L'iPhone : nouvelle dimension pour les développeurs

Christophe Laporte |

Aujourd'hui, nous continuons notre série de portraits de développeurs iPhone. Après avoir interrogé les développeurs de Things qui sont venus à l'iPhone grâce au Mac, et ceux de YouNote qui y sont arrivés un peu par hasard, nous vous proposons aujourd'hui un entretien avec les développeurs de Dimensions. Ce logiciel vendu 1,59 € comporte 13 outils permettant de se servir de l'iPhone comme règle, ruban de couturière, mètre enrouleur, décamètre, comme roue à mesure ou encore comme podomètre.


Bruno Rousseau et Daniel Morais se concentraient jusque-là sur d'autres plates-formes mobiles, notamment Palm OS et Windows Mobile. Tout naturellement, nous leur avons demandé, entre autres sujets, comment c'était passé la transition vers l'iPhone.


Comment avez-vous découvert l'iPhone ?

- Bruno Rousseau : Comme tout le monde, en janvier 2007 lors du keynote de Steve Jobs. J'en ai ensuite acheté un dès sa sortie en France et c'est vrai que l'iPhone correspondait exactement à l'idée que je me faisais depuis 6 ans de ce que le smartphone idéal devait être.



- Comment vous est venue l'idée de Dimensions ?

Bruno Rousseau : L'idée de Dimensions m'est venue il y a 4 ans alors que j'achetais des chaussures pour bébé chez Gap. J'avais besoin de quelque chose pour mesurer une petite longueur et je n'avais rien.



- Quel est le niveau de précision de Dimensions ?

Bruno Rousseau : En poussant l'iPhone le plus loin possible en terme de précision. Et l'iPhone ne se débrouille pas mal du tout.


Par exemple, à 20 mètres, l'incertitude de la mesure est de plus ou moins 1%. C'est vraiment bien pour un instrument de mesure, car même un vrai décamètre fait une erreur à 20 mètres.


J'ai une expérience de 14 ans dans la mesure industrielle et j'ai vraiment fait de la précision de DIMENSIONS la priorité du programme au point que j'ai annulé la présence de certains outils (pourtant originaux) dont je savais qu'ils n'atteindraient pas une précision suffisante.


Par exemple, pour la mesure utilisant l'appareil photo nous avons 2 programmes différents intégrés à DIMENSIONS. L'un pour l'iPhone de première génération, l'autre pour l'iPhone 3G. En effet, entre l'un et l'autre, il y a une toute petite différence de focale dans l'objectif de l'appareil ce qui génère une légère différence de mesure entre les deux appareils.


Nous détectons sur quel type d'iPhone fonctionne DIMENSIONS et changeons les paramètres de mesure pour améliorer la précision. Le gain à 20 mètres est de plus de 0.5 % de précision.


Même chose avec le mètre. Si vous réalisez bien la calibration avec votre pied, l'erreur sur 10 mètres est de plus ou moins 0.5 cm. C'est une précision de 0.05 %. C'est vraiment très très bien.


Les utilisateurs ne le voient pas, mais un travail énorme a été mis pour que DIMENSIONS soit précis.




dimensions


- Pourquoi avoir choisir l'iPhone comme plate-forme de développement ?

Bruno Rousseau : Une première version de DIMENSIONS avait été développée sur Windows Mobile, mais c'est clair que l'iPhone de par ses caractéristiques techniques et surtout son modèle économique est beaucoup plus attractif pour nous. D'ailleurs concernant les ventes, il n'y a pas photo. Il est clair qu'un possesseur de smartphone sous Windows Mobile ne consomme pas autant d'applications qu'un possesseur d'iPhone. C'est tellement simple d'acquérir un logiciel sur l'iPhone.



- Vous avez déjà développé pour d'autres plates-formes mobiles (Palm, Windows Mobile). Du point de vue du développeur, qu'est-ce qui change vraiment avec l'iPhone ? Conçoit-on un logiciel de la même façon sur Palm ou Windows Mobile que sur iPhone ?

