Return to Dark Castle

Arnaud de la Grandière |
Alain Decaux Raconte…

Faisons, voulez-vous, un petit bond en arrière dans le temps. Nous sommes en 1986. La révolution Macintosh a tout juste 2 ans, et après avoir sorti un modèle doté de 128 Ko de RAM, suivi d'un autre avec 512 Ko, Apple vient de sortir le Macintosh Plus : le Mac devient mature. Le lecteur de disquettes permet dorénavant de lire des disques 3,5 pouces de 800 Ko (en lieu et place des 400 Ko précédemment), la mémoire vive se monte à un étourdissant méga-octet, c'est également l'arrivée du port SCSI, qui allait permettre l'arrivée des premiers disques durs, autrement plus confortables que ces disquettes qu'il fallait sans cesse échanger si on n'avait pas la bonne fortune de disposer d'un second lecteur, dont le vrombissement caractéristique tirerait aujourd'hui encore des larmes aux premiers Mac Users.

L'écran en revanche faisait toujours neuf pouces, en noir et blanc, d'une résolution de 512x342. Steve Jobs s'est fait virer d'Apple, et est parti pour fonder NeXT. Microsoft a sorti Windows l'année précédente, mais ça fait bien rire tout le monde tellement c'est grotesque : c'est sûr, ça ne marchera jamais. J'ai 12 ans, et je viens de jouer à ma première partie de Dark Castle sur le Mac de mes parents, un jeu vidéo qui allait marquer tous les heureux possesseurs de Mac de façon indélébile.



Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas connu cette époque bénie, il peut sembler difficile de comprendre que ce petit jeu ait pu susciter un tel engouement. Il faut remettre les choses dans leur contexte, pour comprendre la véritable claque technologique que représentait Dark Castle, malgré les limitations matérielles qui semblent tout bonnement inconcevables par les temps qui courent.

À titre de comparaison, la Rolls des consoles de jeu, en 1986, c'était la Sega Master System : une console 8 bits, avec plus de couleurs que la NES de Nintendo, mais qui faisait "bip bip" et dont la résolution ne dépassait pas 256x212.

C'est dans ce contexte que Silicon Beach Software publie Dark Castle, un jeu de plate-forme tout ce qu'il y a de plus classique. Tout? Non! La première chose qui frappe en lançant le jeu, c'est que malgré l'affichage noir et blanc, les graphismes sont somptueux, aidés par la fine résolution du Mac. Les animations sont fluides, dignes d'un dessin animé, dont elles empruntent d'ailleurs beaucoup au genre, comme lorsque le héros, le Prince Duncan, se retrouve suspendu au-dessus du vide quelques secondes et regarde le joueur d'un air désespéré avant de plonger vers une mort certaine, ou encore lorsqu'une erreur de manipulation le fera tituber quelques secondes. L'ambiance sonore était à l'avenant : tous les sons étaient alors numérisés, un raffinement qui mettrait des années avant de se répandre aux autres plates-formes. Il faut dire que le développeur du jeu, Johnathan Gay, avait déjà fait sensation l'année précédente avec le jeu Airborne, qui se lançait sur rien de moins que la Chevauchée des Walkyries en son numérique (et auquel un des niveaux secrets de Return to Dark Castle rend d'ailleurs un hommage appuyé).Le développeur confirme d'ailleurs son goût pour la musique classique avec Dark Castle, puisque l'écran titre du jeu montrait le ténébreux château en proie à un orage sur fond d'une tonitruante Toccata et Fugue en ré mineur de Bach, que les habitués du dessin animé "Il était une fois…l'Homme" connaissaient bien. Pour la petite histoire, c'est le même Johnathan Gay qui allait donner naissance, quelques années plus tard, à un certain Flash.

