Test de la souris tactile Traveler 525

Florian Innocente |
Exit la bille ou la roulette, la souris Traveler 525 de Genius leur substitue une surface tactile. A la manière d'un minuscule trackpad, rond de forme et diffusant une lumière bleue pour éclairer votre index. Mais ce qui part d'une bonne idée ne se traduit pas par un confort accru…

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Le look de la souris n'est pas sans rappeler quelques produits Apple. Genius s'est fait une spécialité du décalquage, il suffit de voir ses autres modèles pour y retrouver de véritables hommages aux lignes de Microsoft ou de Logitech… Comme sur la Mighty Mouse des Mac cette Genius reprend le principe de boutons gauche et droit faisant corps avec la coque tandis que celle-ci, de couleurs noire et inox, fait comme un clin d'oeil à l'iPhone (elle existe aussi en gris). On trouve deux autres boutons en surface et la partie tactile est également cliquable. Et comme sur toutes les souris venues du PC, elle a un très long câble USB.

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Défilements aléatoires
Qui dit surface tactile dit absence d'encrassement sur les parties mécaniques comme en souffre la bille des Mighty Mouse. On pourrait même se faire assez bien à ces défilements par glissement du doigt si la précision était au rendez-vous. Malheureusement, l'ascenseur se déplace trop souvent par saccades. Il faudra soit glisser le doigt de manière excessivement lente pour un défilement léger soit donner une brève impulsion pour activer un défilement "turbo" qui fait monter et descendre l'ascenseur automatiquement. Résultat on peine à trouver le bon tempo et et les défilements (verticaux comme horizontaux) dans les documents deviennent hasardeux sinon pénibles.

Clic intégral
Autre grief, le comportement des deux boutons cliquables intégrés à la surface. Sur une Mighty Mouse, seule la partie avant réagit aux clics, alors qu'ici toute la surface s'affaisse d'un côté ou de l'autre. Même en appuyant du bout du doigt on sent toute la souris cliquer alors même qu'on essaie de la tenir assez fermement. D'autant que par son format assez plat (nettement plus qu'une Mighty Mouse) elle remplit moins la main.

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Et le pilote ne vient guère en aide. En premier lieu il doit être téléchargé (l'emballage de la souris ne mentionne jamais sa compatibilité avec Mac OS X, contrairement au site web) et s'il est généreux en options de configuration, il ne propose pas d'intervenir sur la vitesse ou sur la fluidité de défilements des documents. Il s'en tient au réglage de la vitesse de défilement (supersonique avec les réglages normaux de Mac OS X qu'il faut du coup ramener au minimum). L'utilisation d'un autre pilote comme le shareware SteerMouse n'y change rien.




En résumé, si elle n'était émaillée de problèmes fonctionnels et ergonomiques, cette alternative aux souris à billes et molettes pourrait tenir la route. Le principe d'une surface tactile n'est pas sans désavantages. Mais il rappelle les débuts du passage des trackball aux trackpad sur les ordinateurs portables, où la sensibilité et le confort des seconds n'étaient pas encore au niveau de ceux des premiers.
avatar Claude Pelletier | 
ON s'apercevra un jour que la part du design est excessive … à la suite du sillon initié par Apple. Pour une souris la principale préoccupation devrait être l'ergonomie et non pas le look. On se sert de sa main, de ses doigts et non de ses yeux pour la faire agir. Il ne devrait pas exister d'utilisateurs qui confondent les boutons ce qui m'arrive souvent avec la Mighty Mouse. Ce nom est trompeur. Le véritable design d'Apple c'est dans son interface utilisateur qu'elle réside (et qu'elle importe). Si la ressemblance de cette souris avec celle d'Apple est marquée, il ne peut s'agir d'un bonus. Oh non.
avatar ispeed | 
La souris Apple c'est vraiment de la merde Une bonne logitec en plus pas cher

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