Steam revoit complètement son système de partage familial

Félix Cattafesta |

Steam vient d’annoncer une refonte de son système de partage familial, qui était jusqu’à présent assez rustique. Les « familles Steam » ont fait leur apparition en bêta : elles permettent de laisser ses proches jouer à un jeu de son compte facilement, ou encore de surveiller ce que font les plus jeunes sur la plateforme.

Les nouvelles familles Steam.

Steam permet de créer une famille comportant jusqu’à 6 membres. Chacun d’entre eux partage ses jeux avec les autres, qui apparaîtront dans une nouvelle sous-section « bibliothèque familiale » située dans la colonne de gauche. Ce partage va permettre de jouer à des jeux appartenant à d’autres membres de la famille, même si le propriétaire est en train de jouer à autre chose. Pour jouer à deux au même jeu simultanément, il faudra en revanche plusieurs copies du titre au sein de la famille.

Steam a bien fait les choses avec une fonction permettant de créer ses propres sauvegardes et de séparer ses succès, ce qui devrait rendre la démarche transparente pour tout le monde. Le jeu hors-ligne est pris en charge, et la plateforme ne mentionne pas de limite d’appareils autorisés.

Steam a également revu son système de contrôle parental, qui permet aux adultes de restreindre différents aspects d’un compte enfant (jeux inappropriés, achats en boutique, tchat). Ils pourront voir un rapport du temps de jeu des plus jeunes, mais aussi approuver une demande de temps supplémentaire ou d’achat sur la boutique. La fonction leur permet de récupérer un compte enfant en cas de perte de mot de passe.

La bibliothèque partagée.

Quelques limitations sont prévues afin d’éviter les dérives. Il faudra par exemple attendre un an après avoir quitté une famille pour en rejoindre une nouvelle, et tous les jeux ne prennent pas en charge le partage familial (certains titres nécessitant un compte tiers ou un abonnement supplémentaire en sont exclus). Une famille ne peut visiblement être constituée que de comptes situés dans un même pays, et la FAQ explique que Valve pourra refuser l’ajout à un groupe si « l’activité [du] compte ne démontre pas que [le nouvel arrivant] fait partie du même foyer que les membres actuels ».

La nouveauté est pour le moment uniquement disponible en bêta. Tous les comptes concernés devront donc aller dans les préférences de Steam, rubrique interface. L’activation de la nouveauté se fait ensuite dans les détails du compte depuis la page magasin. Steam est arrivé sur Mac en 2010, et sa popularité ne décote pas : la plateforme a enregistré un nouveau record de 36 millions d’utilisateurs connectés simultanément il y a quelques jours.

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MsgFiler de retour dans Mail grâce à une réécriture complète pour macOS Sonoma

Nicolas Furno |

MsgFiler 4 est désormais disponible et cette mise à jour majeure signale le retour du module de tri de messages pensé pour s’intégrer à Mail d’Apple sur le Mac. Depuis macOS Sonoma, la méthode traditionnelle pour ajouter des plug-ins dans Mail a été supprimée par Apple, si bien que toutes les extensions qui reposaient sur elle ont été incompatibles du jour au lendemain. À la place, la Pomme a proposé une nouvelle solution basée sur le framework MailKit, un mécanisme introduit deux ans avant la sortie de Sonoma, mais qui demande une réécriture complète.

Image MacGeneration.

Ce travail dantesque explique pourquoi MsgFiler a disparu du Mac App Store à l’automne dernier et aurait pu disparaître pour de bon. Son créateur explique que le code source de l’extension, née en 2006, était ancien : exclusivement écrit en Objective-C pour Cocoa, le travail nécessaire pour le basculer dans l’ère moderne était d’autant plus important. Début 2024, le développeur a toutefois décidé de démissionner de son poste chez Zoom pour se consacrer à plein temps à ses propres apps. La réécriture de MsgFiler engagée courant 2023 a ainsi pu être complétée et la quatrième version est entièrement réécrite en Swift et SwiftUI, en plus d’utiliser MailKit.

Grâce à cette mise à jour, MsgFiler retrouve une place dans le client Mail d’Apple et propose comme avant de filtrer rapidement les messages reçus. Le module est pensé pour un usage au clavier, grâce auquel vous pourrez à tout moment appeler son interface et commencer à saisir le nom du dossier où déplacer les messages actuellement sélectionnés. Un autre raccourci permet aussi d’ouvrir un autre dossier plus rapidement qu’en le cherchant dans la barre latérale. Si vous avez l’habitude d’utiliser Mail avec de nombreux dossiers pour trier les messages, c’est une extension qui devrait vous intéresser.

Image MsgFiler/MacGeneration.