Pour en revenir aux sons, non seulement ils étaient numérisés, mais en plus ils étaient d'une grande qualité, chaque action du joueur où des ennemis était soulignés par un bruitage caractéristique. Ces effets sonores sont pour beaucoup à l'ambiance cartoon du jeu, et ont imprégné tous les joueurs de Dark Castle : aujourd'hui encore, ils peuvent imiter à la perfection les "gnagnagnagnagna", et autres croassements lugubres qui émaillaient le jeu (aaaah l'arrivée terrifiante de la gargouille…).

Le gameplay est on ne peut plus simple : chacun des 15 niveaux est statique et intégralement représenté sur le petit écran intégré du Mac. Votre personnage dispose de différentes catégories de sauts en fonction des combinaisons de touches (normal, vers le haut, vers le bas, en longueur), et peut occire ses ennemis à l'aide de cailloux dont le joueur ajustera le tir avec la souris (ce qui permet aussi de jouer en binôme, et ce qui donnera bien des souvenirs aux enfants qui partageaient le jeu avec un de leurs parents).

Chaque partie présente le héros face au choix cornélien d'emprunter l'une des quatre portes principales du château. Choix d'autant plus épineux que deux d'entre elles vous enverront aléatoirement soit vers la possibilité de remplacer vos cailloux par des boules de feu autrement plus efficaces, soit, comble du sadisme architectural, tout droit dans les oubliettes du château, qui demanderont quelque effort pour en sortir indemne. C'est d'ailleurs dans ces mêmes oubliettes qu'on échoue à nouveau si par malheur on tombe dans un quelconque orifice des autres niveaux.

La troisième porte vous offrira la possibilité d'obtenir un bouclier magique vous rendant invulnérable quelques secondes sur la pression d'une touche, et la dernière enfin vers le maître des lieux, l'infâme Chevalier Noir qui fait donc l'objet de votre quête, et pour lequel les boules de feu comme le bouclier vous seront rigoureusement indispensables. Et Dieu sait qu'il vous faudra alors vous y reprendre à plus d'une fois, tant le château regorge de chausse-trappes et d'un éventail de façons de mourir aussi raffinées que douloureuses.

Pour parachever ce tableau déjà délicat, il vous faudra finir le jeu en une seule partie ("ouane-créditer" comme disent les jeunes d'aujourd'hui) : pas de sauvegarde possible, c'est pas pour les petits joueurs. La difficulté du jeu pourrait en décourager plus d'un, pourtant une fois qu'on a compris ce que chaque niveau exige de vous pour le franchir, on sent, on sait que la prochaine fois sera la bonne, et on s'en voudrait d'abandonner si près du but. En un mot, on est accro.

D'autant qu'il ne s'agit pas que de sauter et tirer, de nombreux niveaux vous offrent bien d'autres activités : combattre un des hommes de main du Chevalier Noir au fléau d'armes, souffler la flamme d'un dragon en lui renversant une bassine d'eau sur la tête, repousser la foudre avec un bouclier, activer des mécanismes, etc…


Dark Castle en action


L'enthousiasme du public couronne donc le succès du jeu, à tel point qu'il fera partie des rares jeux nés sur Mac qui auront droit à une deuxième vie sur d'autres plates-formes : DOS, Sega Megadrive, Apple II GS, Commodore 64, Amiga, et même sur téléphone portable en 2006. Pourtant, aucune de ces versions ne sera à la hauteur de l'original, que ça soit en termes de graphismes, de sons, ou de jouabilité, voire des trois.


De gauche à droite : version Mac, DOS, Sega Megadrive


Forte de ce succès, Silicon Beach Software sortira l'année suivante Beyond Dark Castle, où d'autres pièges tout aussi démoniaques, disséminés dans 15 nouveaux niveaux, attendent des joueurs avides de renouveler l'expérience. Le Prince Duncan repart donc en découdre avec le Chevalier Noir, en découvrant un passage secret dissimulé derrière une cheminée. Les choses se compliquent, et le joueur devra cette fois apprendre à piloter un gyrocoptère médiéval (!), trouver son chemin au sein de labyrinthes aléatoires, poser des bombes, et réunir les cinq orbes dissimulés dans le château avant de pouvoir espérer affronter le sinistre Chevalier Noir à nouveau, le précédent duel s'étant conclu sur un match nul. Les deux labyrinthes et les deux niveaux exploitant le gyrocoptère seront l'occasion d'un scrolling tout à fait honnête.

