Apple devrait rendre de l'argent aux actionnaires
Selon Toni Sacconaghi, analyste chez Sanford C. Bernstein & Co., Apple peut se permettre de verser des dividendes à ses actionnaires : elle ne l'a pas fait depuis le 15 décembre 1995, et ne l'a jamais fait avec Steve Jobs à sa tête.
A son retour à la direction d'Apple, Steve Jobs a avancé un argument simple : Apple étant au bord du gouffre, elle ne pouvait pas se permettre de restituer de l'argent à ses actionnaires. Avec le succès, l'argument a évolué vers une sorte de sentiment d'insécurité d'Apple, préférant garder de l'argent en caisse en cas de coup dur. Mais alors que la firme de Cupertino est aujourd'hui assise sur un trésor de guerre de 51 milliards de dollars (37 milliards d'euros), Sacconaghi pense « qu'il a clairement une limite à la quantité de cash dont a besoin une société ».
Il poursuit, se faisant le porte-parole des actionnaires : « nous aimerions qu'Apple rende une partie de cet argent sous forme de rachat de ses propres actions [NdA : la société rachète une partie de ses propres actions, ce qui fait mécaniquement monter le cours] ou, mieux encore, qu'elle le rende sous forme de dividendes ». De cette manière, Apple associerait ses actionnaires à son succès, et répondrait à une demande qui revient à chaque trimestre.
Il est cependant peu probable qu'Apple le fasse : lors de l'annonce des résultats du Q4 2010, Steve Jobs a été très clair sur le but de cette réserve d'argent frais. « Nous voudrions garder nos munitions […] nous pensons qu'une ou plusieurs opportunités stratégiques pourraient se présenter à nous », a-t-il indiqué, ne faisait aucun mystère sur la stratégie d'Apple : une acquisition d'importance à un moment ou à un autre. La firme de Cupertino semble avoir déjà choisi sa cible et épargner en attendant de justement dégainer.
Certains se posent cependant la question de la pertinence d'une telle acquisition et de la capacité d'Apple à pouvoir absorber une société valant plusieurs dizaines de milliards de dollars. Alors qu'Apple génère désormais près de 20 milliards de dollars de cash par an, certains pensent que des dividendes à 5 % assureraient le court terme sans compromettre le long terme.
A son retour à la direction d'Apple, Steve Jobs a avancé un argument simple : Apple étant au bord du gouffre, elle ne pouvait pas se permettre de restituer de l'argent à ses actionnaires. Avec le succès, l'argument a évolué vers une sorte de sentiment d'insécurité d'Apple, préférant garder de l'argent en caisse en cas de coup dur. Mais alors que la firme de Cupertino est aujourd'hui assise sur un trésor de guerre de 51 milliards de dollars (37 milliards d'euros), Sacconaghi pense « qu'il a clairement une limite à la quantité de cash dont a besoin une société ».
Il poursuit, se faisant le porte-parole des actionnaires : « nous aimerions qu'Apple rende une partie de cet argent sous forme de rachat de ses propres actions [NdA : la société rachète une partie de ses propres actions, ce qui fait mécaniquement monter le cours] ou, mieux encore, qu'elle le rende sous forme de dividendes ». De cette manière, Apple associerait ses actionnaires à son succès, et répondrait à une demande qui revient à chaque trimestre.
Il est cependant peu probable qu'Apple le fasse : lors de l'annonce des résultats du Q4 2010, Steve Jobs a été très clair sur le but de cette réserve d'argent frais. « Nous voudrions garder nos munitions […] nous pensons qu'une ou plusieurs opportunités stratégiques pourraient se présenter à nous », a-t-il indiqué, ne faisait aucun mystère sur la stratégie d'Apple : une acquisition d'importance à un moment ou à un autre. La firme de Cupertino semble avoir déjà choisi sa cible et épargner en attendant de justement dégainer.
Certains se posent cependant la question de la pertinence d'une telle acquisition et de la capacité d'Apple à pouvoir absorber une société valant plusieurs dizaines de milliards de dollars. Alors qu'Apple génère désormais près de 20 milliards de dollars de cash par an, certains pensent que des dividendes à 5 % assureraient le court terme sans compromettre le long terme.