MsgFiler modernise aussi son modèle économique, tout en gardant un pied dans l’ancien monde. L’app est proposée gratuitement au téléchargement sur le Mac App Store et vous pourrez utiliser une petite partie de ses fonctionnalités sans payer. Si le module vous convient, vous aurez deux choix de licence : un achat unique à 59,99 € ou bien un abonnement facturé 9,99 € par an ou bien 0,99 € par mois. L’app est aussi vendue sur Gumroad pour environ 54 €. Dans les deux cas, macOS 13.3 (Ventura) est nécessaire au minimum.

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Comment faire supprimer ses données et retrouver l'anonymat sur Internet 📍

Article sponsorisé |

Supprimer son empreinte numérique peut paraître une montagne insurmontable au premier abord. Cependant, pas besoin de se lancer dans une quête épique sur le net pour retracer et supprimer vos infos personnelles. Imaginez un assistant virtuel, comme Incogni, qui s'en occupe pour vous, sans que vous ayez à bouger le petit doigt.

Pensez un instant à toutes les raisons qui pourraient vous pousser à vouloir effacer vos traces sur internet. Si vous en avez assez du spam et du démarchage, voici une solution efficace : Incogni.

Vos données, une mine d'or pour les courtiers en données

Les inquiétudes qui vous viennent en tête ne sont probablement que la partie émergée de l'iceberg. Selon une enquête menée par Incogni auprès de plus de deux mille Américains, presque tout le monde se fait spammer (97 % des gens !), beaucoup sont interrompus par des appels automatiques (94 %), et presque autant sont la cible d'escroqueries (90 %). Et ce n'est pas tout : une grande partie des personnes interrogées (80 %) savent que leurs données personnelles ont déjà fuité.

Ces informations, qui semblent circuler librement sur le net, sont une mine d'or pour les marketeurs, les arnaqueurs et autres pirates informatiques. Et qui récolte ces données ? Les courtiers en données, véritables charognards du web, qui vendent vos infos au plus offrant.

Des risques bien réels

Imaginez que des détails de votre vie numérique influencent des décisions importantes comme l'approbation d'un prêt ou le tarif de votre assurance. Ça fait réfléchir, n'est-ce pas ? Ajoutez à cela le risque accru de fraude, de harcèlement, voire d'usurpation d'identité, et vous commencez à voir l'ampleur du problème.

Sans parler des réseaux sociaux, qui peuvent révéler bien plus sur vous que ce que vous auriez souhaité partager publiquement.

Ces fameux courtiers en données brassent des infos comme votre nom, date de naissance, adresses, affiliations politiques, et bien plus, dans une industrie qui pèse des milliards. Ils s'affrontent pour créer les profils les plus complets sur chacun d'entre nous.

Voici une idée du type d'informations que les courtiers en données peuvent traiter :

  • Noms et alias
  • Date de naissance
  • Sexe
  • Adresses passées et actuelles
  • Numéros de téléphone
  • Adresses e-mail
  • Affiliations politiques
  • Orientation sexuelle
  • Informations financières
  • Informations sur la santé
  • Numéros de sécurité sociale
  • Enregistrements de propriété
  • Casier judiciaire
  • Photos
  • Actes de mariage et de divorce
  • Antécédents professionnels
  • Formation scolaire
  • Informations sur les membres de la famille, les partenaires, les amis et les voisins

Incogni, pour vous aider à supprimer vos traces

Se débarrasser de son historique numérique est une vraie galère. Entre les documents officiels et les données collectées à votre insu, c'est comme essayer de nettoyer une plage grain de sable par grain de sable.

Et même si certaines lois vous donnent le droit de demander la suppression de vos données, imaginez un peu le casse-tête : il y a environ 4 000 de ces courtiers dans le monde entier !

C'est là qu'Incogni entre en jeu. Pensez à ce service comme à votre propre équipe de nettoyage du web, qui traque et demande la suppression de vos données chez ces courtiers.

Et le meilleur dans tout ça ? Ils le font de manière automatique, régulièrement, pour s'assurer que vos infos ne réapparaissent pas après quelques mois. Vous recevez des updates par email, pouvez jeter un œil au tableau de bord pour voir l'avancement, ou simplement vous détendre, sachant que quelqu'un veille au grain pour protéger votre vie privée.

Voilà, en gros, comment Incogni vous facilite la vie, en s'occupant de toutes ces démarches fastidieuses à votre place.

👉 Je teste Incogni dès à présent

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Test du système Netgear Orbi Série 960 : Wi-Fi 6E et Ethernet 10 Gbit/s pour des débits ébouriffants

Anthony Nelzin-Santos |

Puisqu’Apple ne semble pas pressée d’adopter le Wi-Fi 7, nous avons encore le temps de tester des systèmes mesh Wi-Fi 6E. Quitte à faire, autant tester le plus perfectionné du marché, le Netgear Orbi Série 960. Avec ses douze antennes, ses quatre bandes Wi-Fi cumulant jusqu’à 10,8 Gbit/s, ses neuf ports Ethernet et son prix de 1 299 €, c’est le système de tous les superlatifs. Voilà qui pose une question d’une telle simplicité qu’elle ne peut avoir qu’une réponse complexe : qu’est-ce que ça change ?