Autre nouveauté, le joueur peut maintenant sauvegarder sa partie en cours, du moins s'il parvient en vie dans la salle d'ordinateurs médiévaux (!) réservée à cet effet, ce qui annihile quelque peu l'intérêt des nouvelles oubliettes puisqu'il suffit dorénavant de quitter la partie et la reprendre pour en sortir sans encombre. Globalement, ce nouvel opus accomplit donc l'impossible tâche de dépasser son prédécesseur, les fans sont ravis.

En 1998, soit onze ans après la sortie de Beyond Dark Castle, Delta Tao sort Color Dark Castle, qui comme son nom l'indique est une version en couleur du premier jeu pour les Mac d'alors. Si le jeu propose désormais 256 couleurs chatoyantes en lieu et place des deux originales, la résolution ne change en revanche pas d'un iota. Il aura pourtant fallu a la société entièrement recoder le jeu, le code assembleur pour le processeur 68000 qui était au cœur des premiers Macs rendant une simple recompilation impossible. Cette nouvelle version est l'occasion d'ajouter la sauvegarde des parties, un niveau secret, et un mode novice.

Delta Tao envisageait de sortir une version couleur de Beyond Dark Castle, mais abandonne ce projet alors que Return to Dark Castle est annoncé, puisque celui-ci reprendra tous les niveaux des deux premiers opus. Après bien des atermoiements, Return to Dark Castle est donc finalement disponible 14 ans après Color Dark Castle.


Bande annonce de Return to Dark Castle


Pour ce qui est de l'histoire, seuls ceux qui ont terminé Beyond Dark Castle en mode "advanced" connaissent le mystérieux destin du Prince Duncan, toujours est-il que les villages alentour n'en ont plus eu signe de vie et que le Chevalier Noir continue de terroriser la contrée, jusqu'à ce que le neveu du Prince, Bryant, s'aventure à son tour dans l'inquiétante demeure…

Il aura fallu à nouveau reprogrammer tout le jeu, et si nous avons droit à de nouveaux graphismes, ils sont cette fois plus grands : on passe de 512x342 à 640x480, ce qui a nécessité également d'adapter les déplacements.

Pourtant, rien n'y paraît, la jouabilité du jeu original semble être parfaitement retranscrite. On retrouve donc les 30 niveaux des deux premiers jeux, auxquels s'ajoutent plus de 50 nouveaux niveaux. Il faudra donc toute votre persévérance pour en venir à bout. De même, en lieu et place des 5 orbes qu'il vous fallait trouver pour espérer affronter le Chevalier Noir dans Beyond Dark Castle, cette fois c'est 25 orbes qu'il vous faudra trouver! En outre, des trésors ont été cachés à travers les niveaux, ainsi que des indices bien mystérieux. Et à mesure qu'on joue à Return to Dark Castle, on réalise qu'une quête bien plus grande se dessine… des niveaux cachés, des passages secrets, il vous faudra faire preuve de sagacité pour parvenir à déjouer toutes les énigmes du château.

De même, il y a bon nombre d'artefacts qui sont dissimulés… ainsi lorsqu'on parvient au niveau du Chevalier Noir des précédents opus, on ne l'y trouve plus… en lieu et place, de bien mystérieux éléments de son armure, qui vous permettront de survivre aux nouveaux dangers qui vous attendent. Se pourrait-il que de nouvelles armes et de nouveaux pouvoirs puissent être acquis? Mystère…


De gauche à droite = Dark Castle, Color Dark Castle, Return to Dark Castle


Je ne vais pas gâcher votre plaisir et vous révéler ce qui vous attend (sachez par exemple que la démo recèle bien des secrets…), et même sur le forum consacré au jeu, tous s'ingénient à respecter l'effet de surprise, qui participe grandement au plaisir du jeu. Et comme dans les précédents opus, terminer le jeu à chaque niveau de difficulté vous donnera une récompense nouvelle, il vous en faudra donc découdre avec le mode advanced pour espérer tout savoir du château.