Daniel Morais : En tant qu'utilisateur de Mac OS X depuis la première heure, je dois dire que c'est un vrai bonheur de développer pour l'iPhone : contrairement à ce qu'il se passe pour Palm OS ou Windows Mobile, on dispose enfin d'un véritable environnement de développement fonctionnant sur Mac OS X. Et quel environnement !!!


Que ce soit au niveau de la documentation ou des outils ( éditeur, débuggeur, profiler etc), Apple nous a vraiment gâtés, et cerise sur le gâteau, tous ces outils sont disponibles gratuitement.


Les caractéristiques techniques de l'iPhone sont excellentes et le nombre de possibilités offertes aux développeurs est tout simplement hallucinant : entre l'écran tactile multitouch, le GPS, l'accéléromètre, le micro, la connectivité internet et j'en passe, il y a de quoi faire ! Des programmes comme 'Ocarina' en sont l'illustration parfaite, et à mon avis on n’est pas "au début d'en voir la fin".






- Techniquement, quels sont les autres défauts des environnements de développement ? Quelles sont les véritables différences notamment avec les outils pour Windows Mobile?

Daniel Morais : Sur Palm OS, l'environnement de développement n'a malheureusement pas évolué depuis des années, malgré le fait que pouvoir exploiter les machines récentes avec processeur ARM, grâce à des "ARMlets", relevait souvent de la "haute voltige". [NDLR : l'interview a été réalisé avant la présentation de webOS]


Pour moi, le principal défaut de l'environnement de développement pour Windows Mobile est qu'il ne fonctionne que sous Windows... Mais je suppose que les développeurs qui sont sur PC doivent dire la même chose à propos de l'environnement de développement pour iPhone ;-)


- Et d'un point de vue marketing, que change l'App Store ? Comment trouvez-vous l'écosystème d'Apple ?

Bruno Rousseau : Génial ! Franchement. Par contre, en dehors du top 100 dans un pays, vos ventes chutent radicalement. C'est dommage, car sur les 10 000 applications de l'App Store, il y en a plus de 100 qui valent le coup.


Le problème, c'est que les grands studios de développement ont des ressources que les indépendants comme nous n'ont pas et à terme, la crainte, c'est qu'ils se retrouvent tous devant. À nous d'être créatifs.



- Avez-vous été aidé par Apple dans votre portage ou depuis que vous avez commercialisé votre logiciel ?

Bruno Rousseau : En dehors de l'aide qu'Apple fournit à tous les développeurs et qui est vraiment incroyable, non. Je dirais même qu'Apple a aidé mes concurrents pour des raisons que je ne comprends pas, car en terme de qualité de mesure, de rapport qualité/prix, de notations par les utilisateurs, de ventes comme de graphismes, DIMENSIONS est au dessus d'eux. C'est le seul reproche que je ferai à Apple et iTunes.


En même temps, à part choisir mon logiciel dans leur section d'applications recommandées, je ne vois pas ce qu'ils pourraient faire pour moi. Je crois que c'est à nous d'être créatifs. Apple nous a donné une plate-forme formidable. Vraiment. À nous d'en tirer le maximum.


- Comment Apple a aidé vos concurrents ?

Bruno Rousseau : Il y a une équipe chez Apple qui se charge de mettre en avant certains logiciels dans les sections "Recommandés" ou "Nouveautés" d'iTunes. Le fait que des applications reprenant le concept de Dimensions en moins bien y figurent et qu'Apple n'ait jamais mis Dimensions dans ces sections est un peu frustrant. En même temps, il y a plus de 10 000 applications sur l'App Store, alors j'imagine qu'ils n'ont pas tout testé. Bon, mais ça viendra peut-être un jour, qui sait ?


- Est-ce rentable de développer une application vendue 1,59 € ?

Bruno Rousseau : Tout dépend de l'investissement de base. C'est très disparate, car certaines applications n'ont nécessité que quelques jours de développement pour une seule personne. Si elles fonctionnent, c'est tout bénéfice pour le développeur. D'autres pourtant vendues au même prix comme des jeux 3D peuvent nécessiter des équipes beaucoup plus grosses.