Le système Netgear Orbi Série 960. Image MacGeneration.

Un peu plus mesh des étoiles

Année après année, Netgear raffine les lignes des produits de la gamme Orbi. Les premiers modèles n’étaient pas moches, mais les nouveaux sont assurément plus racés avec leur profil élancé et plus élégants avec leur finition contrastante. Le socle gris « champagne » de la série 960 n’est pas seulement esthétique, mais aussi fonctionnel, puisqu’il s’étire pour former les flancs et le sommet des points d’accès de 28 × 19 × 8,4 centimètres. Cette sorte d’exosquelette flanqué de capots blancs1 comporte 1 360 grammes de composants et ménage de larges ouvertures pour assurer la dissipation thermique.

Il faut dire qu’avec son processeur quadricœur à 2,2 GHz, accompagné d’un gigaoctet de mémoire et 512 Mo de stockage NAND, le routeur RBRE960 est un véritable ordinateur, une tour de contrôle des communications relayées par ses douze antennes internes. Un routeur peut être accompagné par cinq satellites RBSE960, un pack capable de couvrir plus de 1 500 m² qui coute la bagatelle de 4 149 €, le satellite assurant 260 m² de couverture supplémentaire coutant 749 €. Nous nous sommes contentés du pack RBKE962 de base, qui vaut déjà 1 299 € — quoique Netgear propose une remise de 200 € sur son site — et couvre déjà plus de 500 m² avec son routeur et son satellite.

Le routeur se distingue par son port WAN à 10 Gbit/s. Image MacGeneration.

Si l’on distingue « routeur » et « satellite », c’est que les deux appareils ne sont pas identiques. Seul le routeur possède un port WAN de connexion à internet, qui tirera parti de la fibre à 8 Gbit/s chez SFR, Bouygues et Free avec son port Ethernet à 10 Gbit/s. Routeur et satellite(s) possèdent un port Ethernet à 2,5 Gbit/s, trois ports Ethernet à 1 Gbit/s et le connecteur cylindrique de l’alimentation 60 W. Puisque les points d’accès ne sont pas interchangeables, les systèmes Orbi ne forment pas un réseau maillé entre égaux, mais plutôt un réseau en étoile autour d’un routeur.

Sans voiture Apple, le nouveau CarPlay cherche sa route

Florian Innocente |

Après avoir espéré créer un véhicule, Apple voit ses ambitions dans l'automobile réduites à CarPlay. Une nouvelle génération de cette plateforme a été dévoilée en 2022, mais son déploiement traine, sans signe d'amélioration visible.

À ce jour, il n'y a que deux constructeurs à avoir officialisé leur volonté d'utiliser cette année la version 2022 de CarPlay. Aston Martin d'un côté pour l'une de ses nouvelles voitures et Porsche de l'autre. Autant dire un club très exclusif.

Le nouveau CarPlay pour Aston Martin. Image : Apple.

Après avoir abandonné son projet de voiture, Apple se retrouve avec comme seul moyen d'exister dans le secteur automobile, sa plateforme CarPlay. Celle-ci a été largement adoptée et bien peu lui font défaut, mais il en va autrement pour la version 2022. Dévoilée lors de la WWDC de la même année, elle a pour but de contrôler beaucoup plus d'aspects du véhicule, de ses capteurs et fonctions. Elle implique également une plus grande collaboration des constructeurs pour l'adapter et la vêtir d'une interface qui répond à leurs canons esthétiques. Un travail de personnalisation qu'Apple réaliserait elle-même en lien avec les fabricants participants.

CarPlay : les constructeurs automobiles vont-ils céder le contrôle de leurs écrans à Apple ?

CarPlay : les constructeurs automobiles vont-ils céder le contrôle de leurs écrans à Apple ?

C'est ce qui expliquerait entre autres l'extrême lenteur d'apparition du nouveau CarPlay. Avec sa voiture, Apple aurait eu les coudées franches pour faire les choses comme elle l'entend, mais sans elle, il lui faut composer avec la multitude de marques, de gammes, de stratégies et de calendriers de sortie.

Nouveau CarPlay contre Android Automotive

Le problème est qu'Apple n'est pas seule sur ce créneau. Google a bien avancé ses pions en concevant Android Automotive. Là où Android Auto et CarPlay (toutes versions) ont besoin d'un smartphone pour projeter l'interface spéciale voiture, Android Automotive est embarqué dans le véhicule avec éventuellement la surcouche du constructeur pour l'interface. On retrouve le modèle d'Android et des fabricants de smartphones appliqué à l'automobile. Ce qui a fait d'Android Automotive un acteur de poids avec une estimation qui lui attribue 35 % du marché des systèmes automobiles embarqués, aux côtés de Harman International Industries et Denso.