Dans l'ensemble, Return to Dark Castle est digne de ces ancêtres : bien qu'il ne s'agisse toujours que d'un jeu de plates-formes 2D et malgré la faible résolution, les graphismes sont assez réussis, plus encore que la version colorisée de 98 : passage au 16 bits, ombres portées, effets de particules sur les boules de feu, et même le ciel varie en fonction de l'heure (serait-ce purement gratuit, ou le temps jouerait-il un rôle particulier pour débloquer certains passages?… Je vous laisse en tirer vos propres conclusions). Les nombreuses énigmes ne feront qu'attiser votre engouement et votre curiosité, et magnifient l'ambiance si particulière des premiers jeux, mêlant l'humour très cartoon à l'heroic fantasy. Les niveaux sont dorénavant agrémentés de différentes musiques, qui collent assez bien à leur ambiance. Même le fameux "easter egg" du sapin de Noël qui apparaissait lorsque la date du Mac était au 25 décembre est respecté. La seule véritable entorse à la tradition est qu'il n'y a plus d'extrait de la Toccata sur l'écran titre, mais il est clair que ce jeu a été réalisé par des amoureux de la saga Dark Castle, respectant l'esprit si particulier de ces jeux mythiques tout en y ajoutant beaucoup de nouvelles choses. Bien évidemment, tous les effets sonores des originaux sont de retour, mais les nouveaux qui ont été ajoutés tranchent quelque peu de par leur meilleure définition. Les nouveaux ennemis et les nouvelles animations du héros sont également totalement raccord avec les anciens, toujours avec cette dose d'humour et d'anachronismes.

De plus, les joueurs peuvent enregistrer le déroulement de leurs parties pour se les échanger par internet, ils peuvent également personnaliser l'apparence de Bryant, et on nous promet un éditeur de niveau qui devrait allonger d'autant l'espérance de vie du jeu, déjà conséquente.