Donc, il est sûr que pour ces derniers, la baisse des prix est une très mauvaise nouvelle. Pocketdemo, ma société, travaille sur Dimensions depuis longtemps et son succès a rentabilisé ce temps passé et les investissements consentis. Mais déjà à notre niveau d'investissement, avec ces prix bas, il vaut mieux ne pas se louper et être sûr d'obtenir des volumes de vente.


- On constate une nette baisse des prix des logiciels pour iPhone. Est-ce que cela vous inquiète ?

Bruno Rousseau : Toute cette histoire des prix bas sur l'App Store remonte à la WWDC 2008. À ce moment, Super Monkey Ball, un jeu complet tout en 3D, est présenté à $9,99 par SEGA. C'est là, je me souviens, m'être dit qu'une guerre des prix allait faire rage sur l'App Store. Parce que sous Windows Mobile, une application comme Super Monkey Ball aurait été vendue au minimum $29,99.


La voir à $9,99 a été un choc pour moi. C'est elle qui a fixé la référence des prix sur l'App Store. D'ailleurs, depuis, la barrière des $9,99 est restée. Quasiment personne ne s'aventure au-delà, à part les logiciels professionnels.


Alors que nous avions finalisé le contenu définitif de Dimensions, je me rappelle m'être dit: "Mon dieu, si SEGA vend ses jeux à $9,99, mais à quel prix vais-je mettre Dimensions ?".


Avant la présentation du SDK, je comptais lancer Dimensions à $19,99, puis est arrivée cette "guerre des prix" qui m'a obligé à le lancer à $1,99, soit 10 fois moins cher. Je ne le regrette pas, parce que les résultats sont au rendez-vous, mais il faut avoir le cœur bien accroché.


Personnellement, je suis content qu'Apple ait mis la limite inférieure de vente à $0,99. Parce qu'au rythme ou vont les choses, je crois qu'on se battrait tous autour des $0,10 et là, je ne vois pas l'intérêt de vendre. Apple devrait peut-être relever cette limite.


- Avez-vous d'autres projets en cours ?

Bruno Rousseau : Oui, Dimensions 2. Pour Dimensions 1 nous avions plein d'idées encore plus impressionnantes que celles déjà présentes, mais Daniel, notre développeur, m'a, à juste titre, freiné dans mes ardeurs. Il avait raison parce qu'il faut bien s'arrêter un jour et sortir le logiciel.


En tout cas, accrochez-vous, parce que Dimensions 2 impressionnera encore plus que le 1. En attendant Dimensions 2, Dimensions 1.1 arrive en français. Nous ne pouvions pas faire toutes les langues au lancement alors nous avions choisi l'anglais. Ce sera résolu dans quelques semaines. Nous avons d'autres projets en dehors de Dimensions, mais ils sortiront au mieux dans la seconde moitié de 2009.



- Pensez-vous porter Dimensions sur d'autres plates-formes notamment Android ?

Bruno Rousseau : J'hésite vraiment à court terme, pour une raison simple. Je pense, peut-être à tort, que seul l'App Store d'Apple est rentable aujourd'hui. Il ne faut pas se fier uniquement aux chiffres de ventes des appareils, parce qu'avec ce raisonnement, ce n'est ni Android, ni Windows Mobile, ni BlackBerry qui arrivent en tête, mais Nokia.


Les applications Java sur Nokia existent depuis des années, mais pour nous, ça ne serait pas rentable. Pourtant, potentiellement, le marché est plus grand. J'ai eu des Nokia, des Palm et des appareils sous Windows Mobile et je n'ai jamais acheté plus de 2 applications dessus.


L'achat d'applications sur ces plates-formes est trop complexe, trop lent et réservé aux initiés. J'ai rencontré un homme de 70 ans fier de me montrer Dimensions sur son iPhone. C'est tellement simple. Tant que les autres ne proposeront pas quelque chose d'aussi simple, ce ne sera pas aussi rentable pour nous.


