Flash sur l'iPhone : une occasion manquée
Un terrible manque de discernement, c'est de cette manière que deux anciens d'Adobe et en particulier de la division Flash, interrogés par Wired, analysent la situation qui vaut aujourd'hui à leur ex-employeur d'être boudé par Apple. Carlos Icaza et Walter Luh ont quitté Adobe pour fonder Ansca Mobile et concevoir Corona, un outil de développement pour iPhone OS et Android (lire aussi Apple aurait voulu Flash sur iPhone).
Tous deux ont dirigé les développements de Flash Lite, une sous version de Flash conçue pour des téléphones faibles en puissance, mémoire et capacités web, loin des smartphones d'aujourd'hui.
Dès 2007, lorsqu'ils ont vu l'iPhone, ils ont tiré la sonnette d'alarme disent-il "Vous aviez ce grand éléphant blanc que tout le monde ignorait. La moitié de la division mobile d'Adobe se promenait avec un iPhone, et malgré ça, la direction ne réagissait pas".
L'entêtement de l'éditeur, en 2007, dans ses efforts de portage de Flash Lite sur ces petits téléphones au lieu de travailler à une compatibilité avec l'iPhone expliquerait le retard accumulé pour fournir une version optimisée pour n'importe quel smartphone moderne.
"Flash a été conçu pour les ordinateurs personnels, pour le web, pour de grands écrans, et ce n'est pas le genre d'expérience utilisateur que vous allez créer sur ces appareils avec interface tactile, accéléromètre et GSP. Flash n'a pas du tout été conçu dans cet esprit".
Walter Luh, ancien aussi d'Apple et de l'équipe Final Cut Pro, observe qu'une simple application de type "Hello World" (qui ne fait qu'afficher ce message), générée depuis Flash CS5 et compilée pour iPhone, pèse pas moins de 8 Mo alors qu'elle ne devrait pas dépasser quelques kilo-octets.
Une opportunité perdue alors que selon lui, Adobe avait toutes les cartes en mains après son rachat de Macromedia en 2005 "La plus belle des ironies c'est qu’Adobe avec Macromedia avaient une formidable avance, c'était incroyable, c'était une industrie de l'ordre du milliard de dollars. Macromedia était un rouage essentiel de tout cet écosystème… Le fait qu'au travers d'Adobe, ils n'aient pas réussi à offrir cela au monde entier par le biais des smartphones montre à quel point ils ont perdu de vue ce qui était vraiment important".
Si l'on ne peut complètement exclure l'idée que ce duo profite peut-être de l'occasion pour promouvoir sa solution logicielle, ces propos vont dans le sens d'un témoignage d'un lecteur, développeur Flash de son état, et qui nous a contacté hier suite à la lettre ouverte de Jobs.
Lui aussi avait observé une forme de condescendance chez ses interlocuteurs dans l'équipe Flash d'Adobe, après la présentation du premier l'iPhone. Un appareil de poche surprenant, à l'époque, par sa capacité à lire parfaitement des vidéos de bonne taille et à proposer des animations sophistiquées sans sourciller grâce à l'utilisation de ressources reprise de Mac OS X…
Tous deux ont dirigé les développements de Flash Lite, une sous version de Flash conçue pour des téléphones faibles en puissance, mémoire et capacités web, loin des smartphones d'aujourd'hui.
Dès 2007, lorsqu'ils ont vu l'iPhone, ils ont tiré la sonnette d'alarme disent-il "Vous aviez ce grand éléphant blanc que tout le monde ignorait. La moitié de la division mobile d'Adobe se promenait avec un iPhone, et malgré ça, la direction ne réagissait pas".
L'entêtement de l'éditeur, en 2007, dans ses efforts de portage de Flash Lite sur ces petits téléphones au lieu de travailler à une compatibilité avec l'iPhone expliquerait le retard accumulé pour fournir une version optimisée pour n'importe quel smartphone moderne.
"Flash a été conçu pour les ordinateurs personnels, pour le web, pour de grands écrans, et ce n'est pas le genre d'expérience utilisateur que vous allez créer sur ces appareils avec interface tactile, accéléromètre et GSP. Flash n'a pas du tout été conçu dans cet esprit".
Walter Luh, ancien aussi d'Apple et de l'équipe Final Cut Pro, observe qu'une simple application de type "Hello World" (qui ne fait qu'afficher ce message), générée depuis Flash CS5 et compilée pour iPhone, pèse pas moins de 8 Mo alors qu'elle ne devrait pas dépasser quelques kilo-octets.
Une opportunité perdue alors que selon lui, Adobe avait toutes les cartes en mains après son rachat de Macromedia en 2005 "La plus belle des ironies c'est qu’Adobe avec Macromedia avaient une formidable avance, c'était incroyable, c'était une industrie de l'ordre du milliard de dollars. Macromedia était un rouage essentiel de tout cet écosystème… Le fait qu'au travers d'Adobe, ils n'aient pas réussi à offrir cela au monde entier par le biais des smartphones montre à quel point ils ont perdu de vue ce qui était vraiment important".
Si l'on ne peut complètement exclure l'idée que ce duo profite peut-être de l'occasion pour promouvoir sa solution logicielle, ces propos vont dans le sens d'un témoignage d'un lecteur, développeur Flash de son état, et qui nous a contacté hier suite à la lettre ouverte de Jobs.
Lui aussi avait observé une forme de condescendance chez ses interlocuteurs dans l'équipe Flash d'Adobe, après la présentation du premier l'iPhone. Un appareil de poche surprenant, à l'époque, par sa capacité à lire parfaitement des vidéos de bonne taille et à proposer des animations sophistiquées sans sourciller grâce à l'utilisation de ressources reprise de Mac OS X…
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