ils fassent quoi ? Baisser les prix et toucher personne de plus ? Faut arrêter, les mecs, avec les termes "voleurs", etc. Y'a du boulot derrière et ça sera déjà un exploit s'ils tendent à l'équilibre sur cette solution en particulier. Après, libre à vous de traiter Popular Science et les mags suédois de vaches à lait ou de cons… mais en attendant, y'a aussi le service derrière (built-in analytics + la team de dev qui se met à disposition pour support et consultation). Si vous voulez des tarifs encore plus élevés avec zéro service dans des domaines aussi restreints, j'peux vous en lâcher… reste que cette philosophie pitoyable, bien française, qui veut toujours tout pour rien, ça commencer à casser les corones. Pas étonnant qu'on nous considère comme détestables quand on va dans certains pays…
avatar Goliath | 
...cela me rappelle l'époque d'or de Quark...

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