À propos d'Android, j'avais lancé un projet au printemps 2008 dessus dès que leur SDK était sorti. Malheureusement, le SDK était tellement inutilisable, qu'on a arrêté. Depuis, j'imagine qu'ils se sont rattrapés. Il faut l'admettre. Apple a mis tout le monde KO avec l'AppStore.


- Pour vous, le fait qu'Apple possède un seul téléphone et non une gamme très étoffée comme ses concurrents, est-ce une force ou une faiblesse ?

Bruno Rousseau : Pour nous, un gros avantage. Une seule résolution d'écran, une taille unique d'écran, des caractéristiques presque identiques sur toute la gamme (sauf l'appareil photo sur le Touch), c'est un rêve pour le développement de projets comme Dimensions. J'espère que les prochains produits de cette gamme garderont ces caractéristiques.


C'est pour moi LA très grosse erreur de Windows Mobile qui a le même positionnement qu'Apple sur les Smartphones. En 2001, lorsque Windows Mobile s'appelait encore Pocket PC, Microsoft avait figé une plate-forme autour du premier iPaq de Compaq. Un écran de 3,5 pouces (9 cm) avec une résolution de 240x320 et un processeur de 200 MHz. Pour nous, c'était parfait. Puis les constructeurs ont exigé des écrans différents. Ils nous ont tout sorti : des écrans horizontaux, des écrans carrés, des petits, des grands, avec à chaque fois des résolutions différentes.




ipaq




Puis les écrans se sont réduits en taille jusqu'à 2,4 pouces (6cm) et beaucoup d'entre nous savaient que c'était une erreur. Il fallait revenir au grand écran du premier iPaq, grand, lumineux. Ils pensaient avoir raison parce que les ventes étaient bonnes. Mais c'est parce que les gens n'avaient pas le choix... jusqu'à l'iPhone qui, comme par hasard a un superbe grand écran de 3,5 pouces.


Résultat, il a dépassé tous les autres Smartphones, surtout si l'on y rajoute les ventes d'iPod touch.



Pour aller plus loin :


- Interview : Things du Mac à l'iPhone


- YouNote, retour sur un succès sur iPhone



avatar Atlante | 

+1 pour l'analyse ptimac, d'autant plus que je me souviens de l'Application vendu 999$ pour "prouver aux gens que vous avez les moyens de vous la payer".
Mais si l'AppStore ne peut pas vraiment encore être considéré comme professionnel, c'est aussi à cause des limites d'Apple comme utiliser une app à la fois...

avatar oomu | 

" Et peut être qu'à ce moment là, l'iPhone pourra enfin être considéré comme plate-forme professionnelle à part entière et capable de rivaliser avec les smartphones équipés de WinMo ou autres Blackberry."

pourquoi vouloir bidouiller le "système" (le mécanisme de vente, les prix, etc ) en permanence ?

l'iphone est déjà une plateforme "professionnelle".

vous vous en servez comme tel, dimension se définit comme outil pro, y a pléthore de logiciels iphone à finalité "pro" et j'en passe

c'est déjà pro.

oui, y a ifart, et mon serveur d'impressions d'entreprise peut lancer Bioshock. et alors ?

le consensus actuel c'est que l'iphone "ben y peut tout faire et c'est bien"

bref, ma position : "tout va déjà bien"(tm)

avatar yenda1 | 

Moi je ne pense pas que ce soit le prix minimum qu'il faille revoir, parce qu'il y a bon nombre d'applications qui ne valent guère plus.

Par contre le système de notation ce serait une bonne chose, quant on voit ce qui se classe dans le top 100 ça fait mal au coeur. Et les notes sont rarement représentatives de la qualité de l'application, notament je pense à Cube, FPS en 3D qui se tape 2 étoiles alors qu'il surpasse largement les BIA par exemple qui a 4 étoiles. En plus je ne parle pas des remarques frauduleuse louant des applications qui sont calamiteuses et qui montent très rapidement dans le top avant d'être déboutées.

avatar oomu | 

jsuis pas convaincu par la fenêtre pour donner une note à une application sur l'iphone.