Certes le prix peut sembler élevé, mais n'oublions pas qu'il s'adresse avant tout à un public restreint de fans nostalgiques, et qu'il a pris plus d'une décennie à réaliser… Ce que Return to Dark Castle apporte n'a d'ailleurs guère de prix : un effet "madeleine" du tonnerre, et une expérience de jeu passionnante, qui donne un plaisir que bien peu de jeux procurent de nos jours… Si vous faites partie de ces fans nostalgiques, précipitez-vous sur ce petit bijou. Si vous n'avez pas connu Dark Castle ou Beyond Dark Castle, il n'est pas trop tard pour faire partie du cercle des heureux élus : malgré l'aspect désuet du jeu, vous devriez vous régaler sans difficulté.
avatar Renaud (le belge) | 
Rhaah ! (cri de l'accro) Découvert sur mon Mac Plus, j'ai immédiatement craqué pour RTDC. L'ambiance est parfaitement respectée et le jeu enrichi. Joli. Pour les fêlés des effets Quake, Unreal et autres, ne sous-estimez pas le potentiel addictif de ce jeu. Si vous avez des c*** (ou des ov***, pour d'autres), prenez le risque d'essayer la démo. Ne pariez pas trop vite sur l'innocuité du jeu... ;-)
avatar Ferris | 
rhaaaaaaaaaa c'était excellent (autre cri d'autre accro) C'était un peu parti dans le fond de ma mémoire mais dès les premières images je me suis souvenu sur quelle chaise j'étais assis quand je jouais à ce jeu... si si. C'est dire comme ça m'a marqué. Super jeu. C'était pas la belle époque de "Déja vu" également ? Merci pour le retour en arrière !
avatar Jellybass | 
Raaaaaah! Le premier jeu auquel j'ai joué. C'était sur Mac+, j'avais 6 ans. Ça fait 20 ans que j'attendais Dark Castle 3 !!!
avatar Grosse patate | 
C'est le rendez vous des papys ici !! allez, j'y vais de mon anecdote... sur le mac, je me souviens quand on jouait à DC le jour de Noël, le personnage portait un bonnet de Santa Claus dans le jeu... quel bel easter egg ! Quand on voulait (ou pouvait) pas attendre le jour de Noel, il suffisait de changer la date du mac dans le panneau de préférences et le tour était joué !
avatar Renaud (le belge) | 
On peut encore le faire actuellement... Le 31 octobre est bon aussi. Signé : un papy
avatar clampin | 
Rhaaaaaaaaaaaa (encore un cris d'un papy) Je l'attends aussi depuis lomgtemps... c'est sur, je l'aurai avant Noël.... :) Reste maintenant à attendre une nouvelle version de Shuffle Puck Café.....
avatar Renaud (le belge) | 
Terrible ce jeu-là. Super-pratique pour ranger le bureau, tasse de café comprise. Plus rien sur le bureau, tout à terre !
avatar Nicky Larson | 
[quote]et qu'il a pris plus d'une décennie à réaliser…[/quote] Et ? C'est le prix d'un serious sam à sa sortie et la création d'un moteur 3D complet c'est autre chose qu'un jeu du niveau d'un jeu Click & Play...
avatar Shralldam | 
Par contre, c'est toujours aussi ch... (voire même plus) de sauter de corde en corde.
avatar Bilbo | 
@ [MGZ] Shralldam C'est un jeu pour les gamers, les vrais. :p :D
avatar averell | 
Un sujet exceptionnel. Une analyse lyrique. Raaaaaaaaaaaaaaa... J'achète les yeux fermés... Je revis... Les p'tits jeunes ne peuvent pas comprendre. Et gnagnagnagnagna...
avatar DVP | 
"le prix peut sembler élevé" au cours actuel du dollar, ca fait le jeu à 20€, ca va, ca reste raisonable, ca fait le niveau à 0.25€ J'ai decouvert Dark Castle sur un Mac Plus du CDI de mon college ;) j'etais grand fan (j'avais aussi 12 ans en 1986) et je vais l'acheter, c'est certain.
avatar Arnaud de la Grandière | 
@ Nicky Larson : réaliser un jeu, ça ne se résume pas à de la simple technique, celui-ci moins que tout autre d'ailleurs
avatar Renaud (le belge) | 
Prix élevé !? Si l'on a la vivacité d'un papy, comme moi, ça ne fait pas cher du tout à l'heure de jeu !
avatar PO_ | 
mouarfff ! ! on les voit les accros .... Et yen a même qui se sont cachés parmi les testeurs, y a qu'à voir la note attribuée ... Bon, c'est vrai que ce jeu a marqué son époque, et est au moins aussi indissociable du mac que macWrite/Paint/Draw.
avatar kotek | 
Moi je viens du C64. Je ne me souviens plus du tout du jeu en lui-même, à part le petit bonhomme au début devant les portes. Y'a pas que sur Mac qu'il y a des papys !
avatar Mac_Ciccio | 
Ouais c'est bien gentil les macpapys, mais que penser de Swashbuckler, Hard Hat Mac et autres Conan le Barbare ? Ca c'était des jeux, des vrais ! Et le mac n'existait pas encore... :-p
avatar Florian Innocente | 
L'Aigle d'Or, et point barre.
avatar Hannibal_Lecteur | 
a Noel, l'armure du Hall était également remplacée par un sapin... Nostalgie, quand tu nous tiens....
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Rhaaa! (mettez aussi le logo de super happy fun fun à la place ^^) J'avais 8 ans, la première fois que j'ai joué à DC... et je n'oublierai jamais les heures passées devant le Mac Plus de mon père... (pas moins d'ailleurs que celles passées à jouer à BDC!) Une mamy

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