D'après des indiscrétions obtenues par Bloomberg, Apple n'a pas de stratégie en place pour monétiser CarPlay, que ce soit en faisant payer les constructeurs ou en proposant une formule aux clients. Le site suggère quelques pistes qu'Apple pourrait exploiter pour faire rentrer de l'argent grâce à CarPlay et accélérer le déploiement de sa nouvelle version.

Comme de faire payer les fabricants en misant sur la popularité acquise depuis des années par son système auprès des conducteurs. Ou de conserver le principe de gratuité pour le CarPlay actuel, mais de faire payer sa version plus évoluée. Ou encore de simplifier son approche, en ne cherchant plus absolument à dessiner elle-même le CarPlay proposé à chaque fabricant, mais en laissant les utilisateurs composer les planches de bord avec les contenus qui leur chantent, au sein d'un cadre donné, comme les cadrans Apple Watch par exemple.

Autant de pistes qui ont chacune des écueils — pourquoi les fabricants paieraient-ils Apple s'il peuvent avoir Google gratuitement ? Quant à laisser la main à des tiers sur ses interfaces, Apple ne le fait qu'avec grande parcimonie.

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Apple dévoile un très grand Apple Store à Shanghai

Florian Innocente |

Apple a préinauguré son dernier Apple Store chinois, une vaste boutique qui a tous les codes de ses devancières mais qui, de part son volume, rompt avec la monotonie de celles des centres commerciaux.

La Chine a désormais 57 Apple Store avec un nouveau qui ouvre dans le district de Jing’an à Shanghai. Il n'y a que les États-Unis où les boutiques d'Apple sont davantage implantées, et c'est avec une confortable avance. En effet, il y a à peine moins d'Apple Store dans la seule Californie (53) que dans toute la Chine. Un marché toujours aussi crucial pour Apple mais où le fond de l'air est frais actuellement pour les ventes d'iPhone.

Apple Store de Jing’an. Images : Apple.

Ce nouvel espace de vente est néanmoins le huitième pour la ville de Shanghai. Il est installé à l'intérieur d'une place à même d'attirer les flâneurs puisque voisin d'un célèbre grand temple bouddhiste. L'Apple Store de Jing’an comprend deux niveaux dont le principal, le Forum, est en sous-sol, avec une belle hauteur sous plafond, ponctuée de colonnes massives habillées d'aluminium.

150 personnes vont travailler dans cet Apple Store qui ouvre ses portes aux clients ce 21 mars. Vous pouvez encore récupérer les fonds d'écran pour Mac, iPhone et iPad conçus pour l'occasion.

Un joli fond d’écran pour célébrer l’ouverture d’un Apple Store à Shanghai

Un joli fond d’écran pour célébrer l’ouverture d’un Apple Store à Shanghai

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IA : Apple proposerait des salaires ultra-alléchants pour attirer des ingénieurs spécialisés

Félix Cattafesta |

Apple n’hésiterait pas à mettre la main à la poche pour attirer des champions dans le domaine de l’IA générative. Le Nikkei Asia affirme que Cupertino offre un salaire de base allant de 170 000 $ à 300 000 $ par an aux techniciens spécialisés dans ce domaine. Cette rémunération alléchante a pour but de séduire de nouveaux talents, et Apple s'efforcerait à débaucher chez la concurrence. Le journal a décompté pas moins de 600 postes ouverts en tapant les mots clés « generative AI », cela rien que sur ses sites américains.

L’Apple Park. Image : Apple.

« Le sentiment d'urgence est très fort », a confié un responsable d’Apple au Nikkei. Il précise que l’entreprise essaye de bien peaufiner son lancement dans le milieu de l’IA, réfléchissant à différentes idées avec beaucoup de réflexion. Si la Pomme a du retard, il s’agit de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. « Se contenter de proposer simplement un chatbot donnerait l'impression d'être en retard », ajoute-t-il.

Apple a brillé par son retard dans la grande course à l’IA qui anime les entreprises de la tech depuis plus d’un an. On s’attend à ce que les choses bougent à la prochaine WWDC, même si rien n’a officiellement été annoncé pour le moment. Selon les rumeurs, Apple disposerait d’un équivalent à ChatGPT maison sans trop savoir quoi en faire. Si elle rachète des entreprises d’IA à tour de bras, tout n’est visiblement pas parfaitement au point : Mark Gurman affirmait récemment que Cupertino était en train de négocier avec Google pour utiliser son moteur Gemini.

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