J'aurais plutôt chercher à améliorer l'interface pour donner une note sur l'iphone et itunes. Parce qu'actuellement c'est une gène et une incitation à aller vite et noter n'importe comment.

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je disais plus haut qu'il ne faut pas chercher à "truquer", "modifier", "bidouiller" sans fin un système (le mécanisme de vente itunes, ses prix, etc ) pour forcer une "prise de conscience" ou quelque chose de ce genre

par contre, il y a une chose qui revient très souvent, c'est que le fait de mettre en avant 10 applications, la top liste provoque une déformation du marché. Des applications qui pouvaient très bien se vendre se retrouve "oubliée" (elles ont été reléguées super loin)

le fait d'utiliser la date de mise en vente et non de mise à jour fait que des logiciels avec un bug, mais corrigé depuis longtemps, vont se prendre une très mauvaise réputation pendant longtemps voir pour toujours.
mais l'inverse (considérer uniquement la date de mise à jour) aurait encouragé les éditeurs à mettre à jour leur programme sans raison sérieuse, juste pour se remettre sur la liste.

Bref, un gros travail éditorial, transparent, surveillé par les éditeurs est nécessaire si apple veut rassurer les gens qui investissent. De simples règles automatiques ne suffisent pas.

La recherche d'applications dans itunes store via itunes est imparfaite. Tapez un nom, vous obtenez une page obscure avec un petit carré présentant 2 programmes. le lien suivant vous amène à une liste moche, résumant quasi rien.
cela ne donne pas envie de fouiner.

avatar oomu | 

@ptimac,

je confirme que la recherche et la découverte d'application est le gros point noir de l'app store.

J'ai tendance à découvrir les applications qui me plaisent parce qu'elles viennent d'apparaître (nouveauté), ou par la lecture de TUAW.com qui fait revenir à la une des applications qu'ils ont trouvé par eux même ou que des lecteurs leur ont signalé.

J'ai rarement réussi à trouver de tels bijoux simplement par le parcours (fastidieux) de itunes store.

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l'achat est simple et j'adore, les pages qui décrivent une application sont très bien, mais la recherche est souvent un frein.

-
et c'est pas seulement une recherche qu'il faut, mais du contenu éditorial. une page de garde qui parle , qui présente des choses oubliées. des bons plans, des bonnes idées, etc. la partie musique de itunes le fait en partie.

avatar oomu | 

de fait, app store a le même défaut que je disais déjà de Synaptic (outil de mise à jour et installation de Linux debian / Ubuntu) : puissant, facile, mais une grosse liste sur fond blanc (ou bleu) pour présenter ce qui est disponible n'est pas suffisant.

avatar johannk | 

@ nico-linux :

Tu n'es pas obligé de noter une app que tu supprimes. Quand il te demande d'évaluer, tu touch "Annuler".
Le mini pour une note n'est pas de 0 étoile, mais 1.
Quand tu ne mets rien, tu n'évalues pas.

avatar iDanny | 

[b]"un travail énorme a été mis pour que..."[/b] : depuis quand on "met" un travail ? ^_o

Sinon ça a l'air sympa, Dimensions :)

avatar Philactere | 

[quote]Par exemple, à 20 mètres, l'incertitude de la mesure est de plus ou moins 1%. C'est vraiment bien pour un instrument de mesure, car même un vrai décamètre fait une erreur à 20 mètres.[/quote]

Mouais... Ca fait 20cm d'écart ça, et ça va faire beaucoup sur mon relevé de bâtiment pour le redessiner ensuite. C'est claire que le vieux décamètre ruban avait une certaine marge d'erreur avec la flèche mais avec les lasers actuels on est beaucoup plus précis. Dès lors parler d'outil professionnel est un peut too much je trouve. Un chouette outils certes pour connaître les dimensions de son jardin mais pour un véritable usage pro je ne m'y fierais pas.

avatar LeSteph | 

@ Philactere
Je n'osais pas le dire mais n'en pensait pas